Radio Okapi
12/06/07
Ces déplacés avaient fui en janvier dernier les exactions des FDLR. Ils sont arrivés par vagues successives dans un camp de fortune. Plus de 300 de leurs enfants ne vont pas à l’école, rapporte radiookapi.net
Pour survivre, ces déplacés sont obligés de travailler pour le compte des tiers. Ils sont venus essentiellement des villages environnants de la localité de Mweso. Ils disent avoir fui l'insécurité occasionnée par des FDLR. Ceux-ci ont tué certains parmi eux et pillé leurs biens, disent-ils. Ces exactions ont commencé juste après le départ pour le mixage des militaires de leurs milieux, affirment-ils. Leurs abris de fortune sont construits sur une colline appelée localement « Champ-Brigade », une ancienne position des militaires FARDC.
Depuis leur arrivée à Mweso , ils n'ont reçu de l'assistance en vivres que deux fois, selon eux, grâce au PAM (Programme Alimentaire Mondial). La première fois c’était en mai dernier, et la deuxième, la semaine passée.
Les déplacés de Mwesso déclarent, par ailleurs, ne pas pouvoir rentrer dans leurs milieux bientôt. Les FDLR sont devenus maîtres de leurs habitations et de leurs champs dont ils exploitent les récoltes, avancent-ils