A statue of former South African President Nelson Mandela has been unveiled in London.
Mr Mandela, 89, his wife Graca Machel, and Prime Minister Gordon Brown were among those at the unveiling in Parliament Square. Mr Brown hailed Mr Mandela as the "greatest and most courageous leader of our generation".
The late South African anti-apartheid activist Donald Woods had the idea for the 9ft-high (2.7m) bronze statue
C’était la période appelée années de plomb au Zaïre de Mobutu Sese Seko. Omnipotent, le tyran était au sommet de sa gloire. Adulé par tous ou presque, le peuple zaïrois lui vouait un véritable culte. Ayant le verbe haut, il électrisait son public. Un certain Sakombi Inongo était le grand-prêtre et orchestrateur de la messe nationale en faveur du tout-puissant et éternel Président-Fondateur. On chantait et on dansait en l’honneur du dieu vivant qui présidait à la destinée de tout un peuple. Le récipiendaire de toute cette mobilisation parvenait à faire croire à ce peuple ayant suspendu sa raison qu’il était le plus heureux et le plus grand de toute l’Afrique pour la simple et bonne qu’il chantait et dansait. L’argent coulait à flot, le faste et les périples intérieurs et extérieurs du Père de la nation se multipliaient. Le grand Tam-Tam d’Afrique, la Voix du Zaïre – dénommée par ses détracteurs « la Voix de Lingwala », puisque à certaines heures du jour et de la nuit, suivant l’endroit où l’on se trouvait, il était plus facile de capter une radio émettant à dix mille kilomètres de Kinshasa que de câbler le thomson kibola-bola (matériel pourri) érigé dans la belle commune de Lingwala – nous inondait d’images du grand Bâtisseur pour mieux assoupir nos consciences. Le dictateur dormait sur ses deux oreilles. En dehors de l’agitation périodique du milieu étudiant, tout allait très bien dans le meilleur des mondes. Les politiques, traumatisés par la pendaison d’Anani et ses compagnons, acte qui constitua le baptême lustral du régime Mobutu, se bousculaient dans les bras du Guide pour une hypothétique nomination ou se taisaient. Mobutu était un dieu vivant incontestable et très courtisé.
Les insurgés du Colonel YAV chassés de plusieurs localités dans le territoire de Masisi se rallient aux FDLR
Kivupeace
29/08/07
Des affrontements entre les bataillons de la brigade mixée Charly se sont poursuivis hier dans les localités de MATANDA, RUBAYA et BIHAMBWE en territoire de Masisi. Les affrontements qui ont commencé tôt matin ce mardi 28 Août ont été decourte durée, les éléments fidèles au colonel YAV qui venaient d’essuyer un revers spectaculaire la veille dans la localité de Mushaki, se sont infiltrés dans les localités de RUBAYA, MATANDA et BIHAMBWE pour s’en prendre à des paisibles citoyens desdites localités par des actes d’extorsion, vols, pillages, intimidations et autres.
KIGALI –Military chiefs from four regional countries have recommended that the government of the Democratic Republic of Congo (DRC) renews military operations against Rwandan rebels on their territory. Meeting under the auspices of the Tripartite Plus Joint Commission (TPJC), the army commanders from Burundi, DRC, Rwanda and Uganda, yesterday drew a new time table for the resumption of military action against negative forces operating in the latter. They were closing a two-day meeting at Prime Holdings in Kigali.
Les événements immédiats qui se déroulent dans la RDC nous forcent à prendre tout le temps de la perspective pour en comprendre la portée et, ainsi, éviter de tomber dans le gouffre futur auquel nous poussent les décisions politiques irresponsables que prennent ceux qui ont reçu le mandat de restaurer la paix et la prospérité au pays. On a vu très tôt qu'ils n'étaient en rien intéressé par ces deux objectifs, à telle enseigne que si l'on voudrait compter les œufs cassés par les sbires du « porteur des œufs », on en finirait avec tous les poulaillers industriels s'il en existait au pays de Lumumba. Depuis l'arrêt des poursuites de FARDC contre les FDLR décrétés par l'Etat major des premières, on s'attendait à ce que les dernières prennent les positions auparavant occupées par les brigades mixées, ce qu'ils ont fait avec la violence qui les caractérise. Depuis la semaine dernière on nous met au courant de leurs activités meurtrières constamment. Dans l'entre-temps, encore une fois, une réunion de la fameuse tripartite plus un s'est tenu cette semaine à Kigali. Le problème à régler ne peut pas être plus clair : les forces négatives. Les journaux congolais, obsédés par une culture xénophobe, ont cessé d'identifier ces forces, à savoir les LRA qui ont commis des atrocités en Ouganda, au Soudan (d'où ils ont été chassés et se sont installés confortablement dans la Garamba), au Congo et les chouchous de Kabila et ses parlementaires originaires du Kivu, les FDLR. Les deux forces ont passé beaucoup de temps à tisser avec le pouvoir congolais des liens qui les protègent et leur permettent d'avilir la population congolaise et d'attaquer leurs pays respectifs en même temps. Ce problème est très clair pour tout le monde, exception faite de la RDC qui s'accroche à ces forces négatives. Continue reading →
Par Nathalie et Sophie Kourouma, filles d’Ahmadou Kourouma, écrivain ivoirien décédé le 11 décembre 2003.
20/08/07
Monsieur le Président, nous vous écrivons pour dire à nos amis, nos sœurs et frères d’Afrique que nous,Africaines de France, voulons faire entendre leurs gestes et leurs dits. Nous vous écrivons pour dire à nos amis de France de rester attentifs et fidèles à leurs idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité qui ont besoin, à nouveau, d’être affirmés.
Le 26 juillet dernier, à Dakar, vous nous avez annoncé que l’Afrique «n’est pas assez entrée dans l’histoire».
Nous voulons vous dire que nous, peuple d’Afrique, sommes des êtres humains. Nous voulons vous révéler que parce que nous sommes «assez» humains, nous sommes «assez» entrés dans l’histoire. L’histoire ne se nomme pas par sa quantité, l’histoire ne se compte pas. L’histoire, monsieur le Président, ne se monnaye pas. Et bien qu’elle raconte des rapports de force sociaux, politiques, culturels, l’histoire ne se comptabilise pas. Elle se dit par ceux qu’elle enfante et avec ceux à qui elle confère, de fait, le statut d’homme. Notre histoire n’existe pas seulement au regard de celle du peuple français et de son seul jugement. Notre histoire ne se dit pas seulement avec ce que la France nous a apporté ou enlevé. Nous voulons vous dire notre histoire d’homme, de soumissions et de libérations.