Serge Maheshe, Journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi Bukavu n'est plus! Notre confrère est décédé hier mercredi dans la soirée, abattu en pleine rue de Bukavu par des civils en armes. Pour l'instant, on n'a pas beaucoup de détails sur cette nouvelle qui plonge la famille Okapi dans une profonde tristesse, rapporte radiookapi.net
William Lacy Swing, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC a déclaré qu c'est un choque pour lui, pour tous les collègues de radio Okapi et ceux de la Monuc en général: « Je ne sais pas si c’était un embuscade ou c’était Lié avec sa personne ou son emploi, on sait pas pour le moment. Et c’est pour cela que nous attendons d’autres détails ce soir et demain matin. C’est quelqu’un qui a bien fait son travail pour nous, il a beaucoup d’amis dans le pays et surtout ici a Radio Okapi. Et nous donnons toutes nos condoléances a sa famille et surtout ici a Radio Okapi même dans sa famille onusienne. Pour le moment on est horrifié par cette nouvelle. On va la condamner avec toute notre énergie et nous entrerons en contact avec les autorités du pays pour voir ce qu’on peut constater dans cette affaire horrible ».
Deux casques bleus de la Mission des Nations Unies au Congo(Monuc) ont été passés à tabac à Kalemie, dans la province du Katanga, par une foule en colère. L’un d’eux est hospitalisé après avoir reçu un coup de machette sur la tête. L’autre soldat blessé a été rapatrié vers le Bénin, son pays d’origine.
Gabriel De Brosses, porte-parole militaire de la Monuc, qui a donné cette information, ignore tout des mobiles de cette agression. Kemal Saïki pour sa part pense que ces soldats onusiens sont sortis en dehors des heures de service et en tenues civiles, ce qui n’a pas permis à la population de les identifier correctement. Il a indiqué que Kalemie vit ces temps-ci dans la psychose des suceurs de sang. Des inconnus sont souvent assimilés à ces êtres mystérieux très recherchés par la population à cause de leur nuisance, vraie et présumée.
au sein des Fardc, de la Police nationale et des Services de sécurité !
Le Palmarès
13/06/2007
Kisempia quitte l’Etat-major général des Fardc. Il est remplacé à ce poste par le lieutenant général Kayembe Mbandankulu Dieudonné. Il s’est tenu à la Cité de l’Union Africaine, une importante réunion du gouvernement, présidée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange qui avait, bien sûr, à ses côtés le Premier ministre, Antoine Gizenga. C’est un véritable nettoyage des écuries d’Augias dans l’Armée, dans la Police Nationale et dans les Services de sécurité, que cette réunion a abouti. Découvrez la quintessence de ce chambardement dans ce compte rendu fait à l’issue de la réunion par le ministre de l’information et porte-parole du gouvernement, Toussaint Tshilombo Send.
Le Conseil des ministres s’est réuni le mardi 12 juin 2007 à la Cité de l’Union africaine sous la haute direction de Son Excellence Monsieur Joseph Kabila, Président de la République, Chef de l’Etat, dans une session extraordinaire. L’ordre du jour comptait quatre points à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur Antoine Gizénga, Premier ministre, chef du gouvernement; Poursuite de l’analyse et adoption des projets des lois; Etat des lieux de la Cei; Mise en place au niveau des Forces armées de la Rdc, de la Police nationale et des services de sécurité. Abordant le 1èr point, Monsieur Antoine Gizenga, Premier ministre, chef du gouvernement, a rappelé aux membres du Conseil les principes édictés parle Président de la République, Chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, lors de laPremière réunion du Conseil des ministres de 10 mars 2007. S’agissant du 2ème point, le Conseil des ministres à poursuivi l’analyse des projets des lois relatifs à la décentralisation territoriale, administrative et politique de la Rdc, à l’organisation, attribution et fonctionnement de la Commission électorale indépendante (Ceni), au financement des partis politiques, aux amendements, à la proposition des lois portant statuts, droits et devoirs de l’opposition politique en Rdc enfin, à la protection du patrimoine routier national.
Sept jours dans le maquis du Nord-Kivu avec le Général casse-tête. L'homme se démarque du RCD-G, s’explique sur ses guerres, mouille ses ex et réclame le pouvoir. Il estime avoir l’expertise nécessaire que le Gouvernement ne dispose pas. Se défend sur le terrible massacre de Kisangani et implique la hiérarchie du RCD-G. Il réclame l’application de la loi d’amnistie et le retrait du mandat d’arrêt international. Sur la menace du ministre Tchikez, il dit avoir réagi auprès du Chef de l’État Joseph Kabila Kabange. Il se présente comme le justicier du peuple et se dit prêt à aller combattre là où le devoir l’appelle. Il, qui? Laurent Nkunda. Batware? Non, Mihigo, nous dit-il. En exclusivité pour «le Soft International».
Rwanda 1994 . Des témoignages corroboreraient les accusations de trafic d’armes et d’intervention de militaires français en faveur du camp génocidaire.
La commission créée par Kigali et présidée par Jean de Dieu Mucyo, ex-ministre de la Justice, concernant le comportement des autorités françaises lors du génocide perpétré au Rwanda en avril-juillet 1994 a entamé au printemps sa troisième phase d’auditions, consacrée essentiellement aux expatriés. Selon des informations ayant filtré du huis clos, les témoignages confirmeraient certaines accusations déjà formulées : ventes d’armes clandestines et intervention directe de militaires français au côté des FAR (forces armées rwandaises) et des milices Interahamwe, fer de lance des massacres.
Trafic d’armes. Martin Marschner von Helmreich, hommes d’affaires allemand, était alors en liaison avec la Caisse centrale de réassurance (CCR, organisme couvrant des risques allant des calamités agricoles à ceux de l’armée française à l’étranger) avec laquelle il avait signé une convention de courtage financier faisant de lui l’un des principaux partenaires de cette instance dépendant du Trésor public.
Il assure que, le 29 août 1994, la CCR l’informait avoir « perdu » un milliard des francs français appartenant à sa filiale Rochefort Finances. Quinze jours plus tard, le trou était comblé par le Trésor public sans que la moindre explication ne soit donnée. Une partie des fonds détournés aurait transité par la BNP et servi à l’achat d’armes à destination des forces génocidaires. « Ce qui est intéressant, insistait-il devant la commission, c’est de constater que moi, qui cherche où est parti l’argent de mes clients, je tombe sur un numéro de compte à la BNP et que vous, qui cherchez d’où est venu l’argent qui a financé les livraisons d’armes aux FAR, vous tombez sur le même compte… » À la direction de la CCR de l’époque, « tous savaient (et) ont agi en connaissance de cause », accuse Martin Marschner, concluant à une implication financière directe de l’État français dans la guerre civile.
De son côté, le colonel belge en retraite Walter Ballis, ancien officier de la MINUAR (casques bleus), affirmait que des soldats français, « déguisés en civils », étaient restés au Rwanda après que leur contingent avait quitté officiellement le pays à la mi-décembre 1993. « Notre cellule des renseignements faisait état des camps d’entraînement où des instructeurs français apprenaient aux Interahamwe des éléments de combat et de la guerre », ajoutait-il. Accusation également formulée par Pierre Jamagne, coopérant belge au Rwanda entre 1991 et 1994 (projet de carte pédologique), se faisant par ailleurs l’écho de témoignages concernant des livraisons d’armes aux FAR alors que ceux-ci évacuaient le pays, donc jusqu’au dernier moment du génocide. Enfin il déclarait que lui-même et ses collègues avaient vu, deux ans plus tôt (mai 1992), des militaires français en tenue de combat « se diriger vers la ligne de front dans le nord du pays ». Notamment dans les secteurs de Byumba et Ruhengeri, précisait-il.
Plus de 400 personnes ont défilé dans les rues de Lyon, en France, en mémoire d’Ange Mugeni, une jeune Rwandaise de 21 ans. Cette étudiante avait été retrouvée morte dans les toilettes d’un TGV à Genève il y a une dizaine de jours.
Elle a été retrouvée agonisante dans les toilettes d’un TGV arrêté en gare de Genève, par l’équipe de nettoyage. Les secours ne sont pas parvenus à ranimer la jeune Rwandaise, à côté de laquelle se trouvait un couteau ensanglanté.
Vêtus de blanc – couleur du deuil au Rwanda -, les manifestants, en grande majorité des Africains ou des Français d’origine africaine, ont brandi des panneaux "A la mémoire d’Ange", ou espérant "Ange, Repose en paix !".
Tenant des ballons gonflables blancs ou des bouquets de roses blanches, ils ont défilé quasiment en silence jusqu’à la Gare de la Part-Dieu, d’où la jeune femme est censée avoir pris le train pour la Suisse mercredi 30 mai.
Elle a été retrouvée agonisante dans les toilettes d’un TGV arrêté en gare de Genève, par l’équipe de nettoyage. Les secours ne sont pas parvenus à ranimer la jeune Rwandaise, à côté de laquelle se trouvait un couteau ensanglanté.
A l’heure actuelle, la police de Genève a seulement retracé l’itinéraire de la jeune femme grâce à un appel à témoins passé le 4 juin. Son corps a été rapatrié vers le Rwanda.
Incroyable, c’est à croire que les paisibles citoyens qui trouvent la mort dans le Nord et Sud Kivu sont victimes des fantômes. Le calcul militaire congolais devient contagieux, le chef de la mission de la MONUC ose confirmer par ses services, d’une réduction sensible des éléments armés étrangers sur le territoire de la RDC !Non seulement les FDLR et Interahamwe recrutent devant les casques bleus, mais aussi une nouvelle ethnie venue du Tchad, les Mbororo sont armés et défient l’autorité provinciale du Bas-Uélé dans la province orientale.A cela s’ajoute-les LRA Ougandais, devenus indésirables au Sud Soudan, établis depuis deux semestres en Ituri.La MONUC ne fait même pas mention des militaires angolais dans la province du Bas Congo ne répondant pas à la hiérarchie militaire FARDC. Ce mouvement des troupes s’observe partout sur les frontières perméables, devenues des véritables plateformes de trafic d’armes contre les matières précieuses de la RDC. Que signifie réduction, pour la MONUC ? Faut-il dire, renfort, Monsieur le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU !
Le bureau du porte-parole et des relations avec les médias de la Mission de l’Onu au Congo (Monuc) annonce dans une note dite d’information sur les groupes armés étrangers en Rdc qu’il a été constaté une sensible réduction du nombre des éléments armés de ces groupes. La présence des groupes armés étrangers sur le territoire de la RDC a fait l’objet de discussions lors de la réunion tripartite +1 qui vient de s’achever à Lubumbashi et à laquelle ont participé des délégations des gouvernements du Burundi, de l’Ouganda, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC).
La Mission de maintien de la paix des Nations Unies en Rdc (Monuc) considère que la conclusion de cette réunion est l’occasion de faire le point sur les efforts de la mission onusienne dans son assistance du gouvernement congolais pour la résolution de la délicate question de la présence des forces négatives en cause.
Lors du début du processus de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réintégration et Réinsertion (DDRRR) de la MONUC en 2002, le nombre estimé d’éléments armés et de leurs familles, appartenant aux ex-Forces Armées Rwandaises (FAR) et aux milices Interahamwe venus du Rwanda, ainsi que de rebelles ougandais et burundais, était de près de 18.000.
À ce jour, outre ceux qui sont retournés chez eux d’eux-mêmes, qui sont morts en exil ou ont été tués au combat, ce sont près de 10.000 combattants et 5.000 membres de leurs familles qui ont quitté la RDC et dont le rapatriement s’est fait grâce au programme DDRRR de la MONUC. Le retour d’un aussi grand nombre d’ex-combattants et de leurs dépendants dans leurs pays d’origine est la démonstration de l’efficacité de ces activités de DDRRR.
Ce programme de rapatriement volontaire de la MONUC est toujours en activité, et permet aux membres des groupes armés étrangers basés en RDC de rejoindre le processus. La MONUC assure leur sécurité et les transporte vers leurs pays d’origine où les programmes de réinsertion de la Banque Mondiale continuent d’opérer.
Du fait de la résistance croissante de leurs éléments les plus durs et les plus extrémistes, notamment de leur commandement, il est devenu nécessaire, depuis quelque temps, d’accentuer la pression exercée sur ces groupes, en accroissant l’assistance militaire et politique que la MONUC fournit aux Forces armées (FARDC) et au Gouvernement de la République démocratique du Congo. La MONUC estime qu’il reste encore de 6.000 à 7.000 combattants armés étrangers présents sur le sol de la RDC, chiffres qui concordent avec les propres estimations du Gouvernement congolais. La MONUC continuera d’agir, de concert avec les autorités congolaises, afin de mettre fin à la présence et aux activités des groupes armés étrangers sur le territoire national congolais.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba demande au président Joseph Kabila de permettre le retour en République démocratique du Congo (RDC) du chef de l'opposition, en exil sanitaire au Portugal, dans un communiqué.
L'ancien vice-président Bemba, élu sénateur en janvier, avait quitté Kinshasa sous escorte de blindés de l'ONU dans la nuit du 10 au 11 avril, trois semaines après des combats sanglants entre l'armée régulière et sa garde rapprochée, qui avait été totalement défaite.
Ces déplacés avaient fui en janvier dernier les exactions des FDLR. Ils sont arrivés par vagues successives dans un camp de fortune. Plus de 300 de leurs enfants ne vont pas à l’école, rapporte radiookapi.net
Pour survivre, ces déplacés sont obligés de travailler pour le compte des tiers. Ils sont venus essentiellement des villages environnants de la localité de Mweso. Ils disent avoir fui l'insécurité occasionnée par des FDLR. Ceux-ci ont tué certains parmi eux et pillé leurs biens, disent-ils. Ces exactions ont commencé juste après le départ pour le mixage des militaires de leurs milieux, affirment-ils. Leurs abris de fortune sont construits sur une colline appelée localement « Champ-Brigade », une ancienne position des militaires FARDC.
Depuis leur arrivée à Mweso , ils n'ont reçu de l'assistance en vivres que deux fois, selon eux, grâce au PAM (Programme Alimentaire Mondial). La première fois c’était en mai dernier, et la deuxième, la semaine passée.
Les déplacés de Mwesso déclarent, par ailleurs, ne pas pouvoir rentrer dans leurs milieux bientôt. Les FDLR sont devenus maîtres de leurs habitations et de leurs champs dont ils exploitent les récoltes, avancent-ils