Une rencontre directe entre le chef de l`Etat burundais, Pierre Nkurunziza et le leader du Parti pour la libération du peuple hutu/Front national de libération (PALIPEHUTU-FNL), Agathon Rwasa, pourrait finalement avoir lieu dans les prochains jours hors du Burundi, en vue de finaliser l`accord de cessez-le-feu liant depuis septembre 2006 le pouvoir central et la dernière rébellion encore active dans le pays (source officielle).
Une rencontre à l`extérieur du pays constituait jusque-là la principale exigence du PALIPEHUTU-FNL pour renouer le dialogue visant à régler les derniers détails techniques encore pendants dans l`accord de cessez-le-feu, comme la place de la rébellion dans toutes les institutions politico-militaires du pays.
Les dirigeants rebelles considèrent toujours que leur sécurité est insuffisante au Burundi pour venir siéger tranquillement à Bujumbura.
Le médiateur principal dans le conflit burundais et ministre sud-africain de la Sécurité et de l`Ordre, Charles Nqakula, a terminé dimanche sa visite de 24 heures à Bujumbura, sans toutefois être en mesure de préciser, dans l`immédiat, le lieu et la date de la rencontre.
Un haut responsable du gouvernement sud-africain est attendu cette semaine à Dar es Salaam pour avoir avec les meneurs des Forces pour la libération nationale (FLN), un groupe rebelle du Burundi, des entretiens sur le processus de paix suspendu dans le pays.
Le ministre sud-africain des Affaires de la sécurité, Charles Nqakula, qui se trouvait à Bujumbura en fin de semaine, devrait rencontrer les chefs de file du FLN dans la capitale tanzanienne.
Le FLN a quitté en avril dernier l'équipe conjointe de surveillance du cessez-le-feu, sous le prétexte que les troupes gouvernementales ne se sont pas retirées des régions sous son contrôle. Ce retrait était l'une des conditions de la trêve signée en septembre dernier à Dar es Salaam.
Bien que le groupe rebelle et le gouvernement burundais aient affirmé qu'ils étaient prêts à des discussions, ils ne sont pas encore parvenus à un accord sur la date et le lieu de ces pourparlers.
Le Marathon international pour la paix de Kigali qui était à sa 3e édition, a en plus de Rwandais, connu participation de 2309 athlètes venant 28 pays d’Afrique, d’Europe, de l’Océanie et de l’Amérique.
Les premières places sont revenus aux Kenyans et tous ceux qui ont remporté les dix premières places ont eu tous des prix. Ce marathon s’est déroulé dimanche le 13 mai à Kigali. Le départ et l’arrivée étaient fixés au Stade National Amahoro pour laisser la place au circuit dans les axes Kigali comme Stade Amahoro, Nyarutarama pour le marathon, et Stade Amahoro KIE pour le demi-marathon.
Pour la catégorie de marathon (garçons), la première place est revenue au Kenyan Daniel qui a mis 2h 20 min43sec a eu 1500US$, suivi du Kenyan et de l’Ougandais qui ont reçu respectivement 1000US$ et 900US$. Le premier Rwandais Ntirenganya Félix est arrivé en 16e position avec 2h27min10sec. Pour les filles, la première place a été remportée par Kiprono Christ du Kenya qui a mis 1h52min24sec. Elle reçu aussi reçu la somme de 1500US$. La première rwandaise Nyirahabimana est apparue en 10e position et a mis 3h21min26sec.
Pour la catégorie du demi marathon (garçons), l’International tanzanien Dixon Maruwa a mis 1h4min58sec et a reçu 1000US$ . Il a été suivi de l’Ougandais et du Kenyan qui ont reçu respectivement 900 et 800US$. Le premier Rwandais est arrive en 20e position et a mis 1h7min11sec. Pour les filles, Joséphine du Kenya a mis 1h17min15sec et a reçu 1000US$. Nyirabarame Epiphanie, première rwandaise qui est arrivée en troisième position a mis 1h19min23sec et a reçu une somme de 800US$.
La 3e et dernière catégorie de ce marathon (5km) était celle des enfants de moins de 10ans ainsi que des adultes. Les dix premiers enfants ont reçu des chaussures, des Tshirts et des sacs à dos.
Le major Clément Nubaha, témoin-clé dans le procès de Bernard Ntuyahaga devant la cour d’Assises de Bruxelles, est tombé gravement malade, il est dans le coma, a-t- on appris jeudi de source judiciaire.
Témoin à décharge ramené de Kinshasa à Bruxelles par Me Luc de Temmerman, l’avocat de Ntuyahaga, Clément Nubaha n’a pu être entendu jeudi lors de l’audience de ce procès, qui est entré dans sa troisième semaine.
Clément Nubaha était le commandant du camp Kigali où les dix paras belges avaient été ramenés dans un minibus par Bernard Ntuyahaga le matin du 7 avril 1994.
Les soldats belges furent par la suite massacrés, alors que Ntuyahaga avait déjà quitté les lieux, selon la version présentée par l’accusé.
Au cours de l’audience de jeudi, les enquêteurs entendus par le jury ont tous confondu l’accusé qui aurait fait des déclarations contradictoires, selon qu’il était devant le Tribunal pénal international (TPIR) à Arusha (Tanzanie), ou devant la cour d’Assises de Bruxelles.
Avant d’être extradé en Belgique en 2004 à la demande de la justice belge, Bernard Ntuyahaga se trouvait en Tanzanie où il fut arrêté pour séjour illégal. Déféré devant le TPIR, il fut entendu avant d’être disculpé et remis en liberté.
Un des enquêteurs entendu jeudi s’est étonné que Ntuyahaga ait embarqué les paras dans son minibus alors que ceux-ci disposaient de leurs propres véhicules équipés de matériels de télécommunication, rappelant que les soldats belges sont arrivés au camp Kigali complètement désarmés.
Ntuyahaga nie catégoriquement avoir participé au massacre de casques bleus belges.
Un journaliste de la télévision nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a été suspendu après la diffusion d'une interview accordée à l'ex-général Laurent Nkunda, a dénoncé lundi l'organisation locale de défense de la presse Journaliste en danger (JED).
Michel Mutabesha Bakuza, reporter à la station de Goma (Nord-Kivu, est) de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a été suspendu le 8 mai, deux jours après la diffusion d'une déclaration de Nkunda, qu'il avait rencontré dans une de ses bases du Nord-Kivu, indique JED dans un communiqué.
L'ex-général rebelle se déclarait dans cet entretien déçu par le processus de "mixage" (intégration) de ses hommes à l'armée régulière au Nord-Kivu, notamment au motif que ses troupes n'étaient pas entretenues par le gouvernement et que ce dernier freinait la poursuite du "mixage" dans l'est du pays.
Le général déchu, visé par un mandat d'arrêt international pour des crimes de guerre commis par ses hommes en 2004 à Bukavu (est), menaçait de retirer ses troupes des nouvelles brigades "mixées", déployées depuis fin janvier au Nord-Kivu à la faveur d'un accord avec Kinshasa.
Je tiens d’abord à remercier Dieu pour m’avoir protégée et d’avoir agi au travers des hommes et des femmes aussi bien au Congo que dans le monde entier en vue de ma libération.
Je tiens également à exprimer ma gratitude aux 19 avocats du Barreau de Kinshasa/Gombe qui, au péril de leur vie, ont brillamment obtenu mon acquittement ainsi que celui de mes co-accusés devant le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe.
Je remercie vivement la communauté congolaise et internationale, les hommes et les femmes politiques, les ONG, les barreaux du monde entier, toutes sortes d’associations d’avocats, des femmes et autres, les groupes de pression congolais et autres, la presse, les églises, les sympathisants, les amis et ma famille qui se sont investis de près ou de loin pour ma libération.
L’élan de générosité, la mobilisation et les marques de sympathie que cette situation a suscité à travers le monde m’ont touché.
L’affaire Marie-Thérèse Nlandu et consorts est un cas parmi tant d’autres, raison pour laquelle je prie toutes les personnes qui se sont battues pour moi, de continuer la lutte pour la libération d’autres détenus politiques, ainsi que toutes les personnes arrêtées arbitrairement.
Une démocratie ne peut pas se concevoir sans le respect de la vie et de la dignité humaine. Tant que les Droits de l’Homme ne seront pas respectés au Congo, il n’y aura ni démocratie ni état de droit ni développement, le tout aux dépens du peuple congolais.
Je prie la communauté internationale de continuer à œuvrer pour le respect des Droits de l’Homme.
Enfin par le même message, je demande :
– A Madame Olive Lembe Kabila, en tant que femme, de faire les mêmes démarches pour libérer tous les autres détenus politiques qui croupissent injustement dans les prisons congolaises comme elle a fait pour moi. La libération de ces détenus fera beaucoup de bien au pays. La diversité d’opinion, de culture, d’ethnie sera une véritable richesse pour la République Démocratique du Congo.
– Au Président Kabila et au gouvernement congolais, de garantir réellement les Droits de l’Homme; de libérer tous les détenus politiques.
Pour ma part, forte de l’expérience de captivité que je viens de traverser, je reste plus que déterminée de continuer la défense et la promotion des Droits de l’Homme jusqu’au jour où le Congo deviendra une terre de paix, de liberté, de justice et de bien-être pour tous.
Depuis les événements dramatiques du 22 au 23 mars survenus à Kinshasa entre les FARDC et les soldats de la garde rapprochée de Jean-Pierre bemba, l’un des ex-vice-présidents de la transition devenu sénateur et leader auto-proclamé de « l’Opposition forte et républicaine », et qui ont eu des répercussions fâcheuses dans les cercles diplomatiques occidentaux, les architectes du processus politique et électoral en RDC ont semblé avoir la conscience chargée. Leurs représentants basés à Kinshasa ont diffusé un communiqué virulent aux termes duquel ils appelaient les choses par leur nom. La Communauté internationale donnait ainsi l’impression de faire son autocritique et de changer son fusil d’épaule. Ce revirement inattendu ne pouvait manquer d’influer sur la mentalité des politiciens rdcongolais habitués à calquer leurs faits et gestes sur les réactions ou prises de position de l’Occident. Ce n’est pas par hasard que les députés de « l’Opposition forte et républicaine » jusque-là apathiques, s’étaient momentanément donnés en spectacle, tant et si bien qu’ils étaient en apparence déterminés à mettre le pouvoir au pied du mur.
Qu’ils ne soient pas allés jusqu’au bout de leur combat, ce n’était que partie remise pour des raisons tactiques dictées par des sources occultes qui les ont rappelés gentiment à l’ordre. Les Occidentaux ont beau exhorter les dépositaires du pouvoir à la sagesse et à la modération pour sauver les meubles et préserver un semblant d’équilibre des forces qu’ils en seraient finalement fatigués. Ils ont plus d’une ressource. Ils peuvent, s’ils le veulent, renverser la vapeur d’une manière ou d’une autre, sans que les faucons qui font le matamore ne s’en rendent compte. Dopée par ses victoires à tous les niveaux des scrutins, l’Alliance pour la majorité présidentielle était devenue tellement puissante qu’elle a absorbé la société civile. Gonflée à bloc et s’estimant monolithique, elle ne pouvait s’arrêter en si bon chemin et songer à faire des cadeaux à qui que ce soit. La Présidence de la République, l’Assemblée nationale et tout son bureau, le gouvernement, les organes délibérants provinciaux, les gouverneurs de province, quel magnifique ableau de performances pour l’AMP ! Il ne restait plus qu’un maillon de la chaîne non moins important pour compléter la collection d’exploits. Contre toute attente, ce maillon qu’elle croyait sûrement à sa portée, a mystérieusement glissé des mains de l’AMP qui en a reçu, à la place, une terrible douche froide. Une véritable révolution vient de s’opérer au Sénat où un outsider, en la personne de Léon Kengo wa Dondo, a été élu vendredi président du bureau définitif, battant incroyablement le favori Léonard She Okitundu de l’AMP. Plusieurs fois Premier commissaire d’Etat dans le régime de Mobutu, parti en exil d’où il est revenu il n’y a guère longtemps, adhérent à l’Union pour la Nation avec un discours de récipiendaire bien senti aux accents de gentlemen, Kengo wa Dondo s’est fait coopter sénateur sous l’étiquette « Indépendant ». Comment l’Alliance pour la majorité présidentielle qui avait humilié l’Union pour la Nation partout même sur ses propres plates-bandes à Kinshasa, Matadi, Kananga et Mbuji-Mayi, a-t-elle mordu la poussière au Sénat, se laissant ainsi souffler comme une fleur le dernier maillon de la chaîne qu’elle considérait comme acquis ?