Colette Braeckman
25/04/07
Tout s’est joué dans un mouchoir de poche. A l’époque, tous ceux qui comptaient à Kigali habitaient le quartier résidentiel de Kyovu, au cœur de la ville. Le 7 avril 1994 cependant, les messages se croisaient « je ne sais pas où on nous emmène » disait le lieutenant Lotin, « ils ont disparu » constatait le colonel Marchal, le commandant du secteur de Kigali, « je n’ai rien vu à l’intérieur du camp Kigali » assurait le major Maggen, qui, aux côtés du général Dallaire et passa devant le principal camp militaire de la ville…