Daily Archives: February 8, 2008

Bemba indique qu’il ne va pas rentrer dans les prochains mois en RDC.

AFP

08/02/08

 

igwe.jpgLISBONNE, 8 fév 2008 (AFP) – L'ex-vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, actuellement au Portugal, a indiqué vendredi à l'agence de presse Lusa qu'il n'avait pas l'intention de rentrer dans son pays dans les prochains mois.

"Non, je ne vais pas rentrer maintenant", a déclaré M. Bemba à Lusa, précisant qu'il ne pouvait pas le faire "pour des raisons de sécurité".

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Rutshuru : les déplacés retournent chez-eux à Bunagana.

Radio Okapi

08/02/08

 

13 jours après la conférence sur la paix, la sécurité et le développement du Nord et Sud-Kivu, un mouvement de retour de déplacés dans leur milieu de vie respectif s’observe dans plusieurs contrées du Nord Kivu. C’est le cas de Bunagana, par exemple, localité située à l’est du territoire de Rutshuru, à la Frontière entre l’Ouganda et la RDC, rapporte radiookapi.net

Sur l’axe Tchegerero-Jomba-Bunagana, long de 25 kilomètres, un mouvement d’élèves se rendant ou retournant de l’école est perceptible. Les prêtres justifient la reprise des cours par un calme apparent dans ce territoire. Le long de la route, la plupart des parcelles couvertes d’herbes ont été nettoyées par leurs propriétaires. Pour sa part, le CNDP de Laurent Nkunda contrôle ce territoire depuis août dernier et rassure que les conditions de sécurité sont déjà rétablies pour favoriser le retour des déplacés.
"Aujourd’hui, je vous dirai que la situation est calme, le mois de janvier a été calme, il n’y a pas de problème, les écoles ont repris et même toutes les activités sont mises en place ici à Bunagana. Aussi, tout le monde qui rentre regagne son domicile sans problème et sans inquiétude", a déclaré Simon Nzirakuye, coordonnateur administratif du CNDP.

Certains déplacés de Bunagana rencontrés dans un camp à Kiwanja se disent encore hésitant. " La situation est encore incertaine ici à Jomba, si les gens sont rentrés, c’est suite aux conditions difficiles dans lesquelles ils vivent comme la faim, le manque de médicament, l’insuffisance d’eau. Voilà pourquoi, les gens retournent chez eux pour y subir tout ce qui peut les surprendre", a fait savoir un des déplacés.

Selon les prêtres de Jomba, les familles de retour expriment de grand besoin en vivres et en médicaments. Pour rappel, l’hôpital de Jomba avait été pillé par les parties en conflit lors des affrontements dans cette région.

 

Radio Okapi