Ange Michel Murangwa
02/26/10
Le 18 Février 2010, le territoire de Kole (Kasaï Occidental) aurait été le théâtre des pillages et de viols sans précédent rapporte la communauté des Bankutshu de Kinshasa. Les faits sont confirmés par des sources proches des Sœurs Religieuses en charge de l’hôpital territorial.
A ce jour, écoles, marchés et bureaux administratifs seraient désertés par la population qui se cacherait dans la forêt fuyant les exactions de la Police locale et celui d’un contingent de 30 policiers venu en renfort de Lodja.
Pus de 150 maisons auraient été brulés et il ya fort à craindre que de nombreux enfants et personnes handicapées aient péris dans ces incendies criminelles.
En dépit des efforts fournis par la communauté internationale pour former les éléments de l’armée et de la police, il ya fort à craindre que les populations Congolaise resteront longtemps sujette à ce genre d’exactions. Sous Mobutu les Chinois ont formés les Kamanyola, des commandos ont été encadrés par des français, nombreux officiers ont fréquentés les académies militaires en occident. Pour quel résultat s’interrogent aujourd’hui les Congolais. C’est à croire que notre armée n’est formée et n’existe que pour mater la population qu’elle est sensée protéger.
Faisant allusion à ce qui se passe dans le Kivu, ou les Interahamwe rwandais continuent de semer la mort et la désolation malgré une forte présence de l’armée encadrée par des forces onusiennes, Kalondji Mudingayi de l’Udps n’a pas trouvé d’autres mots pour décrire la situation qui prévaut au Congo : « Il se pourrait que nous accusions à tord Paul Kagamé du Rwanda et les Etats-Unis d’œuvrer pour la balkanisation du pays. Nous devrions plutôt ouvrir nos yeux à la réalité : Tshishi tshidia lukunda tshidi munda mwa lukunda (*)
(*) le ver qui ronge le haricot est dans le ventre du haricot.
© VirungaNews