Daily Archives: March 6, 2008

Bunyakiri : les FDLR administrent une dizaine de localités.

Radio Okapi

06/03/08

 

Plusieurs sources sur place indiquent que depuis la fin de l'année dernière, des combattants hutus rwandais des FDLR tiennent l'administration dans une dizaine de localités de Bunyakiri, dans la province du Sud-Kivu. Ces derniers auraient installé une armée, une police et des tribunaux qui siègent et infligent des peines aux populations, rapporte radiookapi.net

Cette situation a été présentée à une délégation de la Monuc qui a séjourné dans cette région pendant deux jours. Parmi les localités sous contrôle FDLR, figurent Ekingi, Ramba, Manga, Katshiri et d’autres encore.

Un activiste des droits de l’homme de Bunyakiri témoigne : « Un réfugié ne peut pas se permettre d’ériger des tribunaux sur le territoire d’accueil. Dans ces entités là, les populations subissent toutes sortes violations de droits de l’homme : travaux forcés, notamment dans les champs de ces réfugiés. Les rares militaires congolais visibles n’osent même pas mettre le pied dans ces localités ».

Le chef de poste d’encadrement administratif de Bunyakiri reconnaît ces faits. La situation est très préoccupante, déclare-t-il. « Nous ne contrôlons pas administrativement les zones occupées par les FDLR pour des raisons de sécurité. Notre administration civile est absente dans ces zones, notre police aussi ainsi que nos forces militaires ».

Contacté sur cette question, le commandant militaire du groupe de combat de Bunyakiri atteste la complexité de la situation. Selon lui, il est difficile que les éléments FARDC demeurent en permanence dans toutes ces localités vu la grandeur de la région.

 

Radio Okapi

NE MUANDA NSEMI : UN CONGOLAIS QUI OSE PARLER.

Bahati Amani

06/03/08

 

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Aujourd’hui encore, les populations du Bas-Congo sont en train de subir les affres d’un Etat qui n’existe presque pas en République Démocratique du Congo. A Sekebanza, à Matadi, à Luozi comme partout dans cette province réputée pour son pacifisme, les congolais sont victimes des dérapages du pouvoir kabiliste. La manière dont ce pouvoir en
décomposition prétend rétablir l’ordre dans le Bas-Congo ne peut en aucune manière se justifier. Il n’y a aucun argument pour expliquer le massacre des congolais. C’est pourtant ce qui se passe ! Après avoir volé la victoire électorale de l’opposition, le pouvoir tend à légitimer ce hold-up électoral par les armes et la violence. Le régime sanguinaire du jeune
dictateur Kabila, montre par sa façon d’agir, qu’il y a des congolais plus importants que d’autres : c’est ce qui est dommage. Le mouvement spirituel Bundu dia Kongo souffre de sa prise de position en faveur de la vérité en République Démocratique du Congo.

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