Nommés en février dernier, ces 17 agents commis à l’administration de l’assemblée provinciale attendent depuis 6 mois leur entrée en fonction. Le bureau de l’assemblée récuse leur nomination par le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur en estimant que « le temps d’imposer les agents au parlement est révolu », rapporte radiookapi.net
L’un de ces cadtres administratifs, Eugène Issenge, indique que ses collègues et lui sont butés au refus verbal du bureau de l’assemblée provinciale. «On a tenté de le [Ndlr : le bureau] voir à maintes reprises mais il a refusé de nous recevoir. Quand on a fait une demande d’audience écrite, le président de l’assemblée nous a répondu par le biais d'une lettre. Et à l’annexe de cette lettre, il nous écrit que l’assemblée provinciale jouit d’une autonomie financière et administrative », affirme-t-il.
La Canadienne Louise Arbour, haut commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unis
Le Haut commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unies, la Canadienne Louise Arbour, invite les autorités congolaises à identifier et à engager des poursuites judiciaires à l’encontre de policiers et des militaires ayant réprimé le 31 janvier et le 1er février derniers des manifestations des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo (BDK).
Dès les jours qui ont suivi les événements sanglants du Bas-Congo, la Monuc (Mission de l’ONU au Congo) a publié le rapport de ses enquêteurs. Bilan : 134 morts et plusieurs dizaines de blessés. Sept mois après, les conclusions des investigations menées par la commission parlementaire présidée par le député national Kembukuswa Ne Lanza se fait toujours attendre. Couardise ? Président de l’Assemblée nationale, le PPRD Vital Kamerhe – lequel n’ignore pas les enjeux politiques et diplomatiques – a, à l’instar du dossier Kahemba, opté pour un débat à huis clos. N’empêche.
Vincent Hata, Michel Shango, Makolo Tshilumbayi et Eugène Risasi tambwe, journalistes et syndicalistes à la RTNC (Radiotélévision Nationale Congolaise, chaîne publique) arrêtés, depuis les 26 et 27 juillet 2007, par les éléments de la Garde Républicaine (GR) commis à la garde des installations de la RTNC à Kinshasa/Lingwala ont été transférés, samedi 28 juillet 2007, dans les cachots de la DRGS (Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police) à Kin-Mazière après un bref séjour au camps militaire colonel Tshatshi.
Selon l’Officier de police judiciaire de la DRGS rencontré, lundi 30 juillet 2007, par Journaliste en danger (JED), le bulletin de transfert de la Garde Républicaine indique que les quatre syndicalistes sont officiellement accusés « d’injures publiques et outrage envers le chef de l’Etat, tentative de déstabiliser la RTNC et discréditer le gouvernement par le déclenchement d’une grève et tentative d’organiser une réunion syndicale malgré le refus de l’Administrateur-délégué général »
Le président ivoirien se rend à Bouaké, bastion de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, pour la première fois depuis septembre 2002, début du conflit qui avait divisé le pays en deux.I
l assistera à une cérémonie symbolique d'incinération d'armes, appelée "flamme de la paix".
En mars dernier, le président Gbagbo a signé un accord de paix avec l'ancien dirigeant rebelle, Guillaume Soro, devenu depuis le premier ministre de la Côte d'Ivoire.
Une force de plus de mille hommes, composée de soldats fidèles au président Gbagbo et d'éléments de l'ex-rébellion, assureront la sécurité des personnalités présentes à Bouaké pour l'événement. Le maintien de l'ordre sera assuré par des casques bleus de l'ONU et des soldats français.
"C'est un symbole important de la réunification. Des soldats loyalistes seront côte à côte avec des anciens rebelles. La guerre est vraiment finie," a déclare le porte-parole du président Gbagbo, Gervais Coulibaly.
Le chef de l'Etat ivoirien, qui a déclaré la journée de lundi fériée, a invité ses homologues du Burkina Faso, de l'Afrique du sud, du Ghana, du Togo, du Bénin, du Mali et du Sénégal.
Une série de concerts était prévue dans la soirée de dimanche au stade Bouaké, où la cérémonie de ce lundi a lieu.
"Des progrès"
Les Forces nouvelles ont pris le contrôle du nord de la Côte d'Ivoire en septembre 2002, suite à une tentative échouée de coup d'Etat qui s'est transformée en rébellion.
Suite à un accord de paix signé en mars dernier à Ouagadougou, grâce à une médiation du président burkinabè, Blaise Compaoré, le président Gbagbo a nommé le chef de l'ancien mouvement rebelle au poste de premier ministre.
Un nouveau gouvernement a été composé et une loi d'amnistie a été adoptée par décret présidentiel, couvrant presque tous les crimes commis par les deux parties belligérantes.
Laurent Gbagbo et Guillaume Soro se sont entendus pour réunifier le pays et organiser au début de l'année prochaine des élections, déjà reportées à plusieurs reprises.
Au terme de cet accord, la zone de confiance qui séparait les deux camps, et qui était supervisée par des caques bleus de l'ONU et des soldats français, a été démantelée.
Le président de la RDC et une forte délégation des membres de son gouvernement sont en pourparlers avec l'Angola. On s'imagine bien le différend qu'ils sont censés résoudre. Même s'il ne faut pas se faire d'illusion quant a l'issue de toute discussion relative à l'Affaire Kahemba, on ose espérer que cette fois-ci la stratégie du silence et la politique de l'autruche ne seront plus de mise. Le rapport de la commission Lumbala ne peut pas être relégués aux oubliettes. L'intégrité du territoire n'a pas été seulement menacée dans cette affaire. Elle a été violée offensivement, un point et un trait. Les medias parlent timidement de la raison pour laquelle cette violation est en train d'être entérinée par les hommes forts de Kinshasa qui semblent se moquer aussi bien des populations congolaises que de l'unité du pays elle-même. L'on se souvient combien l'honorable Lumbala était choqué de se voir dribblé par le gouvernement, immédiatement à son retour du lieu litigieux. Tout congolais a partage et continue de partager sa frustration d'alors. Et l'on imagine mal comment les parlementaires du Bandundu continuent d'endurer les mensonges du pouvoir dans cette affaire ainsi que les acrobaties que l'on pratique à l'assemblée nationale pour la traiter soit à huis clos, soit en se rangeant aux positions de Kalume. Les congolais aussi connaissent bien la situation des refoulés de l'Angolais. Des problèmes très graves donc, et des problèmes de sécurité bien plus sérieux que tout autre. En ouvrant le quotidien le plus lu de Kinshasa ce matin, je m'attendais à en savoir plus sur les travaux de la délégation RDCongolaise en Angola. Mais hélas, je n'y ai trouvé que le même refrain : Nkunda !
Etrange mais pas étonnant l’appel du potentiel et des medias travaillant pour la sœur de celui qui par la force des choses conduitle destin du peuple congolais!Depuis quelques semaines la presse de la capitale Kinshasa, habituée à injecter le venin au sein de la population congolaise vient de passer à la vitesse supérieure en s’attaquant assidument au Général Laurent Nkunda, Chairman du CNDP et à l’ethnie Tutsi rappelant bien la Radio Milles Collines la veille du génocide Rwandais.
En lieu et place de faire du FDLR sa cible, un quotidien mangeant dans la main du pouvoir et recevant les subsides gaulois au nom de la Francophonie préfère verser sa bile sur les compatriotes qui dérangent l’exploitation d’un peuple meurtri, devenu amnésique, ne sachant plus scruter l’horizon pour un avenir meilleur.