Marie France Cros
23/04/08
La présidence congolaise s'est fait une habitude d'infliger à Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères, des retards de plusieurs heures sur les rendez-vous convenus entre ce dernier et le chef de l'Etat. Ce comportement vexatoire remonte à une remarque faite par le chef de la diplomatie belge à Kigali, il y a quelques années, comparant le sens de l'Etat des autorités congolaises et rwandaises, à l'avantage des secondes.
La phrase de M. De Gucht avait blessé les autorités congolaises de l'époque, dont le président Kabila, alors non élu.