C'est quasiment chose acquise. Deux généraux assignent l'Etat belge. Selon toute vraisemblance, l'Etat rwandais devrait se constituer partie civile à l'occasion du procès, devant la cour d'assises de Bruxelles-Capitale, du major rwandais Bernard Ntuyahaga, accusé de l'assassinat des dix para-commandos belges tués le 7 avril 1994, à Kigali, mais aussi d'une série d'autres homicides commis dans le cadre du génocide rwandais, à Kigali et à Butare, où il avait été envoyé par son gouvernement en juin 1994.
Jean-Pierre Bemba est finalement sorti du pays. Direction : le Portugal, où l’ex-vice-président dispose d’un coquet pied-à-terre. Mais rien ne permet de dire que le chairman nous reviendra de sitôt : ni les conditions posées pour son séjour, ni sa sécurité personnelle à son retour, ni encore moins les pressions sur sa famille politique.
Provisoirement, sans doute, l’aspect judiciaire semble avoir été mis entre parenthèses. Cela devenait ardu et l’opinion n’était pas toujours prête à accepter de voir la justice achever le boulot que les affrontements des 22 et 23 mars n’ont pas été en mesure de finir. Il eut fallu, notamment, attendre que le Parquet lance une réquisition d’information. Ensuite, l’étape de l’inculpation avant la demande de la levée de l’immunité parlementaire. Bref, la patate devenant soudain trop chaude, il fallait dans l’urgence sauver la face de tout le monde et organiser une sortie honorable pour chacun des acteurs. Résultat : mercredi matin, JP Bemba Gombo prenait son B 727 privé pour rejoindre le Portugal. Après 15 jours d’une partie de ping-pong à trois entre les gouvernements congolais, portugais ainsi que le chairman du MLC, c’est le président du Bureau provisoire du sénat qui a signé l’autorisation de sortie. Officiellement pour raison de santé. JP Bemba a ainsi devant lui 60 jours pour soigner sa jambe malade, dont la fracture remonte à l’année dernière. Mais le gouvernement de Lisbonne n’a accepté de l’accueillir qu’à la condition qu’il n’exercerait durant tout son séjour aucune activité politique sur le sol portugais.
Trois agents de la Miba ont été assassinés par des creuseurs opérant dans le polygone minier appartenant à cette société. La situation est jugée très grave par les autorités du pays, alors que le mouvement politico-militaire de libération du Grand Kasai donne de la voix pour encourager le peuple kasaïen à multiplier ce genre d'actions qui, à en croire son président, le Révérend Julien Ciakudia, symbolisent sa libération.
Le constat a été fait depuis mardi. Ce sont des éléments de la police nationale congolaise qui ont pris le contrôle du bâtiment abritant le quartier général du Mouvement de Libération du Congo, le parti de Jean-Pierre Bemba, rapporte radiookapi.net
Il a été signé mercredi entre le gouvernorat de province et les exploitants forestiers industriels. Ces derniers se sont engagés à payer régulièrement les taxes d’évacuation de bois et à respecter leurs cahiers de charge vis-à-vis des communautés de base. Pour sa part, le gouvernorat de province se dit prêt à leur assurer la sécurité, rapporte radiookapi.net
500 réfugiés congolais environ sont arrivés de Tanzanie ce jeudi matin à Kalemie. Le rapatriement volontaire de ces réfugiés est assuré par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, HCR. L’organisme international a affrété un bateau tanzanien pour ce rapatriement, rapporte radiookapi.net
Le Ministre Belge des affaires étrangères, Karel De Gucht a terminé sa visite de travail en République démocratique du Congo. Avant de s’envoler vers Lubumbashi, Karel De Gucht a rencontré différentes autorités congolaises parmi lesquelles, le Chef de l’Etat Joseph Kabila, le Président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, le Premier Ministre Antoine Gizenga. Dans son point de presse tenu hier soir à l’hôtel Memling, M DE Gucht a indiqué qu’il est venu au Congo afin de décrisper le climat politique d’après élection.