El Memeyi Murangwa

 18/02/07                                                                                                                                                                    Décidément la partie orientale de la République Démocratique du Congo semble être poursuivi par un signe indien.  Comme si les razzias des Interahamwe ne suffisaient pas, la famine frappe déjà le Sud Kivu.  Après les dernières pluies diluviennes et les inondations, les agriculteurs de cette partie du pays désespèrent sur la quantité et la qualité de leurs récoltes.  Les plantations d’haricots semblent les plus frappées.  Un agronome de la chefferie de Kabare estime une réduction nette de 70% sur la récolte de cette denrée alimentaire, nourriture de base de la population Congolaise.  Dans les deux pays voisins, partenaires de la RDC dans la CEPGL, l’heure est à la mobilisation des aides.

Les gouvernements du Burundi et du Rwanda s’investissent déjà dans la mobilisation des ressources nécessaires pour endiguer ce fléau qui déjà compte ses morts.  Le gouvernement devra sans tarder se mettre au travail en déclarant cette partie du pays zone sinistrée pour que les organisations humanitaires spécialisées dans la lutte contre la famine se mettent déjà au travail.  Les nouvelles autorités provinciales continuent de fêter leurs victoires aux dernières élections sans alerter l’opinion pour une solidarité nationale à l’ egard des populations en danger.  Le silence des dirigeants provinciaux à ce sujet lors de la dernière visite du Président Joseph Kabila Kabange, devait interpeler le gouvernement central qui sans tarder doit dépêcher une mission d’inspection dans la province pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par ces inondations.  Entretemps l’heure est grave à Bukavu et ses environs ou les familles se contentent d’un seul repas tous les deux jours.   

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