Yearly Archives: 2007

DRC: The situation remains tense between FARDC and CNDP.

France 24 English

In the Democratic Republic of Congo, the situation remains tense between the government
troops and the rebels of Laurent Nkunda. The rebels refuse … In the Democratic Republic of
Congo, the situation remains tense between the government troops and the rebels of Laurent
Nkunda. The rebels refuse to disarm as long as the Rwandan Hutu militiamen, some of whom
took part in the 1994
genocide in Rwanda remain in Eastern Congo.

 

Video:

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Violents affrontements au Nord-Kivu : des habitants brûlés vifs dans leurs maisons.

Kivupeace

09/10/07

 

masisi.jpgLa 8ème région militaire vient de lancer l’assaut final sur tous les fronts contre les troupes de l’Armée Nationale Congolaise/CNDP depuis ce matin dans les territoires de Masisi et de Rutshuru.C’est vers 4heures du matin que les attaques ont été lancées contre les positions de l’ANC/CNDP à Shasha, Rubaya, Nyanzale dans le territoire de Masisi et Konkwe dans le territoire de Rutshuru, jusqu’au moment où nous mettions en ligne cette dépêche les affrontements se poursuivaient encore et des sources indépendantes sur place à Nyanzale indiquent que les troupes de l’ANC/CNDP viennent de prendre le dessous sur l’adversaire en lui infligeant des lourdes pertes en hommes de troupes et en matériel de guerre.

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Le général rebelle Nkunda dénonce la trêve au Nord-Kivu en RDC.

Reuters

08/10/07

 

KINSHASA (Reuters) – Le général rebelle congolais Laurent Nkunda annonce la révocation d'une trêve en vigueur depuis un mois dans la province de Nord-Kivu, en raison de ce qu'il a présenté comme des attaques répétées de l'armée gouvernementale.

"Il n'y a plus de trêve (…). Le gouvernement continue à nous attaquer (…). Nous nous sommes dits que nous n'allions pas rester les bras croisés pendant que des gens meurent. Nous devons réagir. Nous sommes des soldats", a déclaré Nkunda, contacté au téléphone par Reuters.

Cette annonce augure de nouveaux conflits et drames humanitaires au Nord-Kivu, foyer de tensions ethniques et d'affrontements entre l'armée régulière et des groupes de miliciens et de rebelles.

Le ministre congolais de la Défense, Chikez Diemu, a accusé Nkunda de vouloir "balkaniser" le pays. "Il joue un jeu dangereux. Maintenant il nous pousse vers la guerre", a-t-il dit, avant d'ajouter: "On l'attrapera comme une souris dans le petit trou où il est."

Le ministre a ajouté que la RDC allait appliquer en conséquence les mesures sécuritaires convenues avec ses voisins des Grands Lacs, Ouganda, Rwanda et Burundi, sans donner de détails.

A la suite de combats dans l'est de la République démocratique du Congo en août et début septembre, la Monuc (Mission des Nations unies au Congo) avait annoncé le 6 septembre l'instauration d'une trêve limitée entre l'armée et les forces de Nkunda, qui est d'ethnie tutsie.

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RDC: Les combats reprennent à l’est.

RFI

08/10/07

 

north_kivu.pngLa trêve en vigueur depuis un mois dans le Nord-Kivu a volé en éclats. De nouveaux combats à l’arme lourde ont opposé, tout au long du week-end, l'armée régulière aux éléments fidèles au général dissident Laurent Nkunda, lequel considère que la trêve est rompue. Difficile d'établir un bilan, difficile aussi de dire qui a commencé encore une fois. Les deux camps se rejettent la responsabilité des affrontements.

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Nord-Kivu (RDC): le camp Nkunda menace de déclencher une grande offensive.

AFP

08/10/07

 

GOMA (RDCongo), 7 oct 2007 (AFP) – Un proche du dissident Laurent Nkunda a déclaré dimanche à l'AFP que les troupes insurgées étaient sur le point de lancer une offensive contre les positions des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) au Nord-Kivu (est).

"Nous allons maintenant déclencher l'offensive (…) Demain (lundi), nous allons le déclarer officiellement", a prévenu le "général" Bwambale Kakolele, se présentant comme "le ministre de la Défense" du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, mouvement politico-militaire de Nkunda).

"Nous avons attendu longtemps l'ouverture d'un dialogue avec le gouvernement de Kinshasa, mais on nous combat toujours", a-t-il expliqué, joint par téléphone dans les montagnes du Masisi, au nord-ouest de la capitale provinciale, Goma.

Il a affirmé que les FARDC avaient attaqué samedi les positions nkundistes près de Bukima, dans des collines situées à environ 25 km au nord de Goma, où les affrontements se poursuivaient dimanche selon les deux camps et selon la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).

"Du côté de Rubaya, Karuba et Ngungu (localités du territoire de Masisi situées à entre 40 et 50 km à l'ouest de Goma), les FARDC ne cessent de lancer des roquettes sur nos positions", a-t-il déploré.

Des accrochages quasi-quotidiens opposent les FARDC et les troupes insurgées depuis la fin septembre, après la rupture d'une trêve de 18 jours instaurée sous forte pression de la Monuc.

Cette trêve avait été imposée après dix jours de combats alors que les nkundistes étaient sur le point de s'emparer de Sake, ville située à 30 km au nord-ouest de Goma. Des Casques bleus s'étaient alors déployés à Sake et un cessez-le-feu avait été instauré sur plusieurs autres fronts dans la région, dont la zone de Bukima.

Kinshasa a appelé les dissidents et les miliciens de groupes armés locaux à rejoindre le processus national de réforme de l'armée, se refusant à toute négociation avec Nkunda.

Ce dernier continue à demander un dialogue, tout en accusant les FARDC de pactiser sur le terrain avec des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), stationnés depuis 13 ans dans l'est congolais et accusés par Kigali d'avoir activement participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre la minorité tutsie.

FARDC et nkundistes se renvoient systématiquement la responsabilité du déclenchement des hostilités, qui ont entraîné le déplacement de quelque 370.000 civils depuis décembre 2006 au Nord-Kivu, selon l'ONU.

 

Agence France Presse

Sacrifice d’un ministre, une énième diversion ?

Thaddeus Musenge

Lagos, 08/10/07

porte_ouverte.jpgLa presse bleue nous sert, encore une fois, son menu habituel essayant de couvrir le débat houleux à propos de la dernière manœuvre présidentielle pour le moins précipitée. Après la longue liste d'accidents d'Antonov qui ont endeuillé la RDC depuis plusieurs années déjà, un d'entre vient de coûter son poste à un ministre du parti au pouvoir. Le pays pleure ses enfants perdus à cause de l'incurie chronique et l'irresponsabilité dans la gestion. Le commun des congolais se demande pourquoi limoger un ministre maintenant seulement, et pourquoi si vite. Ce pauvre ministre aura-t-il jamais l'occasion d'expliquer au public l'histoire vue de son propre point de vue ? Non, on ne lui en a pas donné la chance. On ne discute pas avec les décrets présidentiels. C'est un peu comme avec la redoutable GSSP. C'est tout de même curieux de sacrifier un ministre pour négligence quand tout le gouvernement s'est montré, jusqu'ici, négligeant surtout en matière de sécurité des personnes, des biens et même de défense de territoire si on n'oublie pas Kahemba. Voulait-on couvrir l'assourdissant vacarme provoqué par l'interview canular ? Le président, veut-il enfin gagner les kinois, car on ne semble pas avoir pris de mesure de cette taille quand des congolais sont morts dans d'autres lieux du pays toujours à cause de vétusté des Antonov ou l'incompétence des ukrainiens qui les pilotent.

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Dans une interview à CongoOne:

Omer N'Kamba salue le pragmatisme d'Etienne Tshisekedi et se dit fasciné par le combat politique de Laurent Nkunda. 
Par Raymond Luaula

omernkamba.jpgC'est décidement un pavé qu'Omer N'Kamba, président de la DPRe, a jeté dans la marre congolaise à travers l'interview qu'il a accordée à Congoone pour faire le point de l'actualité congolaise dominée par la situation sécuritaire préoccupante au Nord-Kivu où le général déchu Laurent Nkunda se présente désormais en protecteur de sa communauté, les Banyamulenge. Ancien secrétaire national chargé des Relations extérieures de l'UDPS, Omer N'Kamba salue le courage politique d'Etienne Tshisekedi qui exige aux participants à la commission préparatoire du congrès de ce parti de faire un diagnostic sans complaisance sur les 25 ans de l'UDPS. L'ancien gouverneur du Kasaï-Oriental commente les conflits de terre réccurents dans cette province et propose une thérapie pratique. C'est une interview qui tranche avec un certain angélisme qui caractérise la classe politique congolaise tant Omer N'Kamba se dit fasciné par le cause que défend Laurent  Nkunda et soutient que le combat de chef n'a pas sa raison d'être au niveau de l'opposition politique, l'essentiel,  pour lui, étant de sortir les congolais de l'obscurantisme actuel. Lisez plutôt!

 

 

Congoone: Dans son discours à l'ouverture de la commission préparatoire du premier congrès de l'UDPS, Etienne Tshisekedi relève que les fondateurs du parti ont rêvé d'instaurer la démocratie avec à la clé un Etat de droit. Il pose la question de savoir si après 25 ans, "nous allons demeurer dans l'immobilisme" et recommande un diagnostic sans complaisance de l'UDPS durant les 25 ans écoulés. Vous à qui on reconnaît l'âme Udps dont vous avez été secrétaire national aux Relations extérieures, avant de créer votre propre parti, la DPRE, quel peut être votre diagnostic?

 

Omer N'Kamba: Effectivement, je suis politiquement né avec et dans l'UDPS qui m'avait permis de forger mes premières armes de combattant de la liberté et de la démocratie dans notre pays avant d'assumer au dedans comme au dehors, les différentes responsabilités liées à la lutte du peuple congolais pour la démocratie et l'Etat de droit.

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RDC: Madrid incite Kinshasa à négocier une solution politique avec les rebelles.

APA

05/10/2007

 

dialogue.jpgAPA – Madrid (Espagne) – Le gouvernement espagnol a encouragé vendredi, les autorités de la République démocratique du Congo (RDC), à engager des négociations « directes et sincères » avec les rebelles opérant dans l’est du pays et dans les Kivus, afin de parvenir à un accord politique, a appris APA de source officielle à Madrid.

Cette position a été exprimée par le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, qui s’est entretenu vendredi à Madrid avec son homologue de la RDC, Antipas Mbusa, en visite de travail en Espagne.

M. Moratinos a « exprimé sa préoccupation à propos de la situation qui prévaut dans les province de l’est et dans les Kivus, soulignant la nécessité de parvenir à une solution politique à travers l’entente et le dialogue sincère et direct », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, dont APA a eu copie.

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Exportation de génériques antisida au Rwanda.

AFP

05/10/07

 

triavir.jpgLe Canada est devenu le premier pays à recourir à une dérogation au droit des brevets adoptée par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour faciliter l'exportation vers le Rwanda d'une version générique d'un médicament breveté contre le sida, a annoncé l'OMC.

Dans un communiqué publié sur son site, l'OMC précise qu'elle a reçu du Canada une notification pour permettre au groupe pharmaceutique canadien Apotex d'exporter l'antirétroviral TriAvir au Rwanda.

Le Rwanda avait déjà informé l'OMC en juillet de son intention d'importer sur deux ans 260.000 boîtes de ce médicament générique.

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Accident d’avion en RDC: le ministre des Transports limogé pour incompétence.

AFP

05/10/07

 

KINSHASA, 5 oct 2007 (AFP) – Le ministre des Transports de la République démocratique du Congo (RDC) a été révoqué vendredi pour "incompétence", au lendemain d'un accident d'avion ayant fait 38 morts à Kinshasa, a annoncé le porte-parole du président Joseph Kabila.

Le ministre des Transports, Rémy Henry Kuseyo, "a été révoqué vendredi pour son incapacité à réformer le secteur de l'aviation", aux termes d'une ordonnance signée par le chef de l'Etat et le premier ministre Antoine Gizenga, a déclaré à l'AFP Kudura Kasongo, le porte-parole du président Kabila.

"Cette décision a été approuvée par le Conseil des ministres", qui se tient actuellement à Kinshasa, a-t-il précisé.

L'ordonnance de révocation a été lue à la télévision nationale, alors que se poursuit le Conseil des ministres.

Jeudi matin, un Antonov 26 d'une compagnie privée congolaise s'est écrasé peu après son décollage de l'aéroport international de Kinshasa-Ndjili, percutant une dizaine de maisons avant de s'enflamer dans un quartier très peuplé de l'est de la ville.

Vingt-deux des 23 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion ont péri dans la catastrophe, et au moins 16 personnes ont été tuées au sol et une trentaine blessées, selon le ministère des Affaires humanitaires.

Une polémique a immédiatement débuté sur l'incapacité de l'Etat à réformer la flotte congolaise, essentiellement composée de vieux avions de fabrication soviétique volant souvent en violation des règles de l'aviation civile et à l'origine de dizaines d'accidents meurtriers ces dernières années.

En mars 2007, après une série de précédentes mesures infructueuses, M. Kuseyo avait accordé trois mois aux compagnies pour leur mise en conformité, avant d'interdir en septembre tous les appareils de type Antonov.

Selon des courriers publiés vendredi par la presse de Kinshasa, M. Kuseyo avait été sommé de revenir sur une mesure de suspension générale portant "préjudice aux compagnies qui sont en règle" par Nkulu Mitomba Kilombo, ministre d'Etat rattaché à la présidence.

M. Kuseyo avait répondu dans un courrier daté du 14 septembre que ce problème ne devait "nullement être traité en se basant sur le manque à gagner des compagnies" et réaffirmé sa volonté de ne donner son feu vert aux compagnies qu'après un contrôle "minutieux" et "sans pression".

Le ministère "a hérité d'un désordre inimaginable caractérisé par la distribution monnayée des licences d'exploitation au grand mépris des normes techniques", selon le ministre, qui s'engageait à lever l'interdiction de plusieurs compagnies "en ordre".

Selon une source proche du ministère, M. Kuseyo "a dû céder" et a signé "au fur et à mesure des dérogations", dont celle de la compagnie Africa One, propriétaire de l'Antonov qui s'est écrasé jeudi.

 

 

Agence France Presse