A Rugari, "tout est calme, sauf imprévu", lance un soldat des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC), quelques heures après des tirs d'éléments insurgés postés sur les collines surplombant cette localité du Nord-Kivu (est).
Mardi, "des civils sont allés chercher des pommes de terre sur les collines. Les hommes de Nkunda ont tiré, pour les empêcher d'y aller", explique l'adjudant Alexis Wetshi, de la 9e brigade des FARDC.
En octobre, les forces armées congolaises déployaient plus de 20.000 hommes au Nord-Kivu, avec la ferme intention d'en finir avec les 4.000 militaires du général Laurent Nkunda, défenseur des Tutsis congolais.
On allait voir ce qu'on allait voir : en octobre, les forces armées congolaises avaient déployé plus de 20.000 hommes au Nord-Kivu, avec la ferme intention d'en finir une fois pour toutes avec les 4.000 militaires se réclamant du général Laurent Nkunda, qui se présente comme le défenseur des Tutsis congolais. En réalité, soumis à de fortes pressions internationales, le président Kabila a dû surseoir à l'offensive, accepter que les Etats-Unis envoient un observateur à Goma et modifier ses priorités : à Nairobi, un accord signé le 8 novembre avec le Rwanda et garanti par les Américains prévoit le désarmement et le rapatriement des combattants hutus des FDLR, (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), avec le 1er décembre comme date butoir.
Les populations civiles congolaises sont, elles, prises entre deux feux : les actions militaires du général N'Kunda ont provoqué le déplacement de plus de 350.000 civils, abrités dans des camps pris en charge par la communauté internationale et qui ont déjà été attaqués et pillés à plusieurs reprises. Pendant ce temps, dans les collines et les forêts du Nord et du Sud-Kivu, les miliciens hutus, Rastas ou FDLR, se livrent à des atrocités contre les paysans congolais, qu'ils chassent de leurs terres et dont ils violent et mutilent les femmes avec une rare cruauté.
Refusant de faire incorporer ses hommes par la nouvelle armée congolaise et de les voir ainsi dispersés sur l'ensemble du territoire, le général Laurent Nkunda défie l'autorité de l'État et pose des conditions politiques à son éventuel ralliement : il exige, entre autres, le rapatriement de 40.000 Tutsis congolais qui se trouvent dans des camps situés au Rwanda et en Tanzanie. L'opinion publique congolaise considère que la neutralisation de Nkunda représente une priorité, et est prête à accuser le président Kabila de laxisme ou de complaisance face aux pressions internationales. En revanche, pour Kigali, il importe de mettre hors d'état de nuire les combattants hutus des FDLR, accusés d'occuper les positions reprises par les forces gouvernementales ou abandonnées par Nkunda, ce qui rapproche dangereusement de la frontière rwandaise ces opposants radicaux, qui exigent un dialogue politique comme préalable à leur retour au pays.
En fait, malgré les élections et la stabilisation de l'ensemble du pays, les populations du Kivu sont toujours victimes de la guerre que les Rwandais, Hutus d'un côté, Tutsis de l'autre, se livrent sur leur territoire, entretenant un désordre qui permet l'exploitation anarchique des ressources minières exportées sans taxes vers les pays voisins et l'occupation de terres très convoitées.
Les deux groupes antagonistes bénéficient d'appuis à l'intérieur même du Congo : les Hutus ont quelques fois combattu aux côtés des forces gouvernementales et des Mai Mai, et exigent que l'on tienne compte des « services rendus ». Dans leurs rangs se retrouvent des hommes qui ont participé au génocide de 1994, ainsi que des jeunes qui ont grandi en exil et partagent l'idéologie extrémiste. S'y ajoutent des Hutus venus du Rwanda : les uns ont traversé la frontière pour fuir les tribunaux « gaçaça » (tribunaux populaires traditionnels), d'autres sont des prisonniers libérés. Et parmi ces derniers, il ne serait pas étonnant de découvrir des « infiltrés » ayant gardé le contact avec Kigali et menant des actions particulièrement atroces, mises ensuite sur le compte des FDLR afin de torpiller toute idée de dialogue avec eux…
Quant aux hommes de Nkunda, ils comptent dans leurs rangs des démobilisés de l'armée rwandaise et de jeunes Tutsis nés au Kivu, mais ils sont également assurés de divers soutiens politiques et militaires : des commerçants du Kivu les financent, redoutant que la paix et le rétablissement de l'autorité de l'État leur fassent perdre les privilèges acquis durant les années de guerre, des éleveurs (congolais mais aussi rwandais) présents dans le Masisi redoutent de perdre leurs troupeaux et, surtout, d'anciens responsables du RCD Goma (le mouvement rebelle naguère soutenu par Kigali) estiment n'avoir pas une place suffisante dans les institutions nationales et utilisent le général déchu comme un moyen de pression politique sur Kinshasa. Une attitude dangereuse pour les Tutsis congolais dans leur ensemble, car elle nourrit les soupçons à l'égard de leur loyauté sinon de leur nationalité…
Le dimanche 25 novembre dernier, les congolais se sont réveillés avec un nouveau gouvernement sur le dos. Ce gouvernement était attendu depuis début septembre, comme l’avait déclaré Joseph Kabila lui-même lors de l’entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique. De début septembre, c’est en fin novembre que le remaniement vient d’avoir lieu, ce qui montre la lenteur avec laquelle Monsieur le Président traite les questions importantes de la RDC. Un remaniement annoncé à 1 heure du matin ! C’est du spécial RDC. Malgré ce caractère sorcier de l’acte présidentiel, c’est son événement qui prête à confusion sur l’avenir que ces gens réservent à la population congolaise. La superficialité qui caractérise l’action et l’être des responsables congolais vient, une fois de plus, de se faire voir au grand jour. Nous voulons parler de ce changement de façade qu’ils appellent remaniement. En tout cas, rien n’a changé dans le fond.
On n’a fait que chasser quelques intrus qui ne savaient pas pourquoi ils étaient là. Kabila les ayant utilisés pour son accession au pouvoir, il vient de les foutre dehors comme d’un papier hygiénique. Le président oublie que 2011 c’est dans trois années et demie. Voyons dans le fond, ce qui va engloutir davantage la RDC.
27/11/07Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies et Coordinateur humanitaire en RDC, M. Ross Mountain a effectué, le samedi et dimanche 25 novembre 2007 une visite au Nord Kivu, afin de faire le point sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la province.Encadré par ceux roulant pour le régime Kabila, le fonctionnaire de l’ONU a visité le camp de Mugunga et celui de Buhimba (Buheno), ignorant les milliers des déplacés se trouvant sous la protection du CNDP à Kichanga.
Crée le 30 novembre 1999 par la résolution du Conseil de Sécurité N° 1291 à la suite des accords de Lusaka, la Monuc est une force qui a pour mission, d’œuvrer pour la paix et la réconciliation en République Démocratique du Congo. Son mandant lui permet d’intervenir pour sécuriser les populations civiles lorsqu’elles sont menacées. Mais depuis sa création, elle n’a fait qu’évoluer de scandales en scandales. Après les viols dont elle a fait l’objet de la part des femmes congolaises, le trafic d’armes en faveur des miliciens de tout bord en Ituri et sa complicité dans les fraudes électorales, la Monuc n’a jamais été capable de jouer un rôle positif en République Démocratique du Congo. Bien au contraire, sous la houlette de son ancien représentant Monsieur William Lacy Swing dont le bilan est plus que médiocre à la tête de l’ institution, la Monuc s’est illustrée dans la destruction et la stigmatisation de la haine ethnique en République Démocratique du Congo. Sa radio okapi, au lieu de servir à la réconciliation des congolais, est plutôt devenue un instrument à la solde des extrémistes kabilistes.C’est par là qu’ils lancent leur venins pour inciter la population congolaise à se détester. Ayant juré de servir Kabila et de couvrir ses crimes, Monsieur William Lacy Swing n’a pas fini d’ étonner les congolais par sa partialité et sa complicité dans les différentes violations graves des Droits de l’Homme. Le rapport sur les crimes commis le 21 et 22 mars dernier lors des affrontements de Kinshasa entre la garde de Joseph Kabila et la garde de Jean Pierre Bemba devant l’œil complaisant de la Monuc est troublant.
La complicité criminelle de la Monuc
Malgré le mandat dont il dispose, la Monuc n’a jamais osé empêcher à l’armée congolaise et aux miliciens qui la soutiennent de commettre des massacres à grande échelle en République Démocratique du Congo. En décidant de cacher son propre rapport sur les crimes commis par l’armée de Joseph Kabila qu’il appelle abusivement « armée nationale », la Monuc a dévoilée le vrai sens de sa présence en République Démocratique du Congo. Ce n’est pas d’ assurer la paix, mais de permettre aux kabilistes de piller les richesses congolaises tant qu’ils le peuvent. Monsieur William Lacy Swing sait pourquoi il a caché ce rapport.
Tenez, en fin janvier dernier, l’armée congolaise massacre sa propre population au Bas Congo. Le bilan est lourd et donne plus de 134 compatriotes tombés sous le coup de la barbarie et de la violence. Cela se passe devant l’œil complice de cette Monuc qui n’use pas de son mandat pour protéger la population. Le gouvernement ne présente ni condoléances, ni excuses à la population congolaise. Mais il lancera plutôt une chasse aux sorcières pour arrêter le reste de victimes congolaises. Le comble se révèle lors des affrontements du 21 et 22 mars à Kinshasa. Alors que toutes les voies pacifiques n’étaient pas encore épuisées, l’armée de Kabila attaquera la résidence de Jean Pierre Bemba, au moment où ce dernier était en pleine concertation avec les diplomates étrangers sur la question. Le bilan est lourd. Plus de 500 morts. Devant l’œil complaisant de la Monuc, la garde de Kabila a pilonné de façon disproportionnée sur tout ce qui bougeait. Le rapport stipule qu’il y a eu les assassinats sommaires au camp Tshatshi, au camp SETA, à Kibomango, au GLM et au palais de marbre. Des assassinats se sont passés avant et après les affrontements, ce qui prouve la planification du massacre du peuple congolais. Pourquoi la Monuc n’avait-elle pas usé de son mandat en ce moment pour défendre la paix et les civils innocents ? Le rapport atteste le renfort de troupes spéciales angolaises venues porter secours à Kabila. Selon le rapport, un avion Iliouchine –76 a transporté les troupes spéciales angolaises et les a déposé à l’aéroport de N’djili le 22 mars vers 19h00. Cette attitude ambiguë de la Monuc, traduit sa volonté de voir le peuple congolais croupir indéfiniment dans la misère et la violence qu’elle entretiens pour se maintenir en place. Ce silence coupable de la Monuc ne se comprend guère. Et l’attitude dangereuse des responsables de cette organisation n’est pas innocente. Elle est certainement pilotée de l’extérieur par les ennemis de la reconstruction de la République Démocratique du Congo. William Swing a caché ce rapport pour couvrir les crimes du régime dictatorial de Kabila avec lequel il travaille en parfaite intelligence. Ce Monsieur savait qu’en rendant public ce rapport, c’est la Monuc qui serait appelé à s’expliquer, étant donné que sa responsabilité est clairement établie. Qui ne dit mot consent ! En tout cas, la Monuc doit être condamnée soit, pour complicité de massacre contre la population congolaise, soit pour non assistance à population menacée par un régime irresponsable.
Pourquoi cet acharnement contre le CNDP ?
Si à l’égard du CNDP cette organisation affiche une attitude belliciste, c’est pour répondre à cette volonté de rendre service aux FDLR. Elle voudrait résoudre la question de la déstabilisation du Rwanda avant de voir son mandat arriver à terme. La Monuc sait bien que l’attaque qu’elle planifie contre le CNDP provoquera une nouvelle guerre régionale qui coûtera très cher à la population congolaise. Mais surtout, c’est cette présence française dans les instances dirigeantes de la Monuc qui est troublant. Après cet immobilisme avéré de la Monuc face au massacre de la population congolaise par le régime Kabila, c’est contre le CNDP qu’elle veut montrer qu’elle a un mandat. Nous attendons que tous ces chantres des Droits humains que sont Human Right Watch, Amnesty International, la Rencontre Africaine des Droits de l’ homme accusent maintenant la Monuc pour ses actions maléfiques contre la République Démocratique du Congo et sa population. Cette attitude de la Monuc doit inciter le peuple congolais à se mettre debout pour défendre sa cause lui- même. Au Kivu et partout ailleurs, le peuple ne doit pas accepter de subir le sort de nos compatriotes du Bas Congo, de Kinshasa et d’ailleurs. La Monuc dont le devoir était de traduire en justice monsieur Kabila, Jean Pierre Bemba et leur bande pour violations graves des droits de l’homme, se plait à se salir les mains par le sang des congolais. Au lieu de travailler pour la réconciliation en recevant la main tendue du CNDP pour le dialogue, elle encourage la guerre et les meurtres, fruit de l’inconscience du régime Kabila. Ces gens répondront un jour de leur complicité coupable. En tout cas, le Kivu n’est pas le Bas Congo et encore moins Kinshasa. On n’est pas naïf !
KINSHASA, 26 nov 2007 (AFP) – Voici la composition du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) dirigé par le Premier ministre Antoine Gizenga, publiée lundi matin.
Il s'agit du deuxième gouvernement de la IIIe République, issu des élections de 2006 qui ont mis un terme à une transition politique entamée en 2003 après une guerre régionale de près de cinq ans sur le sol congolais.
Ministres d'Etat: – Agriculture et Développement rural: François-Joseph Nzanga Mobutu – Intérieur, Décentralisation et Sécurité: Denis Kalume Numbi – Ministre d'Etat près le président de la République: Nkulu Mitumba Kilombo
Ministres – Ministre près le Premier ministre: Godefroid Mayobo – Affaires étrangères et Coopération internationale: Antipas Mbusa Nyamwisi – Défense nationale et Anciens combattants: Chikez Diemu – Justice et Droits humains: Mutombo Bakafwa Nsenda (nouveau) – Relations avec le Parlement: Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu (nouveau) – Plan: Olivier Kamitatu Etsu – Finances: Athanase Matenda Kyelu – Budget: Adolphe Muzito – Portefeuille: Jeannine Mabunda Lioko – Economie nationale et Commerce: André-Philippe Futa (nouveau) – Communication et Médias: Emile Bongeli (nouveau) – Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction: Pierre Lumbi Okongo – Industrie et PME: Simon Mboso Kiamputu – Transports et Voies de communication: Charles Mwando Simba (permuté) – Genre, Famille et Enfant: Philomène Omatuku Atshakawo Akatshi – Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique: Léonard Masuga Rugamika (nouveau) – Enseignement primaire, secondaire et professionnel: Maker Mwangu Famba – Mines: Martin Kabwelulu Labilo – Energie: Salomon Banamuhere Baliene – Hydrocarbures: Lambert Mende Omalanga – Postes, Téléphones et Télécommunications: Louise Munga Mesozi (nouvelle) – Environnement, Conservation de la nature et Tourisme: José Endundo (nouveau) – Santé publique: Victor Makwenge Kaput – Urbanisme et Habitat: Sylvain Ngabu Chumbu (permuté) – Affaires foncières: Edouard Kabukapwa Bitanga (nouveau) – Emploi, Travail et Prévoyance sociale: Marie-Ange Lukiana Mufwankol – Fonction publique: Simon Ikenge Lisembola – Affaires sociales, Action Humanitaire et Solidarité nationale: Jean-Claude Muyambo – Culture et Arts: Esdras Kambale Baekwa (nouveau) – Jeunesse et Sports: Willy Bakonga (nouveau)
Vice-ministres: – Intérieur: Joseph-Dovel Mpango Okundo – Affaires étrangères: Ignace Gata Mavita wa Lufuta (permuté) – Congolais de l'étranger: Colette Tshomba Ntundu – Défense et Anciens combattants: Luc Amuri wa Mukulu Take (nouveau) – Droits humains: Claude Baziguye Nyamugabo (nouveau) – Finances: César Lubamba Ngimbi (nouveau) – Budget: Célestin Mbuyu Kabango – Travaux publics: Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo – Mines: Victor Kasongo Shomary – Développement rural: Bonane Ya Ngazi (nouveau) – Recherche scientifique: Zachée Rugabisha Nsengi Nyumva (nouveau) – Enseignement professionnel: Arthur Sedeya Ngamo Zabusu (nouveau)
Décidément, la Monuc, le gouvernement congolais, les FDLR et toutes les forces négatives opérant en République démocratique du Congo viennent de passer à l’assaut final. C’est vrai, l’assaut final, et le mot est bien pesé. Nettoyage ethnique ou rien. La guerre est engagée malheureusement au grand dam de la population congolaise. Sous prétexte d’user de son mandat de paix, la Monuc appuie aveuglement le pouvoir congolais pour réduire à néant le CNDP. 20.000 hommes de troupes sans compter ceux qui sont stationnés dans les environs. Le gouvernement et la Monuc veulent définitivement en finir avec le Tutsi congolais.
GOMA (AFP) — Un calme précaire régnait samedi au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après trois jours de combats entre l'armée et des soldats insurgés ralliés à l'ex-général Laurent Nkunda que les forces régulières semblent décidées à désarmer de force.
"La situation est relativement calme ce matin", a déclaré à l'AFP le colonel Jean-Claude Mosala, commandant des Forces armées de RDC (FARDC) dans le secteur de Rugari, à 30 km au nord de la capitale provinciale Goma.
Le chef rebelle Laurent Nkunda a accusé la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) d'avoir pris le parti de l'armée régulière dans sa "guerre" contre ses troupes et prévenu qu'elle devrait en "assumer les conséquences", dans un communiqué parvenu vendredi à l'AFP.
"La Monuc, jusque là perçue comme garante de la paix et du droit international dans notre pays et à ce titre facilitateur dans les conflits armés entre congolais, a pris la grave décision de prendre fait et cause pour les FARDC (Forces armées de RDC) en guerre contre le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP)", écrit Laurent Nkunda, chef de ce mouvement politico-militaire.
01.Reliable sources in touch with MONUC and close to the high command of FARDC indicated that on 21st November 2007, a meeting took place at the MONUC headquarters in Goma, North-Kivu. It was a high level meeting bringing together the Commandant of MONUC forces, Division General BABACAR Gaye and the FARDC chief of staff, Lieutenant-General Dieudonné KAYEMBE with their respective close collaborators.
02.The decision taken in that meeting is judged by the CNDP as of heavy consequences with regard to the humanitarian crisis already underway for the populations in Masisi and Rutshuru particularly. On the other hand the heavy and unfortunate consequences foreseen by the CNDP are going to affect not only those populations but also the whole Province of Norh-Kivu as well as the whole country and the region in general. Indeed, from the outcome of that meeting it is clear that the United Nations Mission in the Congo (MONUC), up to now considered as the guardian of peace and respect of international law in the country, and as such a facilitator in the complex conflict, has decided to take part and sides with the FARDC in their war against the CNDP. The pretext argued by BABACAR for this extremist stand is that all peaceful means in solving the crisis haven been fully explored in vain. The CNDP is challenging this former French legionary to produce the slightest piece of proof of his claim, which shows nothing but bad faith.