The Democratic Republic of Congo is a vast country endowed with enormous potential wealth but is shamefully ranked among the poorest countries in the world. This is no accident. The successive corrupted governments that lack vision for the country combined with chronic economic mismanagement and internal conflicts with no solution in the horizon has led to a serious situation that qualifies the DRC to be a failing State.
The current government led by Joseph Kabila can perhaps fairly argue to have inherited a country in well advanced decay state, like a doctor who refuses to be blamed for the death of a patient who came to see him in an already critical condition. Well, this doctor may have a pretty good case because he may argue and perhaps prove that he did everything he could to save his patient’s life. On the other hand, President Kabila may find it difficult to prove his case given his performance record. What has he been doing to save his country?
L'Afrique du Sud est sacrée championne du Monde après avoir écarté l'Angleterre en finale 15 à 6. Les Springboks remportent leur deuxième titre au terme d'un match tendu et sans essai.
L'Afrique du Sud, déjà sacrée en 1995, a remporté la Coupe du monde de rugby pour la deuxième fois de son histoire, en battant l'Angleterre 15 à 6 en finale du Mondial-2007, samedi au Stade de France à Saint-Denis.
Dans un match cloisonné et sans essai, les Sud-Africains ont profité de la réussite de leurs buteurs Percy Montgomery, auteur de quatre pénalités, et François Steyn, d'une, pour ravir le titre aux Anglais, sacrés en 2003 en Australie.
Democratic Republic of Congo rebel leader Laurent Nkunda has described as exaggerated a government claim that some 1,000 of his men had defected.
Gen Nkunda told the BBC most of the rebel fighters who surrendered did so after his talks with the government.
Correspondents speak of a worsening humanitarian crisis following weeks of clashes in the eastern Kivu region.
Medical staff in Kichanga, Gen Nkunda's stronghold, say the authorities are blocking medical supplies.
President Joseph Kabila has demanded that Gen Nkunda reintegrate all his forces into the national army.
Gen Nkunda ignored Monday's deadline to begin disarming his troops. The deadline has since been extended to an unspecified date, and government troops have advanced on Kichanga in the past week.
Hospital crisis
At the hospital in Kichanga, a doctor and 12 nurses are working in appalling conditions as they treat about 150 patients, some with gunshot wounds, and some malnourished children, the BBC's Karen Allen reports from the town.
The hospital staff told our correspondent the authorities in the provincial capital, Goma, were preventing medical supplies getting through and accusing the hospital of harbouring rebels.
The UN estimates 6,000 Rwandan Hutu rebels – known as the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) – are operating in the east.
Gen Nkunda has previously accused the Congolese army of working with other local militia and the FDLR to attack him – an accusation the government denies.
On Wednesday, the government announced a plan to begin disarming the Hutu rebels.
More than 370,000 people have been displaced by the fighting in eastern DR Congo since the start of the year in a growing humanitarian crisis.
La situation humanitaire au Nord Kivu est délicate. Selon l’Office de Coordination des Agences Humanitaires des Nations Unies, OCHA, la période entre la mi septembre et la mi octobre 2007 a compté 143.000 nouveaux déplacés, et le nombre ne cesse d’augmenter suite à l’insécurité qui sévit dans la région.
Les déplacés sont concentrés pour la plupart à l’ouest de Goma sur cinq sites, et au niveau de Rutshuru avec huit autres sites. On compte aussi des déplacés sur le territoire de Masisi. « Leurs problèmes sont surtout l’abri, la nutrition, la santé, et la communauté humanitaire répond au mieux,» a dit Nestor Yombo-Djema, chargé de communication à OCHA.
Il a souligné que les combats empêchent les humanitaires d’accéder à toutes les personnes déplacées.
«La majorité des actions humanitaires sont concentrées pour le moment au niveau des sites qui sont près de Goma, compte tenu justement du manque d’accessibilité à d’autres endroits. Les bailleurs ont donné 40 millions de dollars qui permettent aux humanitaires de poursuivre leurs actions. Pour la sécurité alimentaire, le PAM a du tripler la quantité de vivres qu’avaient été prévue au début de l’année.»
Pour renforcer la réponse humanitaire au Nord Kivu, OCHA a ouvert un bureau mobile à Minova il y a quatre semaines, et un autre bureau mobile à Kitchanga le 17 octobre.
A Minova, la plupart des gens qui sont dans le besoin ont pu bénéficier d’une aide humanitaire.
En ce moment il y a une mission d’évaluation inter agence a Kitchanga pour identifier les besoins, et faire dénombrer les déplacés, pour ensuite prioriser les besoins plus urgents et organiser une réponse.
«Le plus grand problème est l’accès aux déplacés. Les routes sont déjà dans un mauvais état, mais à part ça l’autre grand problème est la situation sécuritaire, qui est du aux combats, mais aussi aux militaires et groupes armés qui ne donnent pas accès aux humanitaires pour atteindre les populations en besoin», explique Ylva Blondel, officier d’information publique de OCHA.
«Récemment il y a eu des problèmes, il y a eu même des civils qui bloquaient l’aide humanitaire parce qu’ils ont peur que l’on apporte une assistance aux troupes qui vont leur faire mal. Cette situation complique encore plus l’acheminement de l’aide humanitaire», a-t-elle ajouté.
Un autre problème présent sur le terrain ce sont les épidémies.
«Il y a une épidémie de cholera et de rougeole à Kitchanga et probablement aussi à Mweso, mais pour le moment on ne connait pas bien la situation, parce qu’on n’y a pas eu encore accès. Un autre problème grave, c’est la malnutrition sévère a Mweso; où le taux de malnutrition est à 17%,» a souligné Mme Blondel.
Le plan de contingence humanitaire pour le Nord Kivu a été revu trois fois ce dernier temps. Le dernier, qui date de juillet, a la capacité de répondre à 270.000 personnes.
«Jusqu’a présent, on a 143.000 nouveaux déplacés confirmés, qui font partie de ce chiffre, mais c’est un chiffe qui est en augmentation constante. On atteint presque la capacité prévue,» a conclut Mme Blondel.
La star du reggae sud-africain Lucky Dube a été assassinée jeudi soir par trois malfaiteurs qui ont tenté de voler sa voiture, au sud de Johannesburg. Il a été tué de trois balles, devant son fils de 16 ans et sa fille de 15 ans qui sont indemnes mais très choqués. Il avait 7 enfants. Lucky Dube avait enregistré 21 albums ; il a joué en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis.
La nouvelle a provoqué un choc en Afrique du Sud. « Quel genre de pays est-ce qui ne respecte pas ses idoles ? Quel genre de publicité envoyons-nous au monde avant [la Coupe du monde de football de] 2010 ? » s’est interrogé son ami, le poète Mzwakhe Mbuli. Lucky Dube était vénéré pour son talent, sa simplicité (il ne consommait ni alcool, ni drogue) et ses vingt-cinq années de carrière. A 43 ans, le chanteur aux longs dreadlocks était l’artiste sud-africain à avoir vendu le plus d’albums à l’étranger (plus de 2 millions). Il a fait des tournées dans le monde entier et était très populaire en Afrique, où il était l’une des grandes figures inspirées par Bob Marley, avec les Ivoiriens Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly.
« Je me souviendrai toujours d’un concert à Kampala, raconte Stella Antos, ex-directeur de la firme de disques, Gallo South Africa, qui a produit la plupart de ses 21 albums. Pendant les trois premières minutes, Lucky n’a pas pu chanter parce que 70 000 fans reprenaient en chœur "Remember me", qui parle des enfants abandonnés par leurs pères partis travailler en ville. Lucky était un musicien avec une conscience, qui évoquait toujours des thèmes politiques ou sociaux ».
Né dans une famille pauvre, surnommé Lucky, après la mort en bas âge d’un frère aîné, il avait enregistré son premier disque en 1979. Passé au reggae en 1985, à l’époque où ce genre était peu apprécié dans son pays, il fut le premier chanteur noir diffusé sur une radio blanche, deux ans plus tard. Il venait de signer un accord avec Warner pour distribuer en Europe son dernier album Respect, sorti en avril. Lauréat de nombreux prix, il a enregistré plusieurs titres à succès (en zoulou, en anglais et même en afrikaans) dont le hit anti-apartheid Together as One, Prisoner,House Of Exile, Taxman, Slave et Victimes.
Soixante fois plus de meurtres qu'en France
Les réactions en Afrique du Sud ont été très nombreuses. Le président Thabo Mbeki a appelé les Sud-Africains à s’unir dans la lutte contre la criminalité. L’opposition a, elle, déploré l’inefficacité de la police : « L’apathie du gouvernement est responsable du taux de 50 meurtres par jour », selon le député du parti Inkatha, Velaphi Ndlovu. Au début de l’année, le chef de l’Etat avait été vivement critiqué après avoir affirmé que la majorité des Sud-Africains n'avaient pas « le sentiment que la criminalité était hors de contrôle ».
L’année dernière, 19 202 personnes ont été tuées au pays de Mandela, soit 3,5 % de plus qu’en 2005. Le taux de meurtre (40,5 pour 100 000 habitants) est 6 fois plus élevé qu’aux Etats-Unis et 60 fois plus qu’en France. Il s’explique notamment par les très fortes disparités sociales qui n’ont pas diminué malgré la croissance économique de ces dernières années qui a surtout bénéficié à la bourgeoisie blanche et à une petite élite noire. L’alcoolisme et la forte violence héritée du régime d’apartheid jouent aussi un rôle. Malgré un budget très important (près de 6 milliards d’euros), la police sud-africaine ne parvient pas à reprendre le dessus. Le taux de condamnation est très faible.
Il y a deux ans, un musicien de jazz, Baloyi Gita, avait été tué en pleine rue à Johannesburg. En 2006, lors de la sortie de son dernier album Respect (appelant ses compatriotes à mieux se respecter), Lucky Dube avait évoqué la violence dans son pays : « Nous avons essayé l'amour, l'unité, la camaraderie, mais ça ne semble pas beaucoup marcher pour nous ».
Ces journalistes des medias internationaux (2 journalistes de la BBC et le correspondant de la Voix de l'Amérique à Goma) ont reçu l'ordre de faire demi tour ce vendredi matin par les FARDC au niveau de la barrière de Saké à environ 27 km à l'Ouest de Goma. Ils venaient de Goma pour se rendre dans le territoire de Masisi, a constaté radiookapi.net
Selon l'un d'entres eux, les responsables militaires à Goma, leur ont déclaré que la hiérarchie des FARDC à Kinshasa avait interdit aux journalistes de se rendre dans la zone contrôlée par l'ex-général Laurent Nkunga, et de rencontrer ce dernier. Les 3 journalistes accompagnaient une mission humanitaire à Kirolirwe et Kitshanga au Nord-Ouest de Goma, dans le territoire de Masisi. Les responsables de la 8ème région militaire à Goma sont restés injoignables.
La paroisse catholique de Nyakariba du diocèse de Goma, à une centaine de Kilomètres à l’ouest de Goma dans le territoire de Masisi a été incendiée dans la nuit de ce jeudi, a constaté radiookapi.net
Selon l’abbé Marc Kakara, curé de cette paroisse, ces sont les combattants FDLR qui ont mis le feu sur sa paroisse composée d’une grande maison de 7 chambres à coucher, 2 bureaux ainsi qu’une salle de prière. L’abbé Marc Kakara affirme que c’est en revenant ce matin dans sa paroisse en provenance des localités voisines de Nyakariba où il est allé évangéliser qu’il a constaté les faits. Il ajoute que cette situation a semé la panique au sein de la population de Nyakariba. Certaines familles se sont réfugiées à Kilolirwe, à environ 2 heures de marches à pied de leur village.
Un Rwandais recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle présumé dans le génocide de 1994, l'ancien sous-préfet Dominique Ntawukuriryayo, a été arrêté à Carcassonne, dans le sud-ouest de la France, a indiqué jeudi d'Interpol.
M. Ntawukuriryayo, qui était sous le coup d'un avis de recherche international de l'organisation policière depuis novembre 2006, a été arrêté par la police française.
Il s'agit du troisième Rwandais recherché par le TPIR à être arrêté en France, précise Interpol.
Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai, M. Ntawukuriryayo, un Hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare (sud du Rwanda), devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide.
"Entre le 21 et le 25 avril 1994, Dominique Ntawukuriryayo a rassemblé des soldats et des gendarmes à Butare et les a transportés sur la colline de Kabuye (dans sa sous-préfecture) pour tuer les Tutsis qui s'y trouvaient", précise le texte.
La date de l'arrestation de l'ancien sous-préfet n'a pas été précisée.