Yearly Archives: 2007

Beni : un député national et un journaliste en détention depuis 4 mois.

Radio Okapi

16/07/07

 

Ils font partie de la dizaine de personnes retenue sans jugement à la prison centrale depuis février. Ces prisonniers sont suspectés d'être impliqués dans l'assassinat du belge Claude Divigneaud, rapporte radiookapi.net

Le député national Mathe Nzinzi et le journaliste Kasereka Katato de la Radio-Ushirika de Rutshuru sont du nombre. Les détenus ont écrit sans succès aux autorités judiciaires pour demander que le jugement soit rendu. Entre temps, l'honorable Mathe Nzinzi Hula et ses coaccusés entament leur 4e mois de détention préventive.

L'honorable Mathe Nzinzi Hula a clamé son innocence dans une lettre adressée le 10 juillet au ministre de la justice. Il déclare que les enquêtes menées jusqu'ici par l'officier du ministère public, près la garnison de Beni-Butembo, n’ont trouvé aucun indice de culpabilité à sa charge. Le député demande à être jugé par la cour suprême en sa qualité de député.

Les conditions carcérales se durcissent du jour au jour note un membre de la famille du député arrêté. Pour rendre visite au détenu ou pour lui remettre de la nourriture, il faut corrompre les gardiens de la prison. A cela s'ajoute la promiscuité et le manque d'hygiène, poursuit-il.

Le centre pénitencier de Beni a une capacité d'accueil de 100 détenus mais en compte plus de 400. Ce surpeuplement entraîne souvent des tentatives d'évasion. Rappelons le belge Claude Divigneaud avait été tué à son domicile dans la nuit du 13 au 14 février par des inconnus.

 

Radio Okapi

Le professeur Mulopo s’est éteint hier aux CUK.

Kimp

16/07/07

 

Le professeur Valère Mulopo Kisweko, enseignant de journalisme à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (Ifasic), aux Facultés Catholiques de Kinshasa, à l’Université Protestante du Congo et Directeur Rédacteur en Chef principal à la retraite de l’Agence Congolais de Presse (ACP), s’est éteint hier au milieu de l’après-midi aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, où il avait été admis aux urgences le dimanche 08 juillet 2007. Selon ses proches, il avait piqué une crise subite d’hypertension qui l’avait placé dans une situation fort inconfortable jusqu’à son dernier soupir.

Son décès constitue une grande perte non seulement pour le monde universitaire congolais où il avait participé à la formation, depuis les années ’80, de plusieurs générations de journalistes, communicateurs et relationnistes mais aussi pour la presse nationale où, en dehors de ses fonctions de Rédacteur en Chef principal à l’Agence Congolaise de Presse, il avait eu à assumer, de 1989 à 2004, les fonctions de Secrétaire Général de l’Union Nationale de la Presse du Congo.
Au plan politique, il s’était signalé comme conseiller chargé de la Presse Ecrite, en 1987, au sein du cabinet de feu Mandungu Bula Nyati, alors ministre de l’Orientation Nationale (Information). Au plan académique, en sus de ses charges de professeur, il avait eu à assumer également celles de Secrétaire Général Académique, sous le mandat du Recteur Mbelolo.
Après son départ à la retraite en tant que journaliste actif, il avait gardé le contact avec la profession en apportant son expertise aux ateliers initiés aussi bien par les organisations professionnelles des médias (Union Nationale de la Presse du Congo, Observatoire des Médias Congolais, Haute Autorité des Médias, Journaliste en Danger, etc) ainsi que par des institutions universitaires organisant des enseignements du journalisme, de la communication et des relations publiques.
Affable, d’un tempérament doux cachant une vive intelligence, Mulopo Kisweko était un grand ami du savoir et des débats. Il était reconnu comme un grand spécialiste de l’analyse comparative des textes juridiques et déontologiques régissant le métier de journalisme en République Démocratique du Congo. La mort l’a arraché à l’affection des siens dans sa soixantaine. La Rédaction du Phare s’incline devant sa mémoire et présente à sa famille ainsi qu’à l’Ifasic, aux FCK et à UPC, ses condoléances les plus attristées.

Vangu Mambweni a tiré aussi sa révérence

Pendant que l’on pleure Mulopo Kisweko, on nous signale la mort, survenue au milieu de la semaine dernière, de Vangu Mambweni, lui aussi ancien Assistant à l’Ifasic. Le défunt fut aussi Conseiller diplomatique de l’actuel Chef de l’Etat, vice-Ministre des Affaires Etrangères, Secrétaire Général adjoint chargé des Relations avec la Monuc, conseiller politique de Tshimbombo Mukuna au gouvernorat de la ville de Kinshasa et au ministère de la Jeunesse Sports et Loisirs et Conseiller de la République, sous le règne de Mobutu, au sein du HCR-PT (Haut Conseil de la République-Parlement de Transition),
C’est à ce titre qu’il avait conduit, en 1994, une commission d’enquête portant son nom (Commission Vangu) dans le Nord-Kivu, à l’époque de l’invasion de cette province par des réfugiés Hutus rwandais, et avait dénoncé un complot visant l’annexion en douceur d’une partie de notre territoire par le Rwanda, avec la complicité de quelques décideurs nationaux. Ses révélations sur les réseaux politiques et financiers impliqués dans le complot l’avait placé dans une insécurité telle qu’à l’entrée de l’AFDL, il avait connu l’odeur nauséabonde de certains amigos des services spéciaux.
Ce n’est que plupart que sa valeur de grand analystes politiques allaient lui valoir l’attention des dignitaires du « kabilisme » avant qu’il ne soit intégré dans le « système », jusqu’à l’avènement du régime 1+4 qui l’a de nouveau précipité dans les placards de l’oubli.

 

Le Phare

La tentation de la dissolution…

Kenge Mukengeshayi

14/07/07

 

Christophe Lutundula Apala, premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, est suffisamment brillant juriste pour savoir que l’affaire de la validation de 17 nouveaux députés en remplacement des 18 qui siègent déjà, affaire soulevée à la fois par les arrêts controversés de la Cour Suprême de Justice et la motion Matadi Nenga, est une véritable bombe à retardement. Raison sans doute pour laquelle, en suspendant la plénière jeudi, Apala a préféré botter en touche et s’esquiver en soulevant la clause de conscience. Il n’a manqué ni d’intelligence ni de courage, là où d’autres se seraient maladroitement jetés à l’eau, au risque de passer pour ceux par qui le scandale serait arrivé.

N’empêche : le problème reste entier. En repassant la patate chaude à Vital Kamerhe déjà revenu de son périple marocain, Christophe Lutundula Apala ne s’imaginait sans doute pas que son polyglotte de Président avait à sa disposition une fée bienfaisante ou une quelconque baguette magique. La question est même plus grave : au-delà du principe de la séparation des pouvoirs entre le législatif et le judiciaire, personne ne sait dire aujourd’hui ce qui sortira du bras de fer entre les deux institutions. La scène pourrait ressembler à un combat des gladiateurs entre d’un côté une Cour Suprême chargée de vider le contentieux électoral mais qui a violé les dispositions de la loi sur les délais, et de l’autre une Assemblée Nationale qui ne peut s’opposer à la Cour Suprême sans la disqualifier et sans remettre en question tous les actes antérieurs posés par la Haute Cour, y compris, par exemple, la validation du Règlement intérieur de la Chambre basse.

Vers une dissolution ?

Plus concrètement, comment invalider par exemple un Mbenza Thubi sans disqualifier tous les actes posés par ce dernier en tant que Président du Bureau provisoire de l’Assemblée, dont l’adoption du Règlement intérieur, la validation des mandats des députés, l’élection du Bureau définitif, bref sans remettre en cause l’existence même de l’Assemblée Nationale ? Ce n’est pas tout. La question est aussi de savoir comment organiser une nouvelle élection à Befale par exemple sans gonfler l’effectif de l’Assemblée Nationale qui passerait ainsi à 504 députés ? Comment valider un Kanku Ditu dont on dit – c’est un conditionnel – qu’il avait déjà renoncé à son mandat au profit de son suppléant ?
Reste que, paradoxalement, cette impasse serait une opportunité politique incomparable pour le Président de la République, si ce dernier tient à reprendre l’initiative. Dans l’hypothèse où la plupart des candidats réhabilités par la Cour Suprême seraient de sa famille politique, le Chef de l’Etat pourrait leur demander, par exemple, de renoncer à leurs mandats pour ne pas prolonger la crise et le dramatique face à face entre l’Assemblée Nationale et la Cour Suprême. Une opération qui devrait avoir, c’est vrai, un coût… en termes de compensation. Mais le Président de la République pourrait aussi se donner les moyens de bouleverser de fond en comble le paysage politique actuel en décidant la dissolution de l’Assemblée nationale, une prérogative constitutionnelle dont il dispose, et dont il peut user afin d’échapper au chantage de certains de ses alliés et d’inviter, dans un grand dessein national, celles des forces politiques qui n’avaient pas pu participer aux élections à y concourir loyalement et dans un climat plus apaisé.
Il se posera évidemment la question des moyens. Mais lorsqu’on a une grande vision, on s’en donne les moyens en sollicitant le soutien de toute la nation, et on convainc ceux des partenaires qui seraient prêts à accepter d’introduire des correctifs dans un processus qui n’a pas toujours été exempt de critiques. En fait, une variante du schéma togolais qui n’attend plus que l’accord de l’opposition radicale pour passer à l’organisation d’élections législatives anticipées avec l’aide de l’Union Européenne.
Les grandes décisions historiques dans l’intérêt de la nation, c’est aussi cela qui fait les grands leaders.

 

Le Phare

La MONUC souffre-t-elle de la schizophrénie paranoïaque ?

Kivupeace

Goma, le 14 juillet 2007

 

"Le niveau de l’insécurité au Nord-Kivu est passé de plus inquiétant au rouge, sur une échelle de 5,
le niveau est de 5’’
, a rapporté la semaine dernière le porte parole de la MONUC KHEMAL SAIKI.
Le diagnostic est formel, la MONUC se sent persécutée par une réalité qu’elle est la seule à voir, avec des
hallucinations et des idées délirantes sur l’insécurité ou des persécutions dont seraient victimes les
congolais de la part des brigades mixées. Ces hallucinations sont constantes, chroniques, riches et
montantes mais manquent des preuves, voilà pourquoi le niveau de l’insécurité est passé au rouge.
Sur le terrain la réalité est toute autre, le responsable de l’insécurité est bel et bien connu et l’on s’évertue
à s’empêcher de l’identifier nommément pour des raisons qui ne constituent aujourd’hui qu’un secret de
polichinelle.   

La MONUC aurait réservé des termes moqueurs aux toutes dernières correspondances du Congrès
National pour la Défense du Peuple adressées tour à tour au Président de la République, au Premier
Ministre et au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en RDC. Seraient-ce ces
écrits dont la mission onusienne en RDC se serait servi pour déployer plus de 50 chars supplémentaires,
25 avions de combat, plus de 8000 militaires en provenance de l’Uruguay et du Sénégal pour barrer la
route à ceux que seule la MONUC identifie comme auteurs de l’insécurité à la grande surprise de tous les
observateurs et du peuple congolais ?

 

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Diaspora: SIT-IN DEVANT LE CENTRE FERME DE VOTTEM POUR STAN MULABI

Cheik FITA

Bruxelles, le 15 juillet 2007

centre_ferme_de_vottem.jpgVendredi 13 juillet 2007.
De 13h30 à 15h00, les conducteurs des véhicules qui passaient devant le centre fermé de Vottem près de Liège ont pu lire des panneaux reprenant les inscriptions suivantes : « Stan, combattant de la démocratie », « Libérez Stan », « Centre fermé, pas pour les originaires du Congo belge », « Régime Kabila= Goulag » 
Une poignée au début au point que la police a dû alléger son dispositif, ils étaient une dizaine à la fin pour réclamer la libération de Stan Mulabi, un activiste congolais qui a été de toutes les grandes actions du congolais de Belgique contre le régime en place en République démocratique du Congo..
Le centre fermé de Vottem ? Un lieu où le rêve européen de beaucoup de congolais se transforme en cauchemar. Stan Mulabi croupit là dedans, depuis le 7 juin 2007. Pourquoi ?
Lors d’un contrôle d’identité de routine, la police s’est rendu compte que notre compatriote n’avait plus de titre de séjour valable.

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Rwanda: Capitaine Mbaye Diagne, un héros oublié.

El Memeyi Murangwa 

15/07/07                                      

capitaine_mbaye.jpgGrand de taille, d’un teint noir jais, le capitaine Mbaye Diagne était toujours souriant et avait l’estime de tous.  Arrivé au Rwanda pour travailler dans la mission onusienne en qualité d’observateur militaire.  Il ne tarde pas à gagner l’estime des rwandais qui ne résiste pas à son air jovial et à ses plaisanteries.  

Capitaine Mbaye rompra avec la passivité légendaire des forces de l’ONU en sauvant les vies humaines en pleine génocide. Après l’assassinat du premier Ministre Agathe Uwilingiyimana, il cacha les enfants de la défunte dans un cabinet-placard pour surement les soustraire de la main fatal du Major Bernard Ntuyahaga qui vient d’être condamné en Belgique à 20 ans de prison, pour avoir été reconnu coupable de l’assassinat des dix casques bleu belges tués le 7 avril 1994.   

Ignorant les ordres permanents de l’ONU pour ne pas intervenir, il ne tardera pas dès les premiers jours du génocide à sauver les vies.  Découvrant 25 Tutsi cachés dans une maison à Nyamirambo, il réussi à les transporter en cinq voyages dans le bac de sa jeep à travers 23 point de contrôle Interahamwe vers le siège de la MINUAR, grâce a sa seul capacité de convaincre et sans armes.

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Condoleezza Rice annule son voyage.

AFP

13/07/2007

 

rice.jpgLa secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, qui vient d'annuler une visite en République démocratique du Congo (RDC), espère effectuer à l'avenir une grande tournée en Afrique, a indiqué jeudi le porte-parole du département d'État, Sean McCormack.

«Nous avons décidé de reporter l'étape prévue en RDC», a indiqué M. McCormack au cours d'un point de presse, confirmant les doutes exprimés la veille par un haut responsable du département d'État s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

Mme Rice «souhaitait vraiment consacrer davantage de temps à un long voyage en Afrique, au cours duquel une étape en RDC aurait du sens», a ajouté le porte-parole. «Nous allons donc voir comment reporter cette visite à une date ultérieure», a-t-il ajouté sans plus de précision.

La secrétaire d'État prévoit cependant toujours de participer au 6e forum annuel de Coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l'Afrique sub-saharienne (Agoa) qui doit se tenir les 18 et 19 juillet à Accra, au Ghana, a souligné M. McCormack.

Créé par l'ex-président Bill Clinton et instauré par le Congrès américain en 2000, l'Agoa (Africa Growth and Opportunity Act) facilite jusqu'en 2015 les exportations de certains pays africains vers les États-Unis. Ce programme destiné à soutenir le développement économique des pays concernés, est lié à des réformes en Afrique noire, notamment démocratiques.

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Sud-Kivu: La triste réputation des réfugiés rwandais sème la confusion.

Déo Namujimbo
13/07/07
sud-kivu.pngLes réfugiés rwandais installés dans les villages du Sud-Kivu s'efforcent de s'intégrer à la population locale. Mais ils continuent à faire peur et leurs anciens complices, les Rastas, en profitent pour imposer leur loi. Reportage en territoire de Walungu.
Impossible d'entrer ou de sortir des marchés hebdomadaires du territoire de Walungu, le plus dense de la province du Sud-Kivu, sans remettre 100 Fc et une partie des marchandises aux hommes qui gardent les barrières. "C’est depuis deux ans que la Monuc et les Fardc [militaires de l'armée congolaise, Ndlr] ont repoussé les Rwandais ici, explique Jean-Marie, un vendeur de vêtements usagés, assis devant son étal en bambou. "Si on refuse de s’exécuter, on ne peut pas vendre dans le marché ce jour-là." André Kafunga, un récalcitrant, a ainsi été bastonné publiquement par les hommes du nouveau chef de groupement installé par les Rwandais. Seul le marché de Lukiki est réservé aux soldats congolais et aux taxateurs officiels qui y récoltent des vivres et de l’argent pour eux et leurs supérieurs.

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Vangu Mambueni tué à Kinshasa par poison à retardement !

Par Francine Tshiala Biselele
13/07/07

Vangu Mambueni a tiré sa révérence le mercredi 11 juillet dans la matinée à son domicile de Kinshasa-Matete, sortant ainsi pour toujours d’une paralysie générale au point que son entourage considère son décès comme une délivrance.

Selon un ancien collaborateur de Vangu Mambueni tant à la présidence de la République qu’au ministère des Affaires étrangères où le défunt a été conseiller politique et diplomatique et vice-ministre, qui s’est confié à Congoone depuis Kinshasa, son ancien patron est mort à la suite d’un poison à retardement dont les auteurs et ou commanditaires se retrouvent au sommet de l’Etat. Et pour cause, notre source souligne que les héritiers du pouvoir AFDL porté à bout de bras par le régime de Kigali n’ont jamais pardonné à Vangu Mambueni son zèle à la tête de la commission Vangu du Haut Conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT) en rapport avec les bruits des bottes aux frontières de la République du Zaïre avec le Rwanda en 1994.

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NGWENDA-KINYANDONI: 4 Civils tués à l’arme blanche par des FDLR

lors d’une attaque dans deux localités du Nord-Kivu.

Kivupeace

113/07/07

 

interahamwe_qg_rive.jpg

 Quatre civils dont un enfant et une femme ont été tués Jeudi soir lors d’une attaque par un groupe d’éléments
FDLR/Interahamwe par la population de NGWENDA et de KINYANDONI dans le Territoire de Rutshuru en Province du
Nord-kivu.

C’était aux environs de 16h00 heure locale que des unités FDLR dont les éléments étaient habillés en uniforme FARDC,
arborant les brassards de la brigade bravo, armés de fusils d'assaut et d’armes lourdes, ont attaqué un camp des
militaires de la brigade Bravo aux environs de la localité de NGWENDA.

Surpris par la supériorité numérique et l’accoutrement des assaillants habillés en uniforme FARDC, la compagnie du
bataillon de KIWANJA en stationnement à NGWENDA fut contrainte de se retirer pour non seulement obtenir des nouvelles
instructions mais aussi se réorganiser et lancer une contre-attaque. La contre-attaque lancée par les forces régulières s’
est clôturée à la fin de la journée à l’avantage du bataillon mixé, les assaillants furent mis en déroute et dispersés dans la
forêt.  

Selon l’administrateur  du Territoire de  Rutshuru, Dominique BOFONDO, pendant que certains assaillants attaquaient les
positions des militaires mixés, d’autres qui opéraient en petits groupes, pillaient les villages environnants, et dans leur fuite
ils se sont introduit dans plusieurs maisons et ont poignardé une femme ainsi que d’autres personnes dans plusieurs
parcelles.

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