Depuis le 6 septembre dernier un cessez-le-feu a été obtenu par la MONUC après la défaite imposée aux deux brigades dirigées par les colonels MUNGURA et Jonas PADIRI dans la localité de Sake par les éléments du Colonel KABUNDI.
Ce cessez-le-feu qui a permis l’instauration d’une trêve dans cette partie de la province du Nord-Kivu offre-t-elle des garanties suffisantes pour une cessation des hostilités de manière définitive entre les différents belligérants ?
Le chef ad intérim de la localité de Nyamilima, M. Rwahama Frédéric, a été assassiné hier mercredi en pleine journée par des hommes armés, non loin de sa résidence. Il y a près d’un mois, son prédécesseur a été abattu dans les mêmes circonstances, rapporte radiookapi.net
La localité de Nyamilima est située à une centaine de kilomètres au nord-est de Goma, en territoire de Rutshuru. C’est dans le quartier Tumaini où M. Rwahama Frédéric a été abattu par les assaillants, rapporte les habitants de Nyamilima. Son prédécesseur, Muzuna Rumba, a été assassiné dans les mêmes circonstances.
Selon les autorités administratives, l’axe Kiwandja-Nyamilima est sous contrôle des FDLR et des Mai-Mai depuis le retrait fin août, des militaires mixés de la brigade Bravo. La délégation des autorités de Rutshuru, qui devraient se rendre ce jeudi matin à Nyamilima pour l’enterrement du notable tué, n’a pas pu se déplacer suite à l’insécurité qui sévit sur cet axe.
Les enquêtes n’ont pas encore été ouvertes, selon la même source, les responsables administratifs attendent le déploiement de la 6ème brigade intégrée sur l’axe Kiwandja-Nyamilima. Cette brigade est encore bloquée à Kiwandja.
C'est l'autoproclamé "ministre de guerre" qui ne cesse de fulminer les velléités belligérantes de Kinshasa aux micros des journalistes adeptes à tirer leur emploi des situations catastrophiques peu importe l'intensité des souffrances humaines qu'elles comportent. Un autre autoproclamé porte-parole, cette fois-ci de celle communément appelée la fille aînée de l'opposition, lui emboîte le pas en suggérant au gouvernement un stratagème pour aller plus vite en besogne : donner la nationalité congolaise aux FDLR pour ainsi combler automatiquement les limites des FARDC. Est-ce de l'ironie ou de la simple mauvaise foi, franchement difficile à dire. De toutes manières cette solution serait aisée à mettre en pratique tant et si bien que les FARDC comptent déjà sur les FDLR lourdement. N'empêche qu'elle relèverait de l'absurde le plus aberrant, et comme dit l'ancien Vice Président N'Zahidi Ngoma, victime lui aussi des décisions aberrantes du pouvoir, on est aux manœuvres typiques de république bananière, tous les coups semblent être permis, même les plus scandaleux tel que l'association d'un gouvernement à des forces génocidaires. N'avons-nous déjà pas des leaders portant une double nationalité dans les nouvelles institutions de la RDC grâce à un moratoire expiré depuis belle lurette ?