Monthly Archives: November 2007

Congo committed to fight FDLR.

By James Munyaneza

13/11/07

 

fdlr_prisoners_2.jpgKIGALI – A new era is starting. This is what Foreign Affaires Minister Dr Charles Murigande announced yesterday when asked about DR Congo’s declared commitment to disarm ex-FAR/Interahamwe.

Addressing a press conference yesterday on the Friday Nairobi pact between the two countries, Murigande said Kinshasa now considers FDLR – which is an amalgamation of ex-FAR and Interahamwe militia – as a Genocide group.

“In the (Nairobi) meeting I witnessed a change in attitude and language on the part of Congolese officials.

There seem to be a new resolve to deal with the FDLR problem,” Murigande said at the Foreign Affairs ministry headquarters in Nyarugenge, Kigali.

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Accord entre RDC et Rwanda pour désarmer les rebelles hutus

Reuters

12/11/07

 

fdlr_prisoners.jpgKINSHASA, 11.11.07  – Le Congo démocratique et le Rwanda ont conclu un accord visant à désarmer par la force les rebelles hutus réfugiés dans l'est de la RDC.

Cet accord, annoncé par un communiqué commun, devrait réduire la tension entre Kinshasa et Kigali.

Les rebelles hutus, dont les membres des Forces armées rwandaises (Far, ex-armée au pouvoir à Kigali) et les miliciens "Interahamwe" tenus pour responsables par Kigali du génocide anti-tutsi de 1994 au Rwanda, figurent parmi plusieurs mouvements armés qui continuent de déstabiliser l'est de l'ancien Zaïre.

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RDC : Pas de Kouchner dans les Grands Lacs, s’il vous plaît !

Antoinette K. Kankindi

 Navarre, 10/11/07

 

kouchner.jpgAujourd'hui l'obligation de dénoncer les politiciens qui induisent leurs gouvernements à appuyer le pouvoir à Kinshasa dans sa détermination à faire cause commune avec les génocidaires est un devoir de résistance, voire de survie. C'était choquant de voir, il y a quelque temps l'américain Russell Feingold qui préside le sous comité des affaires africaines au sénat de son pays, se ranger du côté de William Swing, lors de son dernier voyage en Afrique, concrètement aux Kivus. Son collègue Brownback, qui a été aussi dans la région, ne semble y avoir vu que des réfugiés hutus, on se demande pourquoi il n'a pas daigné visiter, ou tout au moins parler des réfugiés tutsis croupissant dans les camps des réfugiés en pays voisins. Ni l'un ni l'autre n'ont encore fait des déclarations sur les déplacés que l'armée de Kabila isole même de l'assistance humanitaire. Ceux qui veulent savoir ce que Brownback a vu peuvent visiter son site internet. C'est choquant parce qu'il est très dangereux de la part des personnalités publiques, qui ont des comptes à rendre à leurs électeurs –système démocratique oblige- de minimiser par leurs attitudes ou déclarations le danger qui menace les tutsis congolais et la sous-jacente menace de guerre régionale que représente les FDLR. Mais du côté du pays de l'oncle Sam on remarque un léger effort, on se ressaisit, et la lettre de Feingold au président George W. Bush avant le voyage de Kabila à Washngton montre que l'on prend conscience de ce danger. Ce n'est pas certain dans le cas de Brownback. Peut-être il n'a pas encore pris la peine de consulter les sources correctes. Espérons que les citoyens du Kansas ne le laisseront pas fouler un sentier tout à fait erroné.

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Réunion panafricaine à Kigali des chefs de sécurité et de renseignement de 46 pays africains.

Intelink

08/11/2007

 

james_kabarebe.jpgLes chefs de sécurité et de renseignement en provenance de 46 pays africains regroupés au sein d’une structure régionale dénommée Security services of Africa (CISSA), se trouvent depuis deux jours à Kigali pour une réunion de consultation d’une semaine.

La rencontre devrait se focaliser sur les enjeux ainsi que de nouvelles stratégies à adopter pour combattre le génocide et participer aux différentes missions de maintien de la paix à travers le continent, a indiqué mardi une source autorisée à Kigali.

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Lettre du Président National du MLC JEAN PIERRE BEMBA GOMBO.

MLC

09/11/07

 

Lettre du Président National du MLC JEAN PIERRE BEMBA GOMBO

 

A Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les membres du Bureau Politique du Mouvement de Libération du Congo.

Chers Compagnons,

Voilà bientôt six mois que je suis avec une grande attention l’évolution de la situation générale de la politique du pays.

Dès lors, il ne se passe pas un jour sans que le poids des responsabilités que vous m’avez confiées ne pèse sur mes pensées et ma conscience.

En effet, à chaque fois que je suis informé des malheurs tantôt hasardeux, tantôt conséquences des actions des hommes que mon pays et mon peuple sont obligés de subir, le soutien des millions des Congolais qui croient en moi et de ceux qui, trompés, n’ont pas perçu à temps l’urgence du changement, me redonne la force de combattre pour revenir dans les meilleurs délais au Congo. Pour preuve, mes nombreux déplacements et contacts vous sont constamment relayés par la presse ainsi que par la hiérarchie du Parti.

Je vous invite donc, tous, à vous concentrer sur les enjeux actuels en vue d’œuvrer pour la matérialisation des dividendes du choix démocratique que nous avons tous librement opéré et qui conditionne l’avenir de notre cher et beau pays.

J’invite les membres du Bureau Politique à rester unis autour de ce qui est essentiel à notre organisation politique : je parle du combat pour l’édification d’un Congo meilleur. Les attaques par voie de médias des uns contre les autres parmi nous ne nous honorent pas et donnent à bien des égards l’impression d’une absence de cohésion au sein du parti, et, partant de l’opposition, le MLC en constituant la plus grande composante.

Le débat interne est intrinsèque à tout parti à vocation démocratique, et je suis le premier à m’en faire l’avocat. Cela doit cependant se faire dans une ambiance de liberté et de sérénité. Nous devons nous garder de donner l’impression, à l’occasion des débats internes, qu’il s’agit des tentatives de dissidence. C’est par le débat interne dans l’unité que nous pourrons, tous ensemble, rester une force suffisamment crédible pour incarner l’alternative au pouvoir à travers un projet véritable de transformation de notre pays.

En réalité plus que jamais, le MLC doit assumer son destin face aux ennemis de la démocratie qui s’épuisent en manœuvres dilatoires pour me contraindre à l’exil. Le rôle du MLC est attendu dans la dénonciation active des insuffisances du gouvernement qui se montre dans bien des domaines incapable de trouver des solutions aux problèmes des congolais et peine à offrir par là même des perspectives à ce grand pays. La guerre qui perdure à l’est en est la preuve la plus explicite et, à notre plus grand regret ce sont nos innocentes populations qui en paient le prix le plus élevé.

Enfin, les défis sont devant nous : le statut de l’opposition dont l’aboutissement doit refléter la réalité du choix objectif opéré par la population en faveur du MLC ; les prochaines élections urbaines, municipales et locales, au cours desquelles nous devons maintenir et renforcer le crédit que le peuple congolais accorde au MLC ; le combat citoyen contre la présidentialisation sournoise du régime orchestrée par nos adversaires politiques.

Ne soyons pas distraits !!! Soyons-en conscients pour ne pas verser demain dans la mélancolie des opportunités gâchées, en ruminant le « si je savais… ». Que bon nombre de nos compatriotes congolais expérimentent à la faveur de la faiblesse consacrée du Gouvernement.

Je termine mon propos en vous invitant à la loyauté et à la fidélité dans le choix politique et à la constance vis-à-vis de notre idéal commun. Je renouvelle ma confiance au Secrétaire Général du Parti François Muamba ainsi qu’en chacun d’entre vous.

 

Avec Dieu NOUS VAINCRONS !

 

Fait à Bruxelles le 06-11-07

 

JEAN-PIERRE BEMBA GOMBO

        Président National

Burundi: Le Docteur Yves Sahinguvu vient d’être désigné, Premier Vice-président de la République.

Burundi Réalités

08/11/07

 

Bujumbura, Après que le Parti UPRONA ait proposé au Président de la République Mme Niyuhire Angèle, M. Sinunguruza Térence et Dr. Yve Sahinguvu comme candidats au poste de Première Vice-présidence de la République, hier le 7 novembre 2007, le Chef de l'État a aussitôt passé aux consultations avec les sages du parti CNDD-FDD pour opérer un bon choix parmi les candidats lui présentés.

Toute la journée de mercredi s'est passée sans qu'un compromis entre les sages du parti au pouvoir ne soit enregistré. Des informations proches du Chef de l'Etat Nkurunziza précise que jusque tard à minuit les sages du CNDD-FDD ne s'étaient pas encore entendu.

A 10 heures de ce jeudi le 8 novembre le Chef de l'État aurait pris ses responsabilités pour honorer les engagements faits avec ses partenaires politiques. Ainsi il a choisi Dr. Yves Sahinguvu, un député élu dans la circonscription de Muramvya.

Cependant, deux importantes restent à faire. Le Chef de l'État doit présenter son Premier Vice-président de la République à l'Assemblée Nationale et au Sénat. Le candidat choisi s'y prépare pour le moment, a-t-on appris de sources proches de lui.

Le Président du Parti UPRONA Aloys Rubuka rencontré dans son Bureau indique que le Chef de l'Etat a lui même annoncé le choix opéré et que Dr. Yves Sahinguvu avait été choisi.

Aloys Rubuka ne cache pas sa joie d'entendre cette bonne nouvelle qui, pour les Upronistes, est l'expression de la franchise avec laquelle le Chef de l'État, Pierre Nkurunziza a mené le dialogue qui se concrétise dans ces derniers développements. Il précise que le Parti UPRONA a présenté trois candidats au poste de Première Vice-Présidence et le Chef de l'État a choisi un de ces candidats comme la Constitution du Burundi le lui permet. Le Président de la République vient de démontrer combien il présage un bon avenir pour le pays à travers le dialogue, a ajouté Aloys Rubuka, Président de l'UPRONA.

A la question de savoir s'il n'aurait pas peur à ce que le Premier Vice-président sortant Dr. Martin Nduwimana ne continuera pas sa bataille à l'UPRONA, Aloys Rubuka a indiqué que Martin Nduwimana n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Un mois durant, il n'a pas respecté les conseils lui prodigués. Le président du Parti UPRONA dit qu'il ne se sent pas coupable dans cette affaire.

 

 

Burundi Réalités

University of Glasgow honours Kagame.

The New Times

9/11/07

 

glasgow_honours_kagame.jpgGLASGOW – President Paul Kagame was on Wednesday night granted an honorary degree of Doctor of Laws from the University of Glasgow in Scotland. In a formal ceremony attended by over 600 students, faculty and members of the Glasgow community, President Kagame was conferred the honorary doctorate by the University Chancellor, Sir Kenneth Calman, in recognition for “his leadership, and in encouragement of his commitment to nation building and reconciliation in Rwanda”.

Following the presentation of the honorary degree, President Kagame delivered a lecture on “Education for Development: the African and Rwandan Challenge”.

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Le Rwanda dément son incursion à l’Est de la RDC.

Panapresse

07/11/07

 

Kigali, Rwanda – Un officiel rwandais a éca rté mercredi la présence des soldats rwandais à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), affirmant qu’aucun élément des Forces de défense rwandaises n’avait traversé la frontière des deux pays.

"Le Rwanda n'a aucune intention de traverser la frontière entre les deux pays, ce que nous souhaitons est la neutralisation des forces négatives du mouvement rebelle des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) opérant à l’est de la RDC", a déclaré à la PANA le porte-parole de l’armée rwandaise, le major Jill Rutaremara.

Dans la région du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, des combats violents opposent depuis quelques mois les troupes loyalistes de Kinshasa estimées actuellement à plus de 20.000 hommes aux différents groupes rebelles, dont notamment celui commandé par un officier dissident rwandophone de l’armée congolaise, le général Laurent Nkunda.

La Mission de l’ONU au Congo (MONUC) et l’armée congolaise avaient allégué récemment qu’il y aurait eu une incursion des éléments de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, traversant clandestinement la frontière pour aller combattre dans les rangs du général Laurent Nkunda.

On rappelle à ce titre qu'au cours d’une interview exclusive accordée à la PANA, en septembre 2006 à partir de son fief à Nyamitaba (Est de la RDC), le général Nkunda avait démenti ces allégations affirmant que tous ses combattants sont des "Congolais rwandophones qui luttent pour protéger leur peuple".

 

 

Panapresse

Kouchner reporte au dernier moment un voyage au Burkina et en RDCongo.

AFP

08/11/07

 

bernard_kouchner.jpgPARIS (AFP) — Un voyage du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner au Burkina Faso et en République démocratique du Congo (RDC), pour lequel il devait partir jeudi soir, a été reporté in extremis à une date non précisée "d'ici la fin de l'année", a annoncé son ministère.

M. Kouchner "ne se rendra pas au Burkina Faso et en République démocratique du Congo les 9 et 10 novembre comme prévu", a indiqué la porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andréani, dans une brève déclaration écrite à quelques heures du décollage de Paris.

"Ce déplacement aura lieu à une date ultérieure d'ici la fin de l'année", a ajouté Mme Andréani, sans donner de date plus précise.

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RDC : Kouchner au Nord-Kivu pour palper les résultats de l’opération turquoise.

El Memeyi Murangwa

 

08/11/07

 

 

frenchandinterahamwe.jpgIl aura fallu plus de treize ans pour que la France pense enfin à venir s’enquérir  d’une situation catastrophique provoquée par elle depuis l’opération turquoise ayant permis aux forces génocidaires, Interahamwe et ex-FAR de s’installer dans l’est du Congo provoquant une crise humanitaire ignorée par les autorités françaises qui accusent continuellement l’africain d’être incapable de se prendre en charge.

 

 Ancien de médecins sans frontières (MSF),  Bernard Kouchner a été le témoin de  l’invasion de l’est du pays par une armée entière (FAR)  et des milliers de miliciens Interahamwe qui venaient de commettre l’odieux génocide de 1994 au Rwanda voisin.  Dépassée par un afflux d’hommes fortement armés, la France abandonnera un lourd fardeau au régime du Marechal Mobutu, qui portera malheur à une vielle dictature que soutenait la cellule africaine de l’Elysée depuis plus de 32 ans. Continue reading