Le président rwandais Paul Kagame a accusé, samedi à l'occasion de la commémoration du 13e anniversaire du génocide au Rwanda, les Français d'être "venus tuer" des Rwandais dans le cadre de l'opération militaro-humanitaire Turquoise lancée pendant les massacres.
Au moment ou le Rwanda commémore dans l’amertume l’an treize du génocide, la République Démocratique du Congo vit les moments les plus sombres de son histoire devant l’indifférence de la communauté internationale.Il faudra s’attendre dans les jours à venir à une demande de pardon tardive qui proviendra de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Koffi Annan, pour n’avoir pas donner une mission spécifique à ses 17.000 gardiens de paix, affectés plus à la protectiondes personnalités et à la surveillance des édifices publics.Faisant ainsi le contraire de la mission qui est celle de protéger les populations contre le génocide lorsque leur propre gouvernement ne peut pas ou ne veut pas assurer leur défense.
DONNONS UN SENS CONCRET AU PRINCIPE DE LA RESPONSABILITÉ DE PROTÉGER, DÉCLARE BAN KI-MOON EN COMMÉMORANT LE TREIZIÈME ANNIVERSAIRE DU GÉNOCIDE DU RWANDA
L’an dernier, avant d’être nommé Secrétaire général, je me suis rendu au Rwanda pour saluer la mémoire des victimes et rendre hommage aux survivants du génocide. J’ai pu m’entretenir avec ceux et celles qui ont vécu l’un des chapitres les plus noirs de l’histoire de l’humanité. Cela m'a profondément marqué. Chaque jour, depuis que je suis Secrétaire général, je pense à cette tragédie.
Pasteur Bizimungu, premier chef de l'Etat rwandais d'après le génocide de 1994, a quitté la prison de Kigali où il purgeait une peine de quinze ans, après avoir bénéficié d'une grâce présidentielle. Incarcéré en 2004 à l'issue d'un procès que des groupes de défense des droits de l'homme avaient jugé "politique", il avait été reconnu coupable de création de milice, détournement de fonds publics et incitation à la violence interethnique dans un pays encore sous le coup du génocide.
La situation sécuritaire dans la province du Sud Kivu devient très inquiétante au regard de la recrudescence des enlèvements des civils par les éléments des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) connus sous le sobriquet de Rasta. Kemal Saïki, porte-parole de la Mission de Nations Unies au Congo (Monuc) l’a révélé hier au cours du point de presse hebdomadaire au quartier général de Gombe. En l’espace de quelques jours seulement, plus au moins 72 kidnappings ont été enregistrés dans cette partie du pays lors de 14 attaques contre des villages du Sud Kivu. Ces assauts se sont soldés non seulement par des enlèvements, mais aussi par le décès de trois civils et le viol de plusieurs femmes. Les enlèvements des civils par les FDLR/Rasta sont très réguliers autour de la forêt de Nindja. Sept personnes ont été kidnappées dimanche 1er avril au village Kinzi, alors que quatre jours plutôt treize autres avaient été relâchées après leur enlèvement. Selon Saïki, plusieurs personnes blessées lors des tentatives d’enlèvements ont été internées à l’hôpital de Walungu. « L’appât du gain est à la base de ces rapts. C’est inadmissible », a-t-il déploré, tout en promettant de déployer deux bases mobiles opérationnelles pour contrer ces enlèvements. Et d’ajouter qu’en concertation avec les Forces armées de la RDC (Fardc), la Monuc tentera de gêner l’action de ces bandes armées.
Le ministère public a requis mercredi la peine de mort contre les cinq accusés de l'assassinat d'un journaliste congolais, abattu avec son épouse en novembre 2005 à Kinshasa, a annoncé jeudi l'organisation locale de défense de la presse Journaliste en danger (JED).
Ces statistiques concernent la période allant de décembre 2006 jusqu’à ce jour. Aucun de décès n’est encore enregistré, mais l’antenne PEV (Programme élargi de vaccination) du secteur de Lubero-Butembo appelle la population au respect du calendrier vaccinal, rapporte radiookapi.net
Le nouveau représentant de l’Union Européenne dans les Grands Lacs, Mr Roeland Van De Geer a dit aux journalistes à Kigali le week-end dernier que son organisation veut faire du lobbying pour un renforcement de la MONUC en RDC. Il est convaincu que c’est la solution qui neutraliserait les groupes de rebelles qui déstabilisent la région. Il pense qu’il faut améliorer la capacité de la MONUC afin de lui permettre d’affronter les groupes rebelles. Cette initiative, selon lui, devrait inclure de la pression politique, diplomatique et militaire contre les insurgés dans différents secteurs de la région et de toute la RDC. Continue reading →
Aucun mandat d'arrêt n'a été lancé en République démocratique du Congo contre l'opposant Jean-Pierre Bemba, accusé de haute trahison par le gouvernement à la suite des violents affrontements du mois dernier à Kinshasa, a affirmé mardi le procureur de l'Etat.
Ce 26 mars 2007, le destin a donné le dernier coup de sifflet de l’ultime partie que livrait le footballeur Jean Kembo, surnommé Pépé Kembo ou Monsieur But par la presse sportive, devenu en 1971, par la magie du recours à l’authenticité, Kembo Uba Kembo.
C’était un poison des gardiens de but, un terrible enquiquineur des goal-keepers (comme on les appelait dans les années 60 et 70), un footballeur rusé donc forcément un buteur racé qui fit souvent le bonheur de son équipe le V. Club et de l’équipe nationale Les Léopards.