Le président rwandais Paul Kagame souligne dans un entretien accordé au Times son amertume vis-à-vis de la France, et déclare espérer que son pays rejoigne le Commonwealth.
"Il y a de nombreux avantages pour nous à rejoindre le Commonwealth – culturels, économiques, politiques", explique Kagame.
Accusée de complicité de génocide, Agathe Habyarimana est poursuivie en France. Cela lui pendait au nez depuis des années. Une plainte pour «complicité de génocide» et «complicité de crimes contre l'humanité» a été déposée hier au tribunal d'Evry contre Agathe Kanziga, veuve Habyarimana. La plainte a été déposée par Mes Laval et Dechaumet, au nom du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, une association représentant les victimes du génocide rwandais dans lequel 800 000 Tutsis et opposants hutus ont trouvé la mort, d'avril à juillet 1994.
Incroyable mais vrai ! Les amateurs du cinéma assiste ce dernier temps à un étrange tournage d’un film qui est le contraire de celui qui a récolté un grand succès grâce à son thème sur le génocide rwandais.Le nouveau film n’a qu’un seul acteur avec quelques tireurs de ficelles qui ne veulent pas de la paix au Rwanda. La tête d’affiche se veut être Paul Rusesabagina, hier protecteur des 2000 familles Tutsi à l’hôtel milles collines lors du génocide en 1994.Depuis un certain temps, il sillonne les capitales occidentales à la recherche d’une aide pour soi disant les enfants orphelins du Rwanda (il possède un orphelinat fictif) mettant en doute dans ses présentations l’histoire qui a fait vendre son film. Il va même plus loin dans ses dires, affirmant que le parti qu’il vient de créer serai d’après lui prêt à prendre les armes contre le pouvoir en place à Kigali (speech à Bruxelles).
Un nombre important d’activités ont été mises en évidence dans le rapport d’étape sur la mise en œuvre du Programme d’action du MAEP au Rwanda, pendant la période allant de juin à décembre 2006.
Le rapport a été produit par la Commission nationale du MAEP du Rwanda, pour soumission au 6ème Forum RAP d’Addis Abeba, en Ethiopie, le 28 janvier 2007
Le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda) a récusé le 23 novembre dernier la demande du juge Bruguière d’inculper le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé ainsi que huit personnes de son état-major pour l’assassinat de son prédécesseur, Juvénal Habyarimana et de trois Français membres de l’équipage (le 6 avril 1994). Cette demande bafoue l’indépendance de la justice dans la mesure où, depuis le génocide perpétré par les tenants du régime d’Habyarimana après son assassinat, de nombreuses plaintes de Rwandais à l’encontre d’exactions de génocidaires réfugiés en France ainsi que de militaires français impliqués n’ont pas été instruites par les tribunaux de notre pays.
Le second, qui a rompu les relations diplomatiques avec la France, a reçu l’année dernière la visite du premier qui accuse le régime de Jacques Chirac de soutenir la rébellion qui occupe la moitié nord de son pays depuis bientôt 5 ans. Pour certains observateurs, ce rapprochement cache bien un deal entre les deux hommes. Kagamé aurait proposé à Gbagbo de l’aider dans le domaine de la sécurité. Dans une interview publiée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, Paul Kagamé a démenti cette information. « N’importe quoi. Pure imagination », a répondu le président rwandais. Mieux, il a indiqué que son objectif n’est pas d’être un modèle ou une référence pour tous ceux qui dénoncent la politique française en Afrique. « Ce n’est pas notre objectif. Nous agissons en fonction de nos propres intérêts et de nos propres motivations. Le président Gbagbo est venu à Kigali comme il est allé dans bien d’autres pays », a-t-il déclaré. Quelques mois après la visite du chef de l’Etat ivoirien à Kigali, des journalistes ivoiriens ont séjourné au Rwanda. A leur retour au pays, de grands reportages et interviews sur le génocide et l’implication de la France dans les massacres ont été diffusés par la première chaîne de la télévision ivoirienne et des quotidiens proches de la Présidence.
La Banque européenne d'investissement a signé ce jour, à Kigali, deux contratsportant sur des lignes de crédit ; le premier, de 7 millions d'EUR, est conclu avec la Banque rwandaise de développement (BRD) et le second, de 3 millions d'EUR, avec la Banque commerciale du Rwanda (BCR).
Le Rwanda est l’un des pays qui composent la Communauté Internationale qui, d’habitude était rarement à la une de la presse internationale. Depuis 1994, quand il est évoqué par des étrangers, c’est, généralement, pour faire référence à la tragédie qui l’a touché à partir d’avril – juillet 1994. Cette tragédie c’est le génocide qui, en seulement trois mois, a emporté plus d’un million de personnes et, par la suite, occasionné des conséquences variées et incommensurables, au Rwanda et même dans la région de l’Afrique des grands lacs .
Le président rwandais Paul Kagame a indiqué mercredi dans un entretien à la BBC qu'il accepterait de collaborer à une enquête internationale sur la mort de l'ancien président Juvenal Habyarimana, qui avait précédé le déclenchement du génocide de 1994.
M. Kagame est soupçonné par le juge français Jean-Louis Bruguière de «participation présumée» à l'attentat contre l'avion de M. Habyarimana, le 6 avril 1994.
Kigali a rompu fin novembre ses relations diplomatiques avec Paris après que M. Bruguière eut recommandé de poursuivre M. Kagame devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qui siège à Arusha.