John Atta-Mills, candidat du parti d'opposition Congrès national démocratique, a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle ghanéenne, a annoncé samedi la commission électorale.
Le chef de l'opposition, John Atta Mills, a remporté la présidentielle au Ghana, a annoncé samedi la commission électorale nationale, après dépouillement des voix dans la circonscription de Tain, où l'on avait voté vendredi.
La prise en compte du résultat dans cette dernière circonscription à avoir voté donne 50,23% en définitive au plan national pour Mills contre 49,77% pour le candidat du parti au pouvoir, Nana Akufo-Addo, du NPP (Nouveau parti patriotique).
Des problèmes techniques avaient empêché le déroulement du vote dans la circonscription de Tain dimanche dernier.
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a appelé la rébellion de Laurent Nkunda à reprendre comme prévu les négociations avec le gouvernement congolais le 7 janvier prochain.
La Monuc "a pris bonne note" des récriminations de la rébellion et l'"invite à reprendre le dialogue" à Nairobi avec le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) "afin de traiter directement des questions indispensables pour le retour de la paix", indique le communiqué.
Vendredi, les rebelles avaient dénoncé ce qu'ils estimaient être les "mensonges" et les "contre-vérités délibérées" de la Monuc, exigeant une vérification de la médiation sur les lignes de front dans l'est du pays en préalable à la reprise des négociations de Nairobi.
Deux jours plus tôt, la mission onusienne avait démenti des allégations du chef rebelle Laurent Nkunda sur un hypothétique renforcement des troupes gouvernementales le long de la ligne de front en périphérie nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Dans son communiqué de samedi, la Monuc réaffirme n'avoir observé "aucun redéploiement d'unités FARDC (armée gouvernementale) au nord de Goma, après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu" proclamé unilatéralement par la rébellion fin octobre.