Daily Archives: June 12, 2007

La Monuc annonce une sensible réduction d’éléments des groupes armés étrangers en RDC.

Digitalcongo.net

12/06/2007

Le bureau du porte-parole et des relations avec les médias de la Mission de l’Onu au Congo (Monuc) annonce dans une note dite d’information sur les groupes armés étrangers en Rdc qu’il a été constaté une sensible réduction du nombre des éléments armés de ces groupes.
La présence des groupes armés étrangers sur le territoire de la RDC a fait l’objet de discussions lors de la réunion tripartite +1 qui vient de s’achever à Lubumbashi et à laquelle ont participé des délégations des gouvernements du Burundi, de l’Ouganda, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC).

La Mission de maintien de la paix des Nations Unies en Rdc (Monuc) considère que la conclusion de cette réunion est l’occasion de faire le point sur les efforts de la mission onusienne dans son assistance du gouvernement congolais pour la résolution de la délicate question de la présence des forces négatives en cause.

Lors du début du processus de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réintégration et Réinsertion (DDRRR) de la MONUC en 2002, le nombre estimé d’éléments armés et de leurs familles, appartenant aux ex-Forces Armées Rwandaises (FAR) et aux milices Interahamwe venus du Rwanda, ainsi que de rebelles ougandais et burundais, était de près de 18.000.

À ce jour, outre ceux qui sont retournés chez eux d’eux-mêmes, qui sont morts en exil ou ont été tués au combat, ce sont près de 10.000 combattants et 5.000 membres de leurs familles qui ont quitté la RDC et dont le rapatriement s’est fait grâce au programme DDRRR de la MONUC. Le retour d’un aussi grand nombre d’ex-combattants et de leurs dépendants dans leurs pays d’origine est la démonstration de l’efficacité de ces activités de DDRRR.

Ce programme de rapatriement volontaire de la MONUC est toujours en activité, et permet aux membres des groupes armés étrangers basés en RDC de rejoindre le processus. La MONUC assure leur sécurité et les transporte vers leurs pays d’origine où les programmes de réinsertion de la Banque Mondiale continuent d’opérer.

Du fait de la résistance croissante de leurs éléments les plus durs et les plus extrémistes, notamment de leur commandement, il est devenu nécessaire, depuis quelque temps, d’accentuer la pression exercée sur ces groupes, en accroissant l’assistance militaire et politique que la MONUC fournit aux Forces armées (FARDC) et au Gouvernement de la République démocratique du Congo. La MONUC estime qu’il reste encore de 6.000 à 7.000 combattants armés étrangers présents sur le sol de la RDC, chiffres qui concordent avec les propres estimations du Gouvernement congolais. La MONUC continuera d’agir, de concert avec les autorités congolaises, afin de mettre fin à la présence et aux activités des groupes armés étrangers sur le territoire national congolais.

MMC/Monuc

Le MLC “insiste sur la nécessité de trouver une solution” aux problèmes qui entourent le retour.

Le Monde

11/06/07

 

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba demande au président Joseph Kabila de permettre le retour en République démocratique du Congo (RDC) du chef de l'opposition, en exil sanitaire au Portugal, dans un communiqué.

L'ancien vice-président Bemba, élu sénateur en janvier, avait quitté Kinshasa sous escorte de blindés de l'ONU dans la nuit du 10 au 11 avril, trois semaines après des combats sanglants entre l'armée régulière et sa garde rapprochée, qui avait été totalement défaite.

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Masisi : plus de 1 000 déplacés de Mweso en situation difficile.

Radio Okapi

12/06/07

 

Ces déplacés avaient fui en janvier dernier les exactions des FDLR. Ils sont arrivés par vagues successives dans un camp de fortune. Plus de 300 de leurs enfants ne vont pas à l’école, rapporte radiookapi.net

Pour survivre, ces déplacés sont obligés de travailler pour le compte des tiers. Ils sont venus essentiellement des villages environnants de la localité de Mweso. Ils disent avoir fui l'insécurité occasionnée par des FDLR. Ceux-ci ont tué certains parmi eux et pillé leurs biens, disent-ils. Ces exactions ont commencé juste après le départ pour le mixage des militaires de leurs milieux, affirment-ils. Leurs abris de fortune sont construits sur une colline appelée localement « Champ-Brigade », une ancienne position des militaires FARDC.

Depuis leur arrivée à Mweso , ils n'ont reçu de l'assistance en vivres que deux fois, selon eux, grâce au PAM (Programme Alimentaire Mondial). La première fois c’était en mai dernier, et la deuxième, la semaine passée.

Les déplacés de Mwesso déclarent, par ailleurs, ne pas pouvoir rentrer dans leurs milieux bientôt. Les FDLR sont devenus maîtres de leurs habitations et de leurs champs dont ils exploitent les récoltes, avancent-ils

 

Radio Okapi