Destinée à matérialiser le refus catégorique du pouvoir à négocier avec le CNDP, la visite du commandant suprême des FARDC au Nord Kivu vient de donner du tonus aux forces négatives pour lancer un assaut final sur le fief du CNDP, rompant ainsi la trêve observée depuis le 6 septembre entre les FARDC et le CNDP.Depuis ce matin des combats sont signalés à Mweso, Karuba et Ngungu ou le nouveau mixage FARDC-FDLR et Mai-Mai s’attaque aux positions tenues par le CNDP.
Joint au téléphone, un notable qui a requis l’anonymat confirmeà la rédaction de ce journal, que ce trio s’attaque aussi aux civils, pillant tout sur son passage pour disent-ils rompre à jamais la quiétude qui s’observait depuis un bon bout de temps dans cette oasis de paix.
Arrivé mercredi 19 septembre à Goma, le numéro un Congolais s’y trouvait encore vendredi. Il a fait part aux habitants de la localité de Sake de sa « détermination » de rétablir la paix dans la région et de ne « jamais négocier » avec Laurent Nkunda. En décembre 2006, Kabila avait fait la même promesse lors d’une visite éclair à …Sake.
A quel jeu se livre Joseph Kabila dans la gestion de l’instabilité qui prévaut dans les provinces du Kivu ? A la surprise générale, le « président élu » est arrivé mercredi 19 septembre à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Depuis plusieurs mois, des éléments des FARDC (Forces armées de la RD Congo) affrontent les combattants du CNDP (Congrès national de défense du peuple) du général mutin Laurent Nkunda Mihigo dans cette partie du pays.
Quarante trois hippopotames, douze éléphants et douze buffles ont été abattus dans l’espace d'un mois dans le secteur Est du parc de Virunga, selon l'ONG locale «Innovation pour le Développement et la Protection de l'Environnement », IDPE. Cette ONG attribue ce massacre à une milice maï maï très active dans la région, rapporte radiookapi.net
Bantu Lukambo, directeur de l’IDPE, précise que les informations sur l’abattage de mammifères sont rapportées par les différentes antennes de son ONG réparties à l’intérieur comme à l’extérieur du parc. Il attribue ce braconnage à la milice de Kasereka Kibamba, ancien major de la 5e brigade du colonel Kasikila, devenu lui aussi chef rebelle dans la baie de Chondo, entre Vitshumbi et Nyakakoma.
Le quotidien sponsorisé par la femme forte de Kinshasa fait encore usage d'un titre qui vend avec succès : « Désarmer Nkunda », fait-on dire au président de l'Assemblée Nationale. Le quotidien estime que c'est l'activisme du Général Nkunda qui aurait des répercussions négatives au niveau national et régional. On comprend vite qu'on a recours aux sentiers battus pour égarer encore une fois l'opinion nationale et internationale. Mais quand même ni l'une ni l'autre n'ignore que ce sont les FDLR qui incarnent la déstabilisation aussi bien du pays que de la région. Il ne faudrait plus continuer de chercher midi à quatorze heures à ce sujet. Tout monde a lu cette semaine l'article diffusé sur le site de yahoo portant le témoignage des enfants soldats que les FARDC et leurs alliées FDLR ont enrôlés pour combattre contre les forces du CNDP. Ce dernier s'occupe maintenant de les nourrir d'abord puisqu'ils sont surtout affamés. Le tour d'horizon du président de l'Assemblée tel que communiqué par le Potentiel laisse à désirer. En ce qui concerne l'instabilité au Nord-Kivu, on croirait que c'est l'un des députés Magrivi qui parlait : désarmer ceux qui ne veulent pas aller au brassage, intimer –à partir du palais du peuple à Lingwala- aux militaires rwandais de rentrer chez eux et finalement, proposer une concertation entre ressortissants locaux et autres pour trouver des voies de réconciliation. C'est du délire. Y a-t-il des militaires rwandais au Kivu ? Non, il y a des génocidaires qui tuent les congolais et qui veulent déstabiliser leur pays à partir du Congo. Cela tout le monde le sait, à l'exception, apparemment des élus du peuple et du gouvernement qui en a fait ses alliés pour martyriser son propre peuple. On les a accueilli au Congo et on leur a donné la base pour mener à bien leur sale mission, et maintenant on leur donne ouvertement tous les moyens logistiques. Le parlement ne trompe personne en disant tranquillement qu'il les invite à partir.
La famille NGIRA-BATWARE a la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur mari et père, survenu à Welland ce lundi 17 septembre 2007 à 23h55.
Programme des funérailles à Welland
– Veillée mortuaire : le vendredi 21 septembre 2007 de 15h00 à 21h00 au H.L.CUDNEY FUNERAL HOME:241 West Main Street, Welland, ON, Canada – Célébration eucharistique : le samedi 22 septembre 2007 à 11h00, à l’église Sacré Cœur (72 Empire Street, Welland, ON, Canada), suivi par l’enterrement. Un banquet sera servi après l’enterrement.
Pour toute information, veuillez appeler au (905) 735-0629
VirungaNewsprésenteses sincères condoléancesà la famille Ngira-BatwareCyubahiro.
Attendu initialement vendredi 21 septembre dans la capitale belge, Joseph Kabila a reporté son arrivée à dimanche 23 ou lundi 24. Il ne restera que quelques heures avant de poursuivre son périple vers New York où il doit prendre part à l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce changement de dernière minute est ressenti comme une douche froide dans les milieux politiques et médiatiques belges.
« Ce n’est pas du tout sérieux. Joseph Kabila manifeste là un grand mépris à l’égard de la Belgique ». L’homme qui parle ainsi est un des grands commentateurs de la presse flamande. Il n’exclu pas que les médias du Nord du royaume se jettent à pieds joins sur le « raïs » congolais dans leurs éditions de ce week-end. De quoi s’agit-il ? On appris, jeudi, au début de la soirée que, de Goma où il se trouve, Kabila a fait savoir aux autorités belges le report de la « visite de travail », qu’il devait effectuer initialement du vendredi 21 à dimanche 23 septembre.
En janvier de l’année en cours, Joseph Kabila avait été invité en Belgique par le ministre belge de la défense M.Flahaut où le titre de « docteur honoris causa » devait lui être décerné. En son temps comme d’aucuns le savent, la diaspora congolaise avait dénoncé comme un seul homme cette initiative incompatible avec les méthodes sadiques de Kabila contraire au respect des droits de l’homme, à la une de l’actualité d’alors en RDC. A la suite de cette dénonciation, le gouvernement Belge, par le truchement de son premier ministre Guy Verhostadt s’était désolidarisé de M. Flahaut et avait pris ses distances vis-à-vis de Joseph Kabila.
Kitchanga, Congo – The prisoners are huddled in a classroom, on display for journalists visiting the rebels led by Gen. Laurent Nkunda. The setting is appropriate, because half of these soldiers are boys who should be in school but have been pressed into war. Fourteen-year-old Bahati Mugisha, a soldier with a Hutu militia, says he wastold in early September that he was going to join the Congolese Army. Instead, he was thrown into a fierce battle against Tutsi neighbors in the district of Ngunga, and was captured just days ago, on Sept. 9.
"[T]hey told us we were going to fight the Tutsis," says Bahati, speaking in the presence of a rebel intelligence officer. "I'm 14, but there are many boys younger than me. It's hard to know how many died in battle, but I saw two who died."
Le retour de la sécurité au Nord Kivu était au centre de la conférence de presse qu’a donné le président Joseph Kabila mercredi à Goma. Le problème du général déchu Laurent Nkunda est revenu sur la table. Le chef de l’Etat a été très clair, tous les éléments non brassés doivent maintenant partir au brassage, rapporte radiookapi.net
Le chef de l’Etat était arrivé le matin et à la surprise générale dans la capitale du Nord Kivu Durant près d’une heure le chef de l’Etat a répondu aux questions d’une quinzaine de journalistes : Notre position est claire. Il faut que tout le monde aille au brassage pour l’intégration de l’armée. Celui qui va refuser, le gouvernement est là et il sera corrigé. Tous les arguments qui viennent de gauche ou de droite du genre « je protége ma communauté », ces arguments ne sont pas valables, ce sont des arguments inutiles. Notre constitution est claire : aucun individu ne peut prétendre qu’il est là pour protéger une communauté, c’est la mission de l’armée nationale. C’est pourquoi nous demandons que tout le monde aille dans l’armée nationale pour que tous soient en mesure de protéger notre pays, pas seulement une communauté. Tout ce qui se passe est très mauvais et nous voulons mettre fin a cela le plutôt possible.
Le chef de l’Etat s’est montré aussi très clair concernant les FDLRs. Ils invitent ceux qui restent sur le territoire congolais à renter au Rwanda. En aucun cas ils ne peuvent rester armés en au Congo : Nous savons que les FDLR sont venus du Rwanda depuis 1994. Depuis lors ils sont dans notre pays. On leur a déjà dit de rentrer chez eux. Depuis 2001 jusqu à ce jour on en a déjà rapatrié presque 20 000. Notre position est qu’ils ne puissent pas rester toujours chez nous. Nous voulons qu’ils rentrent chez eux. S’ils disent qu’ils ont peur de rentrer chez eux nous leur demanderons pourquoi. S’ils nous répondent qu’ils ont peur d’être tués, on peut leur demander ce qu’ils veulent comme statu. En même temps ils ne peuvent pas rester sur le sol congolais en étant armés. Nous leur demandons de déposer les armes. S’ils refusent nous allons les désarmer par force. Nous voulons qu’ils rentrent chez eux au Rwanda et que le Congo reste en paix.
Mais pour le président Joseph Kabila, l’insécurité au Nord-Kivu est également entretenue par des notables locaux et même des parlementaires, locaux et nationaux, qui organisent et entretiennent des milices : Ce n'est pas seulement le président de la république qui doit, seul, ramener la paix. Nous avons l'Assemblée provinciale et je demande qu'elle s'implique aussi. Il ne faudrait pas qu'il y ait un député qui soit membre de l'assemblée provinciale et en même temps, entretient sa propre milice. Il ne faudrait pas que vous soyez notable dans la ville de Goma, avec des magasins et des camions à votre disposition et en même temps, vous soutenez ceux qui sont à la base de l'insécurité! Le constat dans la province du Nord-Kivu, c'est que, ce sont les enfants de cette province qui sont responsables de l'insécurité. Si ce n'est pas un Munande, c'est soit un hutu, un Tutsi et soit encore un Hunde, etc.
Le chef de l’ Etat a passé la nuit à Goma. Il devrait quitter le chef lieu du Nord Kivu mercredi.