J-Alain Kabongo
26/06/07
Le groupe parlementaire des indépendants (Gpi) de l’Assemblée nationale s’est réuni hier au Palais du Peuple. Parmi les points discutés par ces élus qui n’appartiennent à aucun parti politique, figurait principalement l’affaire Kahemba qui continue à défrayer la chronique.
Pendant les débats, les députés indépendants ont été unanimes à reconnaître la nécessité d’inscrire cette affaire à l’ordre du jour des priorités de l’Assemblée nationale. Les parlementaires ne sont pas allés par quatre chemins pour déclarer leur opposition à l’option prise de traiter cette question à huis clos, comme cela a été le cas avec les massacres des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) au Bas-Congo.
Le groupe parlementaire des indépendants a exigé que le rapport de la commission parlementaire qui s’est rendue à Kahemba du 22 au 31 mars 2007 puisse faire l’objet d’un débat public et en plénière. Pour des raisons de transparence et du caractère public de la question, ont-ils soutenu, l’option du huis clos ne se justifie pas.
Ils ont rappelé qu’après la clôture de la session ordinaire de la chambre basse, l’opinion était surprise de constater que l’affaire Kahemba ne figurait toujours pas à l’ordre du jour de la session extraordinaire.
On souligne aussi que la Commission parlementaire dirigée par l’ancien ministre aujourd’hui député Roger Lumbala du RCD/N s’était rendue au chef-lieu du territoire de Kahemba, le 22 mars dernier. Sur place, elle avait rencontré plusieurs obstacles avant de se rendre dans les localités frontalières notamment à la recherche des bornes 21, 22 et 23.