Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a décrété jeudi un "cessez-le-feu" dans les provinces du Nord et Sud-Kivu (est), conformément à l'"acte d'engagement" pour la paix signé la veille par les groupes armés de ces provinces et le gouvernement.
Dès sa conception, la Cour Pénale Internationale, CPI, n'a pas cessé de susciter polémique et scepticisme. Il faut rappeler qu’elle est un chef-d’œuvre d’un vaste réseau d’ONGs qui vivent en vrais parasites des conflits provoqués par la globalisation. Par ailleurs, il convient de noter que la CPI a été conçue avec l’objectif de substituer dans un délai plus ou moins court le Tribunal International pour la Yougoslavie et celui qui a été créé pour le Rwanda. Au lieu de rapatrier le processus judiciaire au niveau national de chaque pays, ce réseau d’ONGs a voulu éloigner encore plus la procédure aussi bien des victimes que des Etats responsables pour la protection des droits de leurs citoyens. Le scepticisme envers la CPI se reflète surtout dans le refus de certains pays-clés de ratifier le Statut de Rome portant sa création. Les pays ayant refusé de ratifier ne sont pas des moindres, on y compte notamment la Chine, les Etats-Unis d'Amérique, et la Russie, Israël ainsi que des pays Africains et autres.
La Conférence sur la paix au Kivu a abouti à la signature à Goma, le mercredi 23 janvier 2008, d’un accord de cessez-le-feu et de désengagement des forces pour faciliter le retour des déplacés internes et des réfugiés et ce, dans un cadre plus global de retour progressif à la paix et à la sécurité dans les provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu. Cependant, la signature d’un accord ne suffit pas pour un retour définitif de la paix. Encore faut-il le mettre en œuvre. Cette mise en œuvre ne peut réussir que s’il y ade la bonne foide la part de tous les signataires, mais, en particulier, de la part du gouvernement et de la MONUC.