A l’occasion du 10ème anniversaire de la prise de pouvoir par les forces de l’Afdl.
17/05/07
Mes Très Chers Compatriotes,
Il y a dix ans, jour pour jour, notre pays, la République Démocratique du Congo réussissait un changement politique révolutionnaire par la victoire du peuple, sous la houlette de M’zee Laurent-Désiré KABILA.
Le 17 Mai 1997 n’a pas été la victoire d’un camp sur un autre. Il s’est agi plutôt de l’aboutissement d’une lutte fondée sur l’espoir de tout un peuple dans la possibilité d’un changement qui devait mettre fin à la gabegie, au népotisme et autres pratiques inacceptables qui empêchaient le décollage d’un pays au potentiel économique extraordinaire et aux ressources humaines admirables.
Ce combat que M’zee Laurent-Désiré KABILA avait repris en 1960, s’inscrivait dans la trame de la quête pour la liberté et l’indépendance de nos héros à travers l’histoire ancienne et récente; qu’il s’agisse de Simon KIMBANGU, de Patrice Emery LUMUMBA, de Pierre MULELE et d’autres qui, au moment fort de la grande décision, ont accepté de livrer le bon combat, celui de la dignité et de la liberté.
Nous devons nous incliner devant la mémoire des hommes et des femmes qui ont sacrifié leurs intérêts personnels pour sauvegarder et promouvoir l’intérêt général et national.
Nous devons leur rendre un hommage appuyé et mérité afin que la jeunesse sache qu’il y a des modèles à suivre pour préserver l’unité et l’intégrité de notre pays.
Mes Chers Compatriotes,
La raison d’être de la libération du 17 Mai 1997 était de remettre le pouvoir au peuple qui devait en être à la fois l’origine et la finalité.
J’ai repris à mon compte ce processus libérateur, un moment interrompu par la disparition inopinée de M’zee Laurent-Désiré KABILA, et je note aujourd’hui avec satisfaction, que le peuple congolais a honoré la mémoire de M’zee en se prenant en charge et en conduisant jusqu’au bout un processus électoral laborieux et difficile.
La République Démocratique du Congo dispose aujourd’hui d’un Président de la République élu au suffrage universel, d’un Gouvernement national, d’une Assemblée Nationale et d’un Sénat dont les membres ont été directement ou indirectement désignés par le peuple, des Assemblées provinciales élues et des Gouvernements provinciaux.
Dans ce cadre, je salue la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale et celle plus récente du bureau définitif du Sénat et j’affirme que le processus électoral initié en 2005 ira jusqu’au bout par l’organisation des élections municipales et locales.