DAR ES-SALAAM- La Communauté d'Afrique de l'Est(EAC), qui regroupe actuellement le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda, a finalisé un projet de traité surl'adhésion du Rwanda.
Le secrétaire général de l'EAC, Juma Mwapachu, a indiqué que le projet serait soumis au prochain sommet des chefs de l'Etat de l'EAC, prévueà la mi-juin, pour approbation définitive.
M. Mwapachu a indiqué que la finalisation du projet d'adhésion marquait une étape importante pour l'intégration régionale et ouvrait une nouvelle ère dans l'histoire de la coopération au sein de l'EAC, selon les informations parvenues lundi à Dar Es-salaam.
L'EAC a adopté un projet de traité d'adhésion du Burundi le 16 mai. La date d'adhésion du Burundi et du Rwanda a été fixée au 1er juillet prochain.
Le président rwandais Paul Kagame a quitté la Chine vendredi matin, achevant sa visite de cinq jours dans le pays.
Pendant son séjour à Shenzhen, ville à l'économie florissante de la province du Guangdong (sud de la Chine), Kagame a assisté à un séminaire économique organisé par des entrepreneurs chinois et rwandais. Il a appelé la Chine à investir davantage au Rwanda.
Kagame est arrivé à Shenzhen mercredi après-midi, après un séjour à Shanghai où il a assisté à la réunion annuelle du conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD).
C'est la première visite de Kagame en Chine depuis son entrée en fonctions. A Beijing, Kagame a rencontré le président Hu Jintao et le président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) Wu Bangguo.
Des hommes en uniforme et en armes ont attaqué un convoi de véhicules samedi matin, dans un village dans la province du Nord-Kivu (est), faisant 5 morts et plus de 20 blessés, a fait savoir samedi la radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Les six camions de ce convoi ont été attaqués par des assaillants vers 09h00 locales (06H00 GMT). Deux d'entre eux transportaient des vivres pour les centres nutritionnels de Nyamilima alors que les quatre autres transportaient des commerçants. Quatre personnes sont mortes sur place, a affirmé l'administrateur du territoire de Rutshuru, Paul Magenda, cité par la radio onusienne.
M. Magenda a révélé qu'l s'agirait de 3 civils et d'un capitaine des Forces armée de la RDCongo (FARDC). D'après des sources médicales, 20 blessés ont été admis à l'hôpital général de Nyamilima, l'un de ces blessés est décédé quelques temps après. M. Magenda a ajouté que le nombre des blesses n'était pas encore déterminé.
Les responsables locaux ont attribué l'attaque aux Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).
Selon des habitants, les FDLR sont devenus extrêmement hostiles à la population. Cela, suite aux attaques qu'ils ont subies ces dernières semaines de la part des forces régulières dans la région du Rutshuru.
Pour 11 millions de dollars américains, la Minière de Bakwanga (MIBA) va être bientôt liquidée, renseignent des sources généralement bien informées. Des sources qui font état d'un prêt de la Raw Bank destiné, semble-t-il, à permettre à la Miba de faire face aux besoins urgents d'équipements de production, d'intrants et de charges fixes récurrents pour l'année 2007.Il nous revient qu'en date du 30 avril dernier, à la demande du ministre du Portefeuille, l'ancien patron de la Miba a sollicité auprès de la Raw Bank la fameuse enveloppe de 11 millions. Cette demande faisait suite à une autre adressée, le même jour, aux ministres des Finances et du Budget, visant à permettre le paiement d'un mois de salaires évalué à 2,5 millions de dollars à partir du compte général du Trésor public, dans le but de restaurer la paix sociale.
Bradage
C'est ainsi que la Raw Bank a répondu une première fois, le 4 mai 2007, puis dans une seconde lettre, le 9 mai, en énonçant les conditions qui étaient les siennes pour l'octroi dudit prêt. Tout le problème, c'est que dans sa seconde lettre, la banque n'exige plus la perception des recettes pétrolières comme garantie de ce prêt. Elle exige plutôt les titres miniers de la Miba, tout en sachant dès le départ que cette entreprise dont la dette pèse sur elle comme un boulet sera dans l'impossibilité de faire face au calendrier de remboursement proposé. D'après nos investigations, le taux annuel serait de plus de 20% si l'on comptabilise toutes les charges et conditions qui se greffent à cette proposition, sans tenir compte du fait que la banque a déjà reçu la garantie de l'Etat congolais. De plus, en raison des frais élevés de cette transaction prélevés par anticipation, il semble que la Miba ne devrait recevoir que 9,8 millions Usd sur le 11 accordés, dont 2,5 sont déjà engagés au titre de salaires. Plus grave, après la mise en réserve de la première échéance de remboursement prévu le 25 juin prochain, le solde ne sera que de 6,4 millions. Et il ne permettra point de payer à la fois les salaires jusqu'à la fin juillet, les investissements nécessaires au redémarrage de la production et les consommables. Pour toutes ces raisons, on ne comprend pas pourquoi et comment les administrateurs et actionnaires de Miba devaient accepter de donner en hypothèque les certificats d'exploitation miniers tel que requis dans la proposition de la Raw Bank. En effet, expliquent les experts, accepter une telle condition dans le contexte du droit minier actuel, signifie ni plus ni moins qu’hypothéquer définitivement les actifs et le futur de la société. Dès lors, on peut craindre que, conformément à l'article 172 du Code minier, la banque ne se substitue, soit directement, soit indirectement à la Miba, et devienne de ce fait titulaire des droits miniers de cette société, la privant ainsi de ses actifs et la réduisant à une coquille vide. Les sources rapportent que derrière tout ce montage, on soupçonnerait la main cachée d' Emaxon, l'acheteur contractuel qui commercialise les produits Miba ; mais dont l'ambition a toujours été de contrôler la Minière de Bakwanga à concurrence de 50% d'actions sur les 80 que détient l'Etat congolais.
Pour 11 millions de dollars américains accordés par RawBank à la Miba sous forme d’un prêt, cette banque exige à cette entreprise d’hypothéquer ses certificats d’exploitation miniers. * Aux termes des conditions de la transaction et la situation qu’elle traverse actuellement, la Miba sera incapable d’honorer l’engagement de rembourser la RawBank dans le délai fixé au 25 juin 2007 pour la première échéance de remboursement * D’où, la crainte de voir cette entreprise bradée au profit de cette banque * Mais, il est encore temps de sauver cette entreprise qui a besoin d’un montant supérieur à ces 11 millions de dollars sollicités auprès de RawBank * La Miba vaut plus que cet argent et elle est un symbole que la Rd-Congo ne doit aliéner à aucun prix.
Oui, bomber le torse, montrer les muscles, voici ce qu’aura été le « défilé militaire monstre jeudi à Kinshasa » si l’on se permet d’utiliser ce titre éloquent choisi par l’Express du 18 mai 2007. Le commando suspendu sur une corde accrochée à un hélicoptère en plein vol a du impressionner la foule. Les chars de combat, les blindés, les tanks, l’artillerie lourde, tout cela à coté des divers bataillons de toutes forces confondues en ordre, sans oublier la police nationale, la brigade routière, la police anti-terroriste et, bien entendue, la très redoutable Garde républicaine. Certains témoins disent que même l’arsenal saisi du MLC n’a pas manqué à ce rendez-vous historique. Un spectacle dont le but aura certainement été atteint, encore qu’il faut se demander de quel but il s’agissait vraiment. Les réponses fusent des journaux congolais eux-mêmes. Réponses correctes ou simplement spéculatives, c’est difficile à dire. Mais la plus récurrente de toute est qu’il s’agissait de donner un signal fort à Laurent Nkunda qui se trouve à deux mille kilomètres à vol d’oiseau ou d’avion du boulevard triomphal, ex-30 Juin. A en croire cette interprétation, le seul danger qui menace la RDC se trouve àl’Est.
Une couleuvre très facile à faire avaler pour des raisons évidentes, surtout à cause de l’activité fiévreuse des agents des Nations Unies qui le chantent à tue tête, pour cacher au peuple dupe le but de leur manœuvre dans la prédation gigantesque dont le Congo fait l’objet. Pour justifier l’extension du mandat de la Monuc, la clé de la campagne médiatique de cet organisme a été son bouc émissaire préféré de ces derniers jours, à savoir les brigades mixées et personne d’autre.
Cette campagne a requis l’usage des poids lourds comme Madame Louise Arbour, la publication de rapports de tout genre, le renforcement de la force et des positions, etc. Pour la Monuc, les FDLR sont passées au second plan comme danger, et elle s’emploi avec efficacité de présenter les brigades mixées comme le vrai danger. Elle rappelle Yerodia Ndombasi avec sa « vermine » ! La stratégie Kabila-Swing veut absolument distraire les congolais de problèmes bien plus graves connus de tous, le duo se fiche de possible conséquences d’une telle manœuvre ! Mais comment peuvent-ils oublier que le mixage est le fruit d’une négociation avec le gouvernement congolais issue des élections, et qu’il n’a jamais été initiative exclusive de Laurent Nkunda ? Seule une incapacité notoire de tenir parole, le non respect de la parole donnée ou encore la mauvaise foi peuvent expliquer une situation pareille!
L'organisation non-gouvernementale Global Witness a exhorté jeudi le gouvernement de la RDC à veiller à ce que la révision prévue en juin des contrats miniers s'effectue dans la transparence, dans un communiqué transmis à l'AFP.
Le ministre congolais des mines, Martin Kabwelulu, a signé le 20 avril un arrêté portant sur la "revisitation des contrats miniers" passés entre l'Etat, les entreprises minières publiques ou d'économie mixtes et des partenaires privés.
Une première liste de 60 contrats devrait être revue entre juin et fin août, avant que les accords soient validés, re-négociés, voire résiliés.
Global Witness, ONG basée à Londres spécialisée dans les liens entre les conflits et l'exploitation des ressources naturelles, appelle le gouvernement, issu des premières élections libres en 41 ans dans l'ex-Zaïre, à "rompre avec les anciens schémas reposant sur des décennies de corruption et d'impunité dans le secteur minier".
Au cours des dix dernières années, marquées par deux guerres successives et une période de transition politique, "une part considérable de la richesse minérale du pays a été cédée dans le cadre d'accords opaques qui ont grandement profité aux entreprises concernées", à "des personnalités politiques et militaires haut placées" et à d'anciens "dirigeants des forces rebelles" mais "peu, voire pas du tout, au pays", affirme l'ONG.
Ce responsable de l'agence nationale des renseignements a été tué la nuit de vendredi. Raymond Kibwamana a été abattu à son domicile. Les membres du comité de sécurité de la ville se sont réunis samedi matin. Ils étudient les voies et moyens en vue d'arrêter les auteurs de ce crime, rapporte radiookapi.net
Le meurtre a eu lieu au quartier Kasabiniole, dans la commune de Ruwenzori. Ce quartier est situé à une centaine de mètres du camp militaire « 40 logements », l’un des plus sécurisés de Beni. Le chef de poste principal de l’agence national de Renseignements, Raymond Kibwamana, a été abattu par 2 balles dans la tête. Il revenait du service à bord de sa voiture. Selon un membre de sa famille, 2 bandits l’attendaient devant sa maison. Ils ont tiré 2 coups de feu, suivis d’une rafale. Le maire de Beni, Jules Mungwana, indique que les mobiles de cet assassinat restent inconnus. Il précise que les tueurs n’ont rien emporté. Ce meurtre intervient alors que la ville de Beni commençait à retrouver une certaine accalmie après la série d’assassinats de janvier et février derniers.
Qui pouvait réellement croire que la splendeur qui s’observa à la date du 20 mai 1967 allait se transformer 40 ans après, en une déconfiture indescriptible. Cette dure réalité ne peut malheureusement qu’être perçu par ceux ayant vécu les régimes successifs.
Deux années après la prise du pouvoir par le General JD Mobutu, le guide aimé et éclairé réussi un coup de maître en rassemblant les opérateurs politiques dans un grand parti, le Mouvement Populaire de la Révolution en sigle MPR ayant le meilleur projet de société dans sa charte : Le Manifeste de la N’sele. La volonté du nouveau régime d’assurer le bien être du Congolais, permettra la pacification du pays et facilita l’implantation des plusieurs investissements étrangers à travers le pays. Des grands chantiers verront le jour : Barrage d’Inga, Sidérurgie de Maluku, Usines GM, Usines pneumatiques Good Year, Modernisation de la Gécamines (Concentrateur de Kamoto), Sodimiza, Tenke Fngurume, Air Congo avec plus de 40 avions gros porteurs, SNCC et l’Onatra. Une multitude d’entreprises productrices des produits à valeur ajoutée s’établirent dans la zone industrielle de Limeté avec projet d’extension dans ce qui devait devenir la Zone franche d’Inga, nu été la dérive totalitaire du régime Mobutu.
L’agriculture priorité des priorités se porta merveilleusement bien avec une production des denrées alimentaires et autres produits d’exportation ; Café, Thé, Quinquina et Pyrèthre. Les éleveurs du Nord Kivu comptèrent 500.000 têtes de bétail, nourrissant les grandes agglomérations du pays et fournissant un fromage de qualité aux capitales occidentales.
Le pays se trouva au Zénith grâce au respect des textes et à la qualité du travail que dispensèrent les auxiliaires de l’administration publique, formés et forgés par les colonialistes Belges. N’ayant pas de premier ministre, Mobutu demeura à l’écoute d’un collège des conseillers à compétence remarquable lui fourni par Mgr Giron, Recteur de L’Université Lovanium. Ce groupe suppléant aux carences académiques du chef, évita au Général Président de tomber dans la gabegie financière et le népotisme. Continue reading →
Le président de la RDCongo Joseph Kabila a promis jeudi, de mettre fin rapidement à la situation d'insécurité qui prévaut actuellement dans l'est du pays, dans son discours à l'occasion du 10ème anniversaire de la révolution du 17 mai.
Il a promis de faire de même du comportement des milices, des militaires fidèles au général déchu Laurent Nkunda au Nord et au Sud- Kivu (est) qui se montrent réfractaires au processus de brassage et d'intégration de l'armée et de pacification du territoire.
La reprise de l'activité des groupes armés, installant l'insécurité dans certaines parties du pays, a constaté le président Kabila, ne peut permettre au gouvernement de prendre de l'envol dans les tâches auxquelles il s'attèle pour la reconstruction et le développement de la RDCongo.
M. Kabila a saisi l'occasion pour féliciter l'armée nationale, la police nationale ainsi que les services de sécurité pour le courage et le sens d'abnégation dans l'accomplissement de leur mission, malgré les conditions de travail difficiles et souvent précaires.
Il a souligné la préoccupation prioritaire de la nation de faire aboutir rapidement le processus de refondation d'une armée républicaine, apte à défendre le pays à tout moment.
La date du 17 mai 1997 marque l'entrée à Kinshasa du défunt président de la RDCongo, feu Laurent-Désiré Kabila, mettant fin au régime du maréchal Mobutu, après 32 ans de règne sans partage.