Theme: “TWIBUKE ABACU DUHARANIRA KWIBOHOZA” Journée du souvenir sur les massacres des Rwandophones en RDC.
Kivupeace
25/05/07
Les cérémonies ont commencé à 10h 30 par une marche en silence en contournant le camp de refugié de Gihembe pour une distance de trois à quatre kilomètres, par les refugies qui vivent au camp et ceux qui vivent à l`extérieur à l’instar d`une délégation des étudiants venant de différentes universités. Rappelons que le camp de Gihembe se trouve dans la province du Nord du Rwanda à une cinquantaine des kilomètres de Kigali.
C’est hier à 12 heures 15 que l’avion transportant Etienne Tshisekedi wa Mulumba, chef historique de l’opposition congolaise et président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de N’Djili. Moulé dans une chemise Bazin bleue ciel et dans un pantalon noir, Etienne Tshisekedi, pétillant de santé, a foulé le sol kinois, accueilli au bas de la passerelle par un comité d’accueil restreint constitué des cadres de la fille aînée de l’opposition politique congolaise, notamment Valentin Mubake (président du Comité national), Me Jean-Joseph Mukendi, Marcel Mbayo et Me Lonji (tous conseillers du leader de l’Udps). Le secrétaire général Rémy Massamba est tout de même arrivé, mais largement en retard.
Il est écrit que, sans solution radicale durable aux tensions interethniques récurrentes dans le Nord- et le Sud-Kivu, la RDC ne connaîtra pas de répit. Le gouvernement central risque de ne réaliser aucun des «chantiers du président» dans les deux provinces, où l’insécurité au quotidien rime avec un permanent conflit identitaire.
Dar es Salaam (Tanzanie) La directrice exécutive de la Conférence Internationale sur les Grands Lacs (ICGLR), Liberata Mulamula, a entamé mardi à Dar es Salaam, un périple visant à amener les dirigeants de la région à ratifier le plus rapidement possible le traité instituant cette organisation.
Mulamula a déclaré que le secrétariat de l’ICGLR ne sera fonctionnel qu’après la ratification dudit protocole par les pays membres ayant signé en novembre dernier le pacte de Nairobi, la capitale du Kenya.
Au moins huit pays membres doivent déposer les instruments de ratification de ce protocole pour permettre au secrétariat de débuter ses activités.
Au cours de son séjour à Dar es Salaam, Mulamula a rencontré le Premier ministre tanzanien, Edward Lowassa et le secrétaire d’Etat à la présidence chargé de la bonne gouvernance, Philip Marmo.
Elle devrait quitter la capitale tanzanienne le même jour pour se rendre en Zambie, dans le cadre de sa tournée des autres pays des Grands Lacs.
L’ICGLR regroupe les pays suivants : Angola, Burundi, Centrafrique (RCA), Ethiopie, Ouganda, Kenya, Rwanda, RD Congo, Soudan, Tanzanie, Zambie.
a utilisé un gros marteau pour écraser une mouche !
Kivupeace
27/05/07
Le Colonel Rugayi chargé de recrutement et mobilisation au sein de la branche armée du PARECO a annoncé la débâcle de l’armée conduite par le Colonel MUGABO. Rappelons que la PARECO est un mouvement politicomilitaire fasciste qui a été créé récemment à Goma et dont les fondateurs, des officiers Mai-Mai et FARDC: Le Colonel MUGABO, NTASIBANGA, LAFONTAINE, BLAISE et KIRIKICHO n’ont comme objectif que l’extermination de l’ethnie Tutsie et la propagation de la haine ethnique, la xénophobie et l’idéologie génocidaire. Ce mouvement avait lancé il y a 10 jours des assauts sur trois positions occupées par la brigade ANC qui attend à être mixé selon les accords de Kigali et deux positions de la brigade mixée Charly stationnée dans le territoire de Masisi.Ces attaques qui avaient fait couler beaucoup d’encres, n’ont pas fait long feu car la contre attaque chirurgicale et foudroyante lancée par l’ANC/CNDP n’a pas laissé le temps à ce mouvement fasciste de naître ; il a été étouffé dans l’œuf.
18 civils ont été massacrés pendant leur sommeil dans les villages de Nyabuluze et de Muhungu, à 7 km au sud de Kanyola, au Sud-Kivu, dans la nuit du 26 au 27 mai dernier. La Monuc condamne ce massacre perpétré par des miliciens des FDLR/Rasta et invite le gouvernement congolais à tout mettre en œuvre pour protéger ses populations, rapporte radiookapi.net
Des députés du Nord et Sud-Kivu, provinces de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) marquée par des violences, ont annoncé lundi la suspension de leur participation à l'Assemblée, en attendant des signes forts du rétablissement de la sécurité.
En lisant les discours incendiaires des députés du Kivu tel que rapportés par le Révélateur, on ne peut que s’attrister pour une raison très simple. Ils font office de haut-parleur, ils sont des instruments des réseaux prédateurs au lieu de se faire instruments de la paix, comme des vrais représentants des intérêts des peuples kivutiens. Les réseaux prédateurs, tous représentés sous la bannière « propre » dite communauté internationale, eux n’ont que faire de la misère que ces mêmes peuples souffrent depuis si longtemps. Et la chose la plus révoltante consiste à les voir utiliser si efficacement des congolais eux-mêmes pour danser à leur rythme sans vraiment affronter les défis que le développement du Congo exige. Ces députés ont raison de dénoncer la table ronde telle que conçue par Denis Kalume, mais leur mérite s’arrête net là.
La convocation d’une table ronde sur le Kivu par le ministère de l’intérieur semble être une démarche en vue d’escamoter les vrais problèmes liés à la sécurité dans cette province devenue cheminée du Congo, un feu immense couvant sur l’étendue du territoire.
BUKAVU (RDC)- Au moins 17 villageois ont été tués samedi soir à l'arme blanche au Sud-Kivu, lors d'une attaque attribuée à des rebelles hutus rwandais dans cette région de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) qui n'avait pas connu depuis deux ans de massacre de cette ampleur.