Yearly Archives: 2007

Dawn in the Heart of Africa.

Patrice Emery Lumumba

patrice_emery_lumumba.jpg

 

 

 

 

 

For a thousand years, you, African, suffered like a beast,
Your ashes strewn to the wind that roams the desert.
Your tyrants built the lustrous, magic temples
To preserve your soul, preserve your suffering.
Barbaric right of fist and the white right to a whip,
You had the right to die, you also could weep.
On your totem they carved endless hunger, endless bonds,
And even in the cover of the woods a ghastly cruel death
Was watching, snaky, crawling to you
Like branches from the holes and heads of trees
Embraced you body and your ailing
soul.
Then they put a treacherous big viper on your chest:
On your neck they laid the yoke of fire-water,
They took your sweet wife for glitter and cheap pearls,
Your incredible riches that nobody could measure.
From your hut, the tom-toms sounded into dark of night
Carrying cruel laments up mighty black rivers
About abused girls, streams of tears and blood,
About ships that sailed to countries where the little man
Wallows in an anthill and where the dollar is king,
To that damned lad which they call the motherland.
There your child, your wife were ground, day and night
In a frightful, merciless mill, crushing them in dreadful pain.
You are a man like others. They preach you to believe
That good white God will reconcile all men at last.
By fire you grieved and sang moaning songs
Of a homeless beggar that sinks at strangers' doors.
And when a craze possessed you
And your blood boiled through the night
You danced, you moaned, obsessed by father's passion.
Like fury of a storm to lyrics of manly tune
From a thousand years of misery a strength burst out of you
In metallic voice of jazz, in uncovered outcry
That thunders through the continent like gigantic surf.
The whole world surprised, wakes up in panic
To the violent rhythm of blood, to the violent rhythm of jazz,
The white man turning pallid over this new song
That carries torch of purple through the dark of night.

The dawn is here, my brother! Dawn! Look in our faces,
A new morning breaks in our old Africa.
Ours alone will now be the land, the water, mighty rivers
Poor African surrendered for a thousand years.
Hard torches of the sun will shine for us again
They'll dry the tears in eyes and spittle on your face.
The moment when you break the chains, the heavy fetters,
The evil, cruel times will go never to come again.
A free and gallant Congo will arise from black soil,
A free and gallant Congo—black bossom from black seed!

 

copyright © 2007 Virunganews

 

GB: un tribunal suspend le renvoi vers la RDC de demandeurs d’asile déboutés.

AFP

24/08/07

 

arrestation.jpgLONDRES, 23 août 2007 (AFP) – Un tribunal de Londres a ordonné jeudi au gouvernement britannique de suspendre les extraditions des demandeurs d'asile déboutés vers la République démocratique du Congo (RDC), accusée de les torturer à leur retour au pays.

Cette décision de la Haute Cour de justice de Londres, saisie par dix demandeurs d'asile déboutés, a suspendu les extraditions jusqu'à ce que le Tribunal britannique de l'asile et de l'immigration (AIT) statue le mois prochain sur les conditions de sécurité pour les personnes renvoyées en RDC.

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Kinshasa : le personnel national de la Monuc en arrêt de travail.

Radio Okapi

24/08/07

 

monuc_en_greve.jpgLes agents congolais de la Monuc observent un arrêt de travail depuis jeudi 23 août 2007. Ce mouvement de revendication social a été très largement suivi dans les représentations de la mission à travers toute la RDC, constate radiookapi.net

L’arrêt de travail est observé depuis jeudi à 1h du matin. Il touche la plupart des implantations de la Monuc à travers la RDC. A Kinshasa, plusieurs membres du personnel national étaient rassemblés jusqu’en fin d’après midi devant le quartier général de la Monuc. Ils chantaient et dansaient au rythme de chants, fanfares et sifflets.

Des rassemblements pacifiques ont aussi été organisés à Goma, Kisangani, Bukavu et autres principales villes du pays. Le mouvement n’a cependant pas été observé à Bandundu-ville, à Mahagi, Kpandroma et Aru dans la Province Orientale.

 

 

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Les FDLR prennent les congolais pour des débiles!

Thaddéus Musenge

Lagos, 23/08/07

interahamweandfrench.jpgL'Agence France Presse a diffusé avec forces détails un communiqué du chef des forces négatives par excellence, c'est-à-dire les tristement célèbres FDLR, un communiqué dans lequel ces bandits affirment n'avoir enlevé personne au Nord-Kivu ! C'est le comble ! Ce n'est pas une surprise que ce soit l'Agence France Presse qui ait le monopole d'un tel communiqué. Les liens entre les deux forces datent de la participation de la France dans le génocide rwandais, une participation qui s'avère chaque plus inscrite dans le complexe dessein de la terrible françafrique. En effet la besogne sale, menée au Rwanda au début des années 1990, révèle chaque fois plus des ambitions néo-colonialistes de la France dans les Grands Lacs Est africain. Ces ambitions ont été mortellement perturbées par l'échec des génocidaires au Rwanda, mais la France maintien son lien et son appui inconditionnel à ces mêmes génocidaires activement de mille manière. L'AFP y contribue de tout son prétendu prestige comme « média attitré » dans les affaires des Grands Lacs. Soyons donc clairs quant à ce qui concerne la source du communiqué des génocidaires.

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RDC: des rebelles rwandais libèrent une quarantaine de personnes enlevées.

AFP

21/08/07

 

GOMA (RDC), 21 août 2007 – Une quarantaine de jeunes d'un village du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), enlevés vendredi par des rebelles hutus rwandais, ont été libérés dimanche, a-t-on appris mardi auprès des autorités locales.

"Ces villageois, enlevés vendredi par des combattants hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont été relâchés dimanche", a déclaré à l'AFP Paul Ndeze, un notable du territoire de Rutshuru, à 75 km au nord de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

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Bas-Uelé : progression des Mbororo à Poko.

Radio okapi

21/08/07

 

Les Mbororo, ces éleveurs étrangers, ont gagné Poko, après les territoires de Dungu dans le Haut Uelé et de Ango dans le Bas Uelé, en Province Orientale. Ils sont en quête de nouveaux pâturages et détruisent tout à leur passage, selon un habitant de Isiro en provenance de Poko, rapporte radiookapi.net

Cet habitant précise que les Mbororo se sont installés depuis deux mois à Poko, dans la collectivité de Mboso. « Ils sont très nombreux et dépassent même le nombre d’ habitants de ce territoire. Ils dévastent les champs et tout ce qui est dans leur passage », indique-t-il. Le chef de cette collectivité dit avoir transmis en vain plusieurs rapports à l’autorité compétente, selon cet habitant d’Isiro.

« Ces éleveurs circulent librement. Il n’y a ni policiers, ni les FARDC. C’est une occupation pure et simple de notre territoire. Notre territoire est violé et aucune autorité nationale n’en parle », s’indigne-t-il.
L’autorité provinciale dit qu’elle est informée de la progression de ces Mbororo dans le district du Bas Uélé. Toutefois, des mesures sont déjà prises pour remédier à cette situation, affirme le gouverneur de province intérimaire.

 

Radio Okapi

L’Etat-manqué congolais:

 Une relecture de Kisonga Mazakala et du collectif des universitaires belges

J.-P. Mbelu

18/08/07

 

 

Les Internautes Congolais(es) ont une « sacrée » habitude : partager sur Internet certains textes dont ils voudraient faire un large écho. Ces deux derniers jours, deux textes ont circulé.
Le premier est celui que l’ex-ambassadeur du Congo, Albert Kisonga Mazakala intitulé ‘R.D. Congo : l’horizon s’assombrit’. Le deuxième, signé par un collectif assez important des universitaires de l’U.C.L (Université Catholique de Louvain-La-Neuve), est une ‘Lettre ouverte aux « faiseurs de paix » en RDC’. (Les deux textes peuvent être lu sur le site de Congoforum)

I. La responsabilité constitutionnelle de Joseph Kabila

Le premier texte croit pouvoir « déceler des tendances dictatoriales dans la gouvernance kabilienne ». Pour appuyer cette allégation, Albert Kisonga donne ses preuves. « La première est cette propension à monopoliser le pouvoir financier. L’argent, justement, fut la base de la dictature de Mobutu. Le Président Joseph Kabila octroie des bourses, fait des dons, sans préciser l’origine des fonds. Aurait-il gagné à la loterie ? Non, répond Albert Kisonga, ce sont des fonds publics qu’il manie à sa guise. » Les arrestations ciblées sont une deuxième preuve de la tendance dictatoriale dans le chef Joseph Kabila. « Il y a pire : les condamnés du procès de l’assassinat du Président Désiré Kabila demeurent en prison demeurent en prison, en dépit de l’accord politique intervenu à Sun City pour amnistier les crimes politiques. »
Pour Albert Kisonga, cette tendance à la dictature ne s’est pas encore transformée en dictature. Pour étayer cette thèse, notre ex-ambassadeur avoue qu’ « il y a certainement plus de libertés politiques à Kinshasa que dans la plupart des pays de la région. La libre expression journalistique dans la capitale congolaise en est la preuve parlante. »
A ce point nommé, le texte de Kisonga devient difficile à digérer.

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE du Parti SAHWANYA-FRODEBU

Frodebu

20/08/07

 

1. Ce dimanche 19 Août 2007 le Vice-président du Parti FRODEBU, Mr Frédéric BAMVUGINYUMVIRA, des élus du peuple de l'opposition ainsi que ceux signataires de la lettre ouverte au chef de l'Etat ont été la cible d'une attaque armée.

2. Le Parti SAHWANYA-FRODEBU condamne énergiquement cette tentative d'assassinat organisée, planifiée et exécutée par le Gouvernement du Président NKURUNZIZA ainsi que son Parti-Etat, le CNDD-FDD.

3. En effet, le 3 Juin 2007 au terrain du Complexe Textile de Bujumbura (COTEBU) au cours d'un meeting, le Président du CNDD-FDD, le Député Jérémie NGENDAKUMANA avait annoncé cette apocalypse. Ce jeudi 16 Avril 2007 le même responsable, au cours d'une réunion du groupe Parlementaire CNDD-FDD a menacé de mort les élus signataires de la lettre ouverte au chef de l'Etat.

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Nyakakoma : libération d’une quarantaine de personnes enlevées par les combattants Hutus Rwandais.

Radio Okapi

20/08/07

 

Ces jeunes ont été relâchés dimanche. Selon la population locale, les rebelles Hutus Rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) ont envahi leur village, 48 heures après le départ des soldats des Forces Armées de la RDC de Nyakakoma, à 150 kilomètres de Goma, rapporte radiookapi.net

La police locale rapporte que ces jeunes ont été réquisitionnés vendredi soir pour aider au transport des biens pillés dans ce village par 2 compagnies des combattants Hutus Rwandais. Ces combattants avaient d’abord déclaré à la population qu’ils étaient là pour assurer leur protection. Puis, ils ont désarmé la police, les éléments de la force navale ainsi que les gardes de parc de l’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN) en poste sur place, avant de piller le village.

Les otages ont servi des porteurs jusqu’auxenvirons de Nyamilima, dans le parc de Virunga.

La Monuc les a escortés jusqu’à Nyakakoma lundi matin.

 

Radio Okapi

 

 

Des évidences du soutien aux FDLR par le pouvoir de Kinshasa.

Kivupeace

20/08/07

 

interahamwefardc.jpgS’il y a un mal dont souffre le sommet de l’Etat congolais c’est la difficulté de se débarrasser du vieil homme. Pendant les régimes précédents, le soutien au génocidaires rwandais relevait du secretd’état, aujourd’hui il est banalisé et est devenu un secret de polichinelle, résultat de l’amateurisme des dirigeants congolais au point qu’au-delà d’une simple bombe à retardement, il devient de plus en plus un boomerang.

Au-delà des discours de diversion, les évidences semblent, quant à elles, têtues et compromettent de plus en plus la crédibilité des institutions en place, pourtant issues de la volonté populaire pour autant que démocratiquement établies. Parmi ces évidences, nous retenons tout d’abord la dernière mesure du pouvoir de Kinshasa suspendant les opérations militaires contre les FDLR/Interahamwe et les conséquences entraînées.

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