Yearly Archives: 2007

Goma : conférence sur la paix au Kivu, la société civile ne participera pas.

Radio Okapi

23/12/07

 

Les délégués de la société civile du Nord Kivu aux travaux préparatoire de cette conférence se sont réunis vendredi pour analyser la faisabilité de cette rencontre. Ils conditionnent leur participation à la cessation des combats sur différents fronts dans la province, rapporte radiookapi.net

Pour Flavien Chiza, président intérimaire de la société civile pour la ville de Goma, il existe d’autres priorités du gouvernement, plutôt que d’affecter plus d’un million USD à l’organisation jugée « précipitée » d’une grande conférence de ce genre. « On fait la conférence, oui, c’est une bonne chose. Mais pourquoi la précipitation. Est-ce que, quand ils seront là-bas, ils sont sûrs de la sécurité ? Puisque le front est ici, les balles sont entrain de crépiter. Pourquoi veulent-ils voiler ? Si le gouvernement se trouve dans l’incapacité de mettre les insurgés hors d’état de nuire, eh bien, ils doivent organiser leur dialogue politique sans la société civile. Mais aujourd’hui, on ne peut pas drainer la masse ! On draine les députés, on draine l’exécutif provincial, on veut drainer aussi la société civile, pour que demain on dise qu’on l’a cautionné aussi. Aujourd’hui, on veut dépenser 2 millions de dollars pour la conférence. Je n’ai jamais vu, moi, une assistance consistante de la part du gouvernement pour assister les déplacés ou pour assurer leur retour. On veut maintenant mettre des moyens dans la conférence. »

Contacté au sujet de la participation de son mouvement politico–militaire aux travaux de cette conférence, le porte-parole du CNDP de Laurent Nkunda affirme attendre que son mouvement soit officiellement saisi de la tenue de cette conférence, afin de décider de sa participation ou non.

A Bukavu, dans le Sud -Kivu, la restitution des travaux de Kinshasa sur la paix dans les deux Kivu a eu lieu samedi devant la presse. Elle a été faite par le président de l'Assemblée Provinciale, l'honorable Baleke, au nom de la délégation du Sud Kivu participant à ces travaux.

 

Radio Okapi

La MONUC engagée à utiliser ‘tous les moyens nécessaires’ pour désarmer les groupes armés.

ONU Nouvelles

22/12/07

 

21 décembre 2007 – Le Conseil de sécurité a décidé aujourd'hui de proroger le déploiement de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) jusqu'au 31 décembre 2008, l'encourageant à utiliser «tous les moyens nécessaires» pour désarmer les milices et protéger les civils.

Pars sa résolution 1794 (2007), adoptée à l'unanimité, le Conseil demande à la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) d'attacher la plus haute priorité au règlement de la crise dans les Kivus, en particulier en appuyant la mise en oeuvre du communiqué conjoint de Nairobi.

En outre, il engage vivement le gouvernement de la République démocratique du Congo à régler la crise dans les Kivus de façon globale, notamment en organisant rapidement la table ronde sur la paix, la sécurité et le développement dans ces provinces.

Par ailleurs, le Conseil exige que les milices et groupes armés qui sont encore présents dans l'est du pays, en particulier les FDLR, les ex-FAR/Interahamwe, la milice dissidente de Laurent Nkunda et la LRA, déposent leurs armes et procèdent volontairement, sans plus tarder et sans conditions préalables, à leur démobilisation, leur rapatriement, leur réinstallation et leur réinsertion.

Le Conseil encourage la MONUC à utiliser tous les moyens nécessaires «pour appuyer les brigades intégrées des FARDC en vue de désarmer les groupes armés étrangers et congolais récalcitrants».

Enfin, le Conseil de sécurité appelle les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda à donner pleinement suite aux engagements qu'ils ont pris en vertu du communiqué conjoint de Nairobi et aux gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République de l'Ouganda à faire de même s'agissant de l'accord conclu à Ngurdoto.

 

MONUC

 

RDC: levée de l’interdiction de diffusion de médias privés de Kinshasa.

AFP
21/12/07

KINSHASA, 21 déc 2007 – Vingt-deux des trente-huit médias audiovisuels privés de la République démocratique du Congo (RDC), "interdits de diffusion" en octobre, ont été autorisés jeudi à reprendre leurs émissions aux termes d'un arrêté ministériel, a-t-on appris vendredi de source officielle.

La mesure concerne 15 chaînes de télévision et 7 stations de radio émettant à Kinshasa, selon l'arrêté signé par le nouveau ministre de la Communication et des Médias, Emile Bongeli.

Cette décision se base sur le rapport d'une commission de contrôle de conformité mise en place au lendemain de la suspension de ces médias, a précisé le ministère dans cet arrêté.

Le signal des télévisions et radios autorisées à émettre commençait à être rétabli jeudi soir, a constaté l'AFP.

Les quinze médias audiovisuels encore sous le coup de la suspension, parmi lesquels figurent essentiellement des chaînes de télévision commerciales et des radios communautaires, ont été appelés à régulariser leur situation administrative et financière au regard des textes légaux.

Ces médias étaient interdits de diffusion pour ne pas s'être "conformés à la loi" en matière de réglementation du secteur audiovisuel, notamment pour ne pas avoir payé les taxes requises au ministère ou ne pas disposer de licence d'exploitation.

Cette mesure, prise le 20 octobre par le prédécesseur de M. Bongeli, Toussaint Tshilombo Send, vise à "assainir" l'espace médiatique congolais, accusé souvent de diffuser des programmes non conformes à l'éthique et à la déontologie professionnelle.

La levée de l'interdiction de diffusion de médias audiovisuels privés a été saluée par l'ONG congolaise Journaliste en danger (JED). "Nous saluons cette décision qui rejoint la position maintes fois exprimée par notre organisation, qui a toujours condamné la suspension de ces médias", a déclaré à l'AFP Donat Mbaya, président de cette ONG de défense de la presse en RDC.

M. Mbaya a encouragé les médias "non encore en règle", parmi lesquels une chaîne de télévision et une station de radio de l'opposant Jean-Pierre Bemba à se conformer à la loi.

 

Agence France Presse

 

RDC: mandat prorogé pour la Monuc, la crise des Kivus prioritaire.

AFP

21/12/07

 

NEW YORK (Nations unies), 21 déc 2007 – Le Conseil de sécurité a prorogé vendredi pour un an le mandat de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) et l'a chargée de s'attacher en priorité à la résolution de la crise dans les provinces troublées du Nord et du Sud-Kivu (est).

Il a rappelé que pour cela, la Monuc était mandatée pour "utiliser tous les moyens nécessaires".

Dans une résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres et numérotée 1794, le Conseil a prorogé jusqu'au 31 décembre 2008 le mandat de la Monuc. Il a renouvelé l'autorisation d'effectifs qu'il lui avait fixée en mai, à 17.030 soldats, 760 observateurs militaires et 1.141 policiers.

Le Conseil demande à la Monuc "de s'attacher en toute priorité à la résolution de la crise dans les Kivus sous tous ses aspects, en particulier en protégeant les civils et en soutenant la mise en oeuvre du Communiqué conjoint de Nairobi".

Au cours de rencontres récentes à Nairobi puis Addis Abeba, Kinshasa s'est engagé à traquer les rebelles hutus rwandais présents sur son sol et a présenté un plan pour neutraliser ces miliciens, dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994 – essentiellement dirigé contre la minorité tutsie.

De son côté, Kigali s'est engagé à s'abstenir de tout soutien à un groupe armé en RDC, en particulier celui du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda, qui se pose depuis des années en défenseur de sa communauté et combat depuis trois mois l'armée congolaise au Nord-Kivu.

Dans sa résolution, le Conseil "exige que les milices et groupes armés encore présents dans l'est de la RDC (…) déposent les armes (…) et participent volontairement et sans préconditions au processus de démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration"

Agence France Presse

Katanga : commémoration du 106e anniversaire de la mort du Roi M’siri.

Radio Okapi

21/12/07

 

mwami_msiri.jpgLa cérémonie a eu lieu jeudi à Bunkeya, une localite située à 196 kilomètres de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. Le Roi M’siri, Ngelengwa de son vrai nom, avait été tué le 19 décembre 1891 par le général Bodsom de l'armée belge pour avoir refusé de se soumettre aux colonisateurs, rapporte radiookapi.net

Des délégations des Bayeke de la Zambie et de la Tanzanie ont participé à cette commémoration. Selon la princesse Munongo Mwansa, le 19 décembre 1891, une expédition belge a voulu imposer au Roi M’siri l’implantation sur son territoire du drapeau de l’Etat de Léopold II. « En fait, ces expéditeurs cherchaient à ce qu’il devienne leur vassal. Mais le Roi M’siri a été catégorique, il a dit : « Je préfère mourir que de vivre esclave », a rappelé la source. Toujours d’après la princesse Munongo, face à son refus, les colons ont accordé au Roi 24 heures pour céder, faute de quoi il était un homme mort. « Il a dit : « Je préfère mourir que d’être esclave » », a souligné la princesse.

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KABILA PIEGE LE PEUPLE DANS LA CONFERENCE DE GOMA

Bahati Amani

20/12/07

 

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Depuis quelques jours, une équipe travaille pour préparer la conférence sur la paix et le développement dans les deux Kivu. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement congolais propose une telle « table ronde ». Mais la rapidité avec laquelle Joseph Kabila a précipité cette convocation montre que le contenu est loin d’être innocent. Le gouvernement a réuni tous les ténors de la politique congolaise qui ne savent pas ce que veut dire, passer un an sans salaires ou encore, manger une fois tous les trois jours. Ces gens vont encore venir insulter les populations du Kivu avec des ventres plein, des poches pleines et des belles voitures. La constitution de l’équipe préparatoire fait tiquer tout observateur averti et cette composition montre que, rien de bon ne peut sortir d’une telle rencontre. Des gens qui passent leur temps à jouir à Kinshasa alors que leurs compatriotes pleurent tous les jours dans les camps de fortune, violés par les FDLR ou tués par les Mayi- Mayi sans foi ni loi. Rien qu’à entendre les noms de membres de l’équipe de préparation, on sens des frissons monter dans le corps. Les Vital Kamerhe qui lançait dernièrement à l’aéroport de Goma que l’accord de Nairobi était de la « poudre aux yeux », Apollinaire Malu Malu, l’artisan de la victoire de Joseph Kabila contre le peuple, Azarias Ruberwa qui est devenu opposant pour la simple raison que Joseph Kabila n’avait pas intégré le RCD dans un gouvernement d’union nationale. Ces personnalités qui n’ont plus rien à dire au peuple ont été mobilisées par le raïs pour venir tendre un piège au CNDP à Goma.  A vrai dire, cette conférence organisée dans la catastrophe est la conséquence de la leçon militaire que le CNDP a dispensée dernièrement à la coalition FARDC-MONUC-FDLR/Interahamwe-APARECO et autres Mayi- Mayi.  Plusieurs éléments montrent que rien de bon ne peut être attendu de cette rencontre.

 

 

 

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Afrique du Sud: Jacob Zuma en route pour la présidentielle ?

RFI

19/12/07

 

jacob_zuma.jpgNouveau président de l’ANC, il a encore des obstacles à franchir dans sa course à la présidentielle de 2009, notamment des démêlés avec la justice. L'affaire Thalès, qui l'a déjà conduit devant le juge pour corruption présumée n'est pas encore complètement terminée. Elle pourrait même être aggravée d'accusations d'évasion fiscale. Pour le moment, tout le monde attend le discours de Jacob Zuma, jeudi matin, en clôture du congrès de l’ANC. Jacob Zuma pourrait y donner sa première vision du pays.

La justice sud-africaine pourrait inculper à nouveau Jacob Zuma : elle aurait de nouvelles preuves de sa corruption présumée dans l'affaire Thalès.

Jacob Zuma est soupçonné d'avoir touché 2 millions et demi de rands (250 mille euros) pour favoriser le groupe de défense français.

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L’ONU enquête sur des accusations de fraude concernant deux de ses missions.

AFP

19/12/07

 

NEW YORK (Nations unies), 18 déc 2007 – L'ONU enquête sur des allégations de fraude et de mauvaise gestion en matière d'acquisitions concernant ses opérations de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC) et en Haïti, a indiqué mardi sa porte-parole, Michèle Montas.

Mme Montas commentait un article paru mardi dans le Washington Post selon lequel une commission spéciale de l'ONU avait découvert des cas de "fraude, corruption, gaspillage et mauvaise gestion", à la fois au siège de l'Organisation et dans des missions de paix, "concernant des fonds d'une valeur cumulée de plus de 610 millions de dollars."

Elle a souligné que l'enquête de cette commission "avait été lancée à l'initiative de l'ONU."

"Nous sommes préoccupés par les allégations contenues dans l'article (du Washington Post), nous voulons qu'elles fassent l'objet d'une enquête complète et que si nécessaire, des procédures criminelles soient engagées", a déclaré à la presse l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, Zalmay Khalilzad.

"Nous sommes très attachés à des procédures d'acquisition qui soient ouvertes, transparentes et efficaces," a-t-il ajouté. "Et nous sommes en faveur de la poursuite du travail de la commission spéciale qui a découvert certaines des irrégularités, des impropriétés mentionnées dans l'article."

Ces dernières allégations, qui font suite à d'autres révélations de cas de corruption dans des procédures d'acquisition de l'ONU, notamment le scandale du programme "pétrole contre nourriture" en Irak, font surface au moment où les Etats membres tentent de s'entendre sur un projet de budget pour l'Organisation mondiale pour les deux années à venir, que les Etats-Unis considèrent trop élevé.

La commission budgétaire de l'Assemblée générale a fixé à mercredi la date butoir pour approuver un projet de budget de 4,2 milliards de dollars présenté par le secrétaire général, Ban Ki-moon, pour 2008 et 2009.

"Il est certain que le budget proposé est trop élevé," avait déclaré M. Khalilzad la semaine dernière. "Nous aimerions voir où des économies pourraient être faites. Nous discutons avec d'autres gros contributeurs et d'autres pays influents au sein des Nations unies."

"Les cas d'employés accusés de malversations en rapport avec les acquisitions concernant la Minustah (la mission de l'ONU en Haïti) et la Monuc (en RDC) sont en cours d'examen dans le système de justice interne de l'ONU en conformité avec les procédures établies", a dit Mme Montas.

En août, cinq employés civils de la Monuc avaient été suspendus à la suite d'irrégularités en matière d'acquisitions, à la suite d'investigations conduites par le Bureau de surveillance et de contrôle interne (OIOS) de l'ONU.

Agence France Presse

RDC: Le choléra menace le Nord-Kivu.

AFP

19/12/07

Médecins Sans Frontières (MSF) lance "un cri d'alarme pour les populations du Nord-Kivu", frappées par le choléra et la malnutrition dans cette province située à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

"Les déplacements de populations sont incessants et se sont accrus avec l'intensification du conflit armé dans cette province de l'est de la RDC. Signe de l'aggravation de la situation humanitaire, la malnutrition se développe et le choléra se propage dans différentes régions du Nord-Kivu", indique MSF dans un communiqué.

"Les personnes déplacées ont souvent dû fuir à plusieurs reprises, depuis plusieurs années, et sont aujourd'hui à bout de forces", souligne l'ONG, qui maintient des programmes d'aide médicale dans les territoires de Rutshuru et Masisi, au nord et au nord-ouest de la capitale provinciale Goma.

Dans ces deux territoires, théâtres de combats impliquant essentiellement l'armée régulière et des soldats insurgés ralliés au général déchu Laurent Nkunda, mais aussi des miliciens locaux et étrangers, un habitant sur trois a été contraint de fuir son foyer.

Le Nord-Kivu compte désormais 800.000 déplacés de guerre, selon l'ONU.

A Rutshuru, MSF fait face, "pour la première fois" depuis 2005, à une épidémie de choléra, maladie mortelle dans 50% des cas si elle n'est pas traitée. Depuis la mi-novembre, "plus de 1.200 malades ont été traités par MSF dans la région et de nombreux patients continuent d'arriver".

MSF a par ailleurs traité plus de 1.600 malades du choléra depuis le mois de septembre dans la région de Goma.

L'ONG souligne que dans les camps de déplacés situés à 15 km à l'ouest de Goma – qui abritent plus de 45.000 personnes -, "les déplacés se plaignent du manque de nourriture. L'aide humanitaire reste en effet insuffisante dans ces camps, qui sont pourtant aisément accessibles".

 

 

Agence France Presse

RDC: La triche ou la politique de l’autruche!

Antoinette K. Kankindi

Orléans, 19 décembre 2007

malu-malu.jpgL'homme clef du succès électoral de Joseph Kabila et son alliance de la majorité présidentielle refait surface dans une ultime tentative de laver la honte causée par la défaite infligée par le CNDP au plan guerrier du raïs. C'est à l'Abbé Malu Malu, en son temps fustigé par feu le Cardinal Etsou pour avoir été l'instrument de toutes sortes de trucages et corruption électorale, qu'échoit la préparation d'une énième conférence de paix sur les Kivus. Kabila veut s'assurer que la triche puisse continuer, surtout que son lieutenant de triche est un chouchou de la communauté internationale dont la grogne contre sa guerre s'est faite entendre ces derniers jours, assez clairement.

Nous avons eu l'occasion de dire, plusieurs fois, combien la politique belliqueuse comme la violence génocidaire privilégiées par le régime de Kinshasa n'étaient pas seulement une absurdité face aux principes éthiques les plus sacrés qui fondent et nourrissent une vraie démocratie, mais un véritable aveuglement face aux intérêts réels du peuple et de la nation, surtout de son armée, la grande perdante. La destruction massive que le raïs a fait subir à l'Est du pays en y maintenant la poigne génocidaire, augure un infernal horizon d'apocalypse que seule une absence totale de lucidité et de pensée ne permet pas de voir. C'est dans cette absence de lucidité qu'il faut situer la dernière manœuvre rapportée par AFP, à savoir cette nouvelle conférence de paix, qui certainement ne va pas résoudre le problème sécuritaire puisqu'elle n'inclue pas certains protagonistes importants.

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