Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba dénonce les tracasseries, pillages et autres violations des droits de l'homme dont sont victimes ses membres de la part des forces de l'ordre. Et ce, depuis les événements sanglants du 22 et 23 mars derniers à Kinshasa. Son secrétaire exécutif national l’a fait savoir à travers un communiqué remis à radiookapi.net
L’ancien vice-Président de la République accuse les professionnels des médias congolais d’avoir joué un rôle incitatif à la bataille lors des affrontements des 22 au 23 mars et, passe sous silence la sonnette d’alarme tirée par la presse, notamment le communiqué de JED.
Voici cinq semaines que le gouvernement Gizenga a été investi et des signes de décrochage sont visibles face au récent développement de la situation sociopolitique en RDC. Massacres du Bas-Congo, affaire Kahemba, affrontements des 22 et 23 mars, chasse à la sorcière au sein de l’opposition politique, dossier sécuritaire à l’Est dont les menaces faites par Kampala d’user de son droit de poursuite des rebelles ougandais logés en RDC : rien ne perturbe le Patriarche face à cette quadrature du cercle qui menace l’avenir du pays. Cette attitude flegmatique devant la maison qui brûle est la seule pouvant éviter à notre Pays des ennuis de santé car, à son age, l’apathie reste l’unique réflexe pour pouvoir mieux jouir de son actuel statut de "Golden-elder" (vie doré d’unaïeul).