Daily Archives: August 30, 2007

Reprise des affrontements ce matin dans plusieurs localités du territoire de Masisi.

Kivupeace

30/08/07

 

ntaganda_and_kakolele.jpgDes affrontements d’une particulière violence sont annoncés dans le territoire de Masisi plus précisément dans les localités de Rubaya et Matanda. Joint au téléphone ce matin par notre rédaction, le général BWAMBALE KAKOLELE, commissaire à la défense au sein du CNDP, qui a confirmé cette information, a indiqué que ‘’les troupes de l’ANC ont été attaquées tôt ce matin  aux environs de 3h00 sur deux fronts dans le secteur de Rubaya et Matanda par des nombreux éléments fidèles au Colonel YAV auxquels se sont ralliés des unités FDLR/Interahamwe’’. Cet officier militaire du CNDP a ajouté que c’est autour de 5h26 que les forces de l’ANC/CNDP ont réussi à repousser l’ennemi et l’ont poursuivi jusque dans son fief à Katale où, selon les dernières informations confirmées par plusieurs sources, les éléments de YAV et leurs alliés viennent d’être délogés et dispersés dans la forêt. Ils se seraient tous retranchés dans la localité de Nyabiondo, quartier général des FDLR.

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RDC: Reprise des combats entre soldats loyalistes et pro-Nkunda dans l’est.

AFP

30/08/07

 

Des militaires ralliés à l'ex-général Laurent Nkunda ont attaqué tôt jeudi une position de l'armée régulière à Katale (Nord-Kivu), dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), rompant une fragile trêve conclue mardi après de premiers affrontements.

Les combats, à l'arme lourde, ont duré plus de quatre heures, avant une accalmie dans la matinée, a-t-on appris auprès de l'armée congolaise et de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).

"Les insurgés ont attaqué à 4H00 du matin (02H00 GMT)" le quartier général de la brigade mixée Charlie à Katale, une localité du territoire de Masisi située à plus de 50 km au nord-ouest de Goma (capitale du Nord-Kivu), a déclaré à l'AFP le colonel Delphin Kahimbi, commandant en second des Forces armées congolaises (FARDC) dans la province.

 

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Insécurité à Rutshuru et Masisi: la société civile interpelle Gizenga.

Radio Okapi

30/08/07

 

gizenga.jpgLes organisations de la société civile du Nord-Kivu lancent un cri de détresse à Kinshasa à la suite des affrontements enregistrés ces trois derniers jours dans les territoires de Rutshuru et de Masisi. Elles interpellent particulièrement le premier ministre Antoine Gizenga pour que le gouvernement prenne à coeur la situation sécuritaire dans cette province, rapporte radiookapi.net

Dans un mémo adressé au premier ministre Antoine Gizenga, la société civile demande au gouvernement de tout faire pour mettre immédiatement fin aux hostilités qui se déroulent actuellement dans le territoire de Masisi. Ces affrontements causent de nombreux déplacements parmi les populations, selon le président de cette société civile. " Il y a deux jours que la population est dans la brousse. Les hostilités sont maintenant aux portes du territoire de Masisi, la population a quitté Masisi vers Nyabiondo, et celle de Nyabiondo se dirige vers Kashebera en territoire de Walikale", se plaint-il. " Une catastrophe humanitaire est en vue", avertit la même source qui affirme que le gouvernement fait montre d'une fuite de ses responsabilités par rapport à la question sécuritaire au Nord-Kivu. " Il y a non assistance, non protection des populations. Le gouvernement doit gérer aussi les troupes qui sont sur le terrain. Ceux-ci sont privés de moyens matériels et moraux nécessaires", dénonce le président de la société civile de la province.

 

Radio Okapi

Nouveaux affrontements ce jeudi à Masisi.

Radio Okapi

30/08/07

 

masisi.jpgDes combats sont signalés de nouveau ce jeudi matin dans le secteur de Katale, 65 kilomètres au sud-ouest de Goma, près de Masisi centre. Des témoins sur place notent l’utilisation des armes lourdes et légères par des belligérants non identifiés, rapporte radiookapi.net

La population des villages environnants, dont les prêtres de la paroisse catholique de Lushebere, se réfugie dans les montagnes avoisinantes de Katale et Masisi centre, notamment à Loashi, à une dizaine de kilomètres au sud de Masisi centre, selon la même source. Jusqu’à présent, Radio Okapi tente en vain de joindre les autorités militaires du Nord-Kivu.
Pour rappel, la localité de Katale constitue la base de la brigade mixée Charly que dirige le colonel Yav. Lundi et mardi derniers, des affrontements avaient opposé deux unités antagonistes de cette même brigade de la 8e région militaire à Matanda, Rubaya et Bihambwe, toujours dans le territoire de Masisi. Les responsables militaires annoncent un bilan entre 4 et 9 morts.

Mercredi, le général Vainqueur Mayala Kyalu, commandant de la 8e région militaire, a déclaré qu’un malentendu était à la base de ces affrontements. Après son intervention, a-il dit, les unités protagonistes s’étaient engagées à ne plus recourir aux armes pour régler leurs différends internes.

 

Radio Okapi

Bukavu : une série d’arrestations opérées par le gouvernement provincial.

Radio Okapi

30/08/07

 

bukavu_botte.jpgSelon l’Exécutif provincial, les cinq premiers suspects ont été arrêtés à Nindja dans la nuit de mardi à mercredi et transférés à Bukavu. D'autres suspects décelés dans l'administration municipale, l'armée et le monde des affaires sont également aux arrêts. Toutes ces personnes sont accusées de mener des actes de déstabilisation des institutions élues, rapporte radiookapi.net

Cette vague d’arrestations a commencé la semaine dernière avec l’interpellation et la suspension du bourgmestre de la commune de Bagira à Bukavu. Ce dernier est accusé d’atteinte à la sécurité et de manque de loyauté envers les institutions légalement établies, selon un arrêté du gouverneur de province. A suivi une série d’arrestations de militaires et civils. Ces personnes sont entendues à la division provinciale de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).

Le ministre provincial de la Justice et porte-parole du gouvernement provincial, parle d’un réseau organisé qui a pour objectif de perturber la quiétude et la paix. « Réseau structuré ou pas, ce sont des ennemis de la paix. Et pour autant que les enquêtes continuent, nous ne voulons pas devancer le résultat de ces enquêtes », précise-t-il.

Pour l’instant, les autorités se réservent d’avancer le nombre d’inculpés. Cependant, le porte-parole reconnaît qu’une dizaine d’officiers est impliquée dans le réseau.

 

Radio Okapi