Les informations à la Une de ce mardi le 13 mars 2007 font état de l’arrestation de l’ex-Vice-président de la République, Marina Barampama par les services de la Documentation Nationale. Le mandat d’arrêt de Mme Marina Barampama l’accuse d’avoir porté atteinte à la sécurité intérieure du pays, avait été signé la semaine dernière par un haut responsable de la Documentation Nationale. Elle aurait refusé de se présenter d’elle-même à ces services.
L’Angola rejette les accusations selon lesquelles les forces de police de ce pays ont foulé « le moindre morceau sur la terre congolaise ».
L’Angola rejette catégoriquement les accusations de la RDC concernant l’occupation de 11 localités dans le territoire de Kahemba, dans la province du Bandundu, considérant qu’il s’agit d’un malentendu déplorable. Pour le ministre angolais des Relations extérieures, Joao Bernado Miranda, il s’agit d’une incompréhension, les différentes déclarations des autorités congolaises ont été faites sans un minimum de discernement, malgré des réunions qui ont eu lieu entre les autorités des deux pays.
Maintenant que les choses se clarifient, l’information relative à l’occupation d’une partie du territoire de la République Démocratique du Congo par les troupes angolaises apparaît comme une tempête dans un verre d’eau.
Après la descente sur le terrain à partir de Dundo (chef-lieu de la province de Lunda Norte, Angola), dans le cadre de la commission mixte RDC-Angola pour vérifier les allégations de l’incursion de l’armée angolaise sur le sol congolais, les députés du Kwango ont fait le constat suivant en six points : Primo : 11 villages du territoire de Kahemba (Shakadiata, Shahono, Shahingi, Kabengele, Shamufuka, Kambangunzi, Tshakala, Shayimbwanda, Shahidi, Kalumbandi et Shashindingi) sont occupés ; Secundo : des éléments lourdement armés de la police angolaise y sont présents avec des matériels militaires de transmission autour des bivouacs militaires à côté d’une borne datée de 1972 ; Tertio : une piste d’atterrissage pour hélicoptères y a été aménagée et le drapeau angolais est hissé ; Quarto : le terrain en lui-même offre le spectacle d’avoir été le théâtre d’intenses activités et de grands travaux de déblayage récents ; Quinto : les occupants des villages sus-évoqués ont été déplacés de force pour être repoussés davantage à l’intérieur du territoire congolais, abandonnant derrière eux leurs biens et en s’exposant à la famine, à des maladies diverses, à la déperdition scolaire et à toutes sortes de calamités dans la brousse ou la forêt; Sexto : des hommes et des femmes déplacés de leurs villages sont sortis de la brousse pour se confier à la mission conjointe et ont déclaré ce qui suit :
La publication du gouvernement de coalition fort de 60 personnes a suscité et suscite encore des réactions diverses à travers le pays de Lumumba. Non seulement que Kabila et Gizenga n’ont pas tenu compte de l’état des finances du pays qui est fort critique constatent les observateurs de la scène politique congolaise, mais plus grave, ils n’ont pas tenu compte de la géopolitique chère aux congolais depuis des décennies.
Cette localité du territoire de Rusthuru est restée déserte ce lundi. Sa population, évaluée à plus de 10 mille habitants, a fui la fusillade après l’embuscade dans laquelle s’est retrouvée vendredi dernier le colonel Makenga, commandant de la brigade « Bravo » basée dans cette contrée, rapporte radiookapi.net
Le territoire national congolais est sous occupation étrangère depuis plus d’un mois déjà. Les informations en provenance des diverses sources se recoupent et se contredisent en même temps, mais toutes confirment l’occupation des plusieurs localités du territoire de KAHEMBA dans la province de Bandundu par l’armée régulière angolaise sur une étendue d’environ 20km à l’intérieur de la RDC. Aujourd’hui la simple occupation du territoire national par quelques policiers angolais, à en croire le gouvernement congolais, s’est transformée en une véritable invasion de l’armée angolaise traduisant ainsi, clairement, des prétentions territoriales de la République d’Angola sur l’espace territorial de la RDC.
* Pour son premier Conseil, le gouvernement par la voix du Président de la République a promené devant les ministres et Vice-ministres la carotte et le bâton.
* Convaincu qu’ils sont tous des nationalistes éprouvés, le chef de l’Etat a insisté sur la déontologie et un comportement exemplaire des ministres de la troisième République.
Il est inutile de continuer à chercher des solutions miracles pour sauver le Congo (Zaïre), la seule solution est de soigner ce grand malade en s’attaquant directement au virus qui mine ce pays depuis la libéralisation par le régime Mobutu de l’exploitation artisanale du diamant en premier lieu et d’autres minerais par la suite, y compris ceux stratégiques (Uranium, Cobalt).Apres les massacres de Katekelayi (Kasaï Oriental), la dictature trouva mieux de libéraliser l’exploitation des minerais précieux, condamnant de ce fait toute une génération à vivre de cette exploitation artisanale.Cette mesure véritable virus servira à enrichir une minorité, la majorité de la population abandonnant l’école et l’exploitation agricole.A voir de près le Marechal Mobutu ne cherchai pas le bien être de la population en prenant cette mesure hâtive.Se trouvant sous pression de l’Occident pour démocratiser le pays en confiant la gestion à une personne intègre, il préféra freiner l’élan intellectuel du Grand Kasaï, contestataire de son régime et se vengea sur De Beerspour le lâchage du pouvoir qu’il incarna depuis plus d’une vingtaine d’années.
L’Eglise catholique romaine de la République démocratique du Congo (RDC) continue de ne ménager aucun effort pour s’impliquer davantage dans la bonne marche de la démocratie pour éviter le pire. Après les prélats de la province ecclésiastique du Bas-Congo qui ont formulé des recommandations aux institutions élues de la troisième République à la suite des incidents malheureux survenus dernièrement dans leur province, aujourd’hui, c’est au tour de ceux de Lubumbashi de tirer la sonnette d’alarme pour fustiger les comportements peu démocratiques et égoïstes de certains décideurs. Et cela dans une mise en garde leur lancée.