Yearly Archives: 2008

Les soldats congolais à l’école du commando sous supervision belge.

Belga

10/12/08

 

fardc_in_wig.jpgPerchés à 25 mètres en haut d'un château d'eau, une cinquantaine de militaires congolais regardent un de leurs camarades descendre le long d'une corde raide, sous l'oeil vigilant d'un instructeur belge prêt à parer à toute éventualité.

Formation de "para"

La Belgique entraîne depuis octobre la première Force de réaction rapide (FRR) de la République démocratique du Congo (RDC), qui devrait fournir en 2010 à l'armée congolaise douze bataillons de 600 à 700 hommes chacun. "Close-combat" (combat à mains nues), saut d'obstacles, prise de cordes: chaque jour, les unités en formation à l'Académie militaire de Kananga, dans la province du Kasaï Occidental (centre), enchaînent les exercices de type commando, notamment sur le site des chutes Katende.

"Brigades intégrées"

Impliquée dans l'entraînement de l'armée congolaise depuis décembre 2003, l'ex-puissance coloniale belge a déjà participé avec l'Afrique du Sud à la mise en place de six "brigades intégrées", qui absorbent des combattants des anciens mouvements rebelles.

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RDC: La Belgique se dit prête à envoyer des soldats.

Belga

10/12/08

 

soldat_belge.jpgLa Belgique, qui tente toujours de convaincre ses partenaires de l'UE d'envoyer une mission en République démocratique du Congo (RDC), serait prête à participer à une telle force à hauteur de 400 à 500 hommes, a assuré mercredi le ministre belge de la Défense Pieter De Crem.

Selon M. De Crem, la Belgique pourrait engager "de 400 à 500" militaires dans une "force relais" demandée par l'ONU pour épauler sa mission en RDC, la Monuc, dans l'attente des 3.000 Casques bleus supplémentaires prévus pour épauler les 17.000 déjà présents sur le terrain.

"Il faudra libérer des moyens budgétaires supplémentaires", a précisé M. De Crem, cette opération n'ayant pas été prévue au budget.

Le gouvernement belge a dégagé des moyens la semaine dernière pour un renforcement de la Monuc, mais uniquement via des équipements supplémentaires (deux avions de transport C-130 et jusqu'à quatre hélicoptères Agusta A109), pas par des troupes.

Le chef de la diplomatie belge Karel De Gucht, qui plaide en vain depuis plusieurs semaines pour la mise sur pied d'une force relais européenne de 2.500 à 3.000 soldats, s'est montré mercredi plus confiant.

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RDC: la rébellion veut quitter les discussions de Nairobi.

AFP

10/12/08

 

olusegun_obasanjo_121008.jpgLes négociateurs de la rébellion congolaise de Laurent Nkunda ont indiqué mercredi soir vouloir quitter les pourparlers entamés à Nairobi avec le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC), mettant en cause l'impartialité de la médiation.

"Nous ne pouvons pas continuer à siéger avec une médiation qui a pris parti", a déclaré le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bertrand Bisimwa.

"Nous préférons rentrer pour nous occuper des souffrances de notre peuple", a-t-il ajouté dans un entretien téléphonique avec l'AFP à Kinshasa. "Nous sommes en train de saisir notre direction politique pour qu'elle avalise notre décision de rentrer."

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RDC: les rebelles accusent le médiateur de partialité et claquent la porte

AFP

10/12/08

 

r._abandi_and_b._bisimwa.jpgLa rébellion de Laurent Nkunda a annoncé mercredi vouloir quitter les discussions avec le gouvernement congolais, trois jours après l'esquisse d'un dialogue visant à sortir du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC)

"Nous ne pouvons pas continuer à siéger avec une médiation qui a pris parti", a déclaré le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bertrand Bisimwa depuis Nairobi.

"Nous préférons rentrer pour nous occuper des souffrances de notre peuple", a-t-il ajouté dans un entretien téléphonique avec l'AFP à Kinshasa. "Nous sommes en train de saisir notre direction politique pour qu'elle avalise notre décision de rentrer."

Un peu plus tôt, le médiateur de l'ONU, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, avait évoqué un "blocage" des négociations dû à "deux difficultés" dans les rangs de la rébellion.

"Premièrement, le CNDP continue de demander des discussions sur ce qu'il estime être les défis auxquels le pays dans son ensemble est confronté" et pas seulement sur le conflit dans la province déchirée du Nord-Kivu (est), avait-il expliqué.

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RDC: Mort du Professeur Ernest Midagu Bahati.

VirungaNews

09/12/08

 

necrologie.jpgLe Nord-Kivu vient une fois encore de perdre un de ses dignes et honorables fils en la personne du Prof. Erneste Midagu Bahati.

Décédé ce dimanche 6 décembre aux cliniques Universitaires de Kinshasa de suite d'une longue maladie. Midagu a eu une carrière politique et socio-professionnelle digne au service de la Nation Congolaise.

Originaire du Territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu, le prof Midagu avait décroché un doctorat en droit privé à l'Université Catholique de Louvain en 1987 où il était boursier du gouvernement Congolais après beaucoup d'années d'assistanat à  la faculté de Droit de l'UNIKIN.

Nationaliste et éducateur, le prof Midagu a réellement rendu ce que la nation Congolaise avait investi en lui. C'est ainsi qu'il entreprit d'enseigner à temps plein à la faculté de Droit de l'Unikin où il occupa des responsabilités académiques jusqu' à en devenir son administrateur de budget.

Doyen honoraire de la faculté de Droit de l'ULPGL-Goma sa ville d'origine, il avait formé tant à  l'UCB-Bukavu qu'à  l'université de Graben Butembo pour ne citer que sa province au delà des autres institutions académiques à  Kinshasa et ailleurs.

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L’Ouganda accuse la RDC de ne rien faire pour pourchasser le rebelle Kony.

AFP

09/12/08

 

L'Ouganda a accusé mardi les autorités de Kinshasa de ne rien faire pour pourchasser Joseph Kony, le chef des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui se cacherait dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC).

La vice-ministre ougandaise de la Défense Ruth Nankabirwa a déclaré à l'AFP qu'il était de "la responsabilité" du président congolais Joseph Kabila "de faire en sorte qu'aucune force négative n'opère dans son pays".

"La LRA est une force négative. Pourquoi sont-ils là sans être pourchassés?", a-t-elle demandé.

La LRA de Joseph Kony s'est battue pendant vingt ans contre contre les autorités de Kampala, lors d'une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et près de deux millions de déplacés.

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Invoqué par l’abbé Malu-Malu, le fantôme du programme Amani plane sur les assises de Nairobi.

El Memeyi Murangwa

09/12/08 malu_malu_goma.jpg                                                                                                              

Jusqu’au boutiste l’abbé Malu-Malu s’est faufilé dans la délégation gouvernementale pour faire croire à l’opinion nationale que les négociations actuelles qui se déroulent à Nairobi se font dans le cadre du programme Amani. 

Revenant fraichement de  Bruxelles ou il a eu à vivre le refus de l’Europe à envoyer une opération Artémis-bis, le politico-religieux qui soutient de tout cœur la solution militaire de Joseph Kabila, cherche par sa présence à semer le doute et la confusion. 

L’histoire du Congo est riche  en anecdotes  sur des diseurs des bonnes nouvelles et autres marabouts qui ont eu difficile à arrêter le vent de la perestroïka qui souffla ardemment sur les trônes des dictateurs en 1990.  

Le Marechal Mobutu abandonné par ses ancêtres se tourna vers M. Kebe, le marabout de Dakar(Sénégal) pour protection et longévité au pouvoir. L’ancien chantre du Mobutisme-Kabilisme, le “Pasteur” Dominique Sakombi Inongo le relate parfaitement bien dans “Mobutu, Roi du Zaïre”. 

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RDC: rébellion et gouvernement discutent du cadre des pourparlers.

Belga

09/12/08

 

bertrant_bisimwa.jpgLa rébellion congolaise de Laurent Nkunda et le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) ont entamé mardi leur deuxième jour de pourparlers directs, consacrés jusqu'ici aux questions de règlement et de forme, a-t-on appris auprès de l'ONU et de la rébellion.

La rencontre entre les deux délégations, qui se déroule à huis clos depuis lundi, s'est ouverte mardi vers 11H45 locales (09H45 HB) au siège des Nations unies dans la capitale kényane, en présence du médiateur de l'ONU dans la crise et ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, a indiqué un porte-parole de l'ONU, Jens Laerke, précisant que les débats portaient sur le cadre des pourparlers.

Interrogé mardi par l'AFP, Bertrand Bisimwa, porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, rébellion) a indiqué que la journée de lundi avait été consacrée "à établir un règlement intérieur pour de futures négociations".

"Nous devons reprendre (mardi) les discussions sur la forme. Nous n'avons pas commencé à débattre sur le fond", a-t-il dit.

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“Le retour des FDLR”, “Les FDLR haussent le ton”…

Hinga Bugabo

09/12/08

 

interahamweandfrench.jpgLes titres en forme de trompe-l'oeil se succèdent dans la presse kinoise, avec leur panache de fumée factice à la gloire d'un ramassis de tueurs d'enfants en série: les FDLR.

Comme on aime se faire peur avec des riens au Congo! Les FDLR menacent? Ils haussent le ton. Les FDLR éructent une obscénité quelconque du fond du royaume sur lequel ils règnent depuis 15 ans en terrorisant des populations congolaises dont le sort n'a jamais troublé le sommeil de Kabila ni de ses opposants transis de nationalisme verbal dans les bars de Kinshasa ou de Bruxelles? Les titres proclament: FDLR, le retour. Comme dans une mauvaise série de films d'horreur pour enfants…

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RDC : les médiateurs appellent au compromis.

Reuters

09/12/08

 

b._mpaka_and_o.obasanjo.jpgLes médiateurs dans la crise en RDC ont invité hier les rebelles de la province du Nord-Kivu et le gouvernement de Kinshasa au compromis, à la faveur d'une première rencontre en face-à-face pour tenter de désamorcer des tensions qui menacent de dégénérer en nouvelle guerre régionale.

Les diplomates ont accueilli avec un optimisme prudent la rencontre de Nairobi, pour laquelle ni le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, ni le général Laurent Nkunda, chef des rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), n'ont fait le déplacement.

«Je vous en prie, ne laissez pas tomber l'Afrique. Ne laissez pas tomber votre pays […] Que ceci soit le début de la fin», a plaidé le ministre kényan des Affaires étrangères, Moses Wetangula, avant le début des discussions.

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