Yearly Archives: 2007

Vers une surveillance commune de la frontière entre la RDC et le Rwanda.

20 Minutes

25/10/07

 

Le chef des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) a déclaré jeudi avoir envoyé la veille des officiers congolais rencontrer leurs homologues rwandais à Gisenyi (Rwanda) pour mettre en place une surveillance de la frontière entre les deux Etats.

"J'ai envoyé une mission officielle hier à Gisenyi, conduite par le général Vainqueur Mayala (chef des FARDC au Nord-Kivu, est), pour rencontrer la Division ouest des forces rwandaises", a déclaré le général Dieudonné Kayembe, au cours d'un point presse à Goma, capitale du Nord-Kivu et limitrophe de la cité rwandaise de Gisenyi.

"Je suis venu à Goma non seulement désigner les officiers qui feront partie du mécanisme de vérification conjoint (de la frontière) mais aussi établir les règles de fonctionnement de ce mécanisme", a-t-il poursuivi.

Le général Kayembe a précisé que cette rencontre s'était effectuée dans le cadre de rencontres régulières entre pays membres de la "Tripartite Plus" (RDC, Rwanda, Ouganda et Burundi).

"D'ici le 31 octobre, je serai à Bunia (Ituri, district congolais frontalier de l'Ouganda) pour établir le même mécanisme avec l'Ouganda, puis à Uvira (Sud-Kivu, région congolaise frontalière du Burundi) pour faire la même chose avec le Burundi", a-t-il ajouté.

La commission "Tripartite Plus" veille depuis 2004, avec la coopération des Etats-Unis, à maintenir un dialogue entre ces pays, tous anciens belligérants et acteurs majeurs de la dernière guerre sur le sol congolais (1998-2003).

Lors de leur dernière rencontre en RDC début octobre, les chefs des armées des quatre Etats avaient décidé de "formaliser les réunions des commandants d'unités frontalières des différents niveaux de commandement, afin de gérer les incidents frontaliers".

Cette coopération renforcée vise à neutraliser des groupes armés encore actifs dans la région des Grands Lacs africains, notamment dans l'est de la RDC où sont installés quelque 6.000 rebelles hutus rwandais – dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre la minorité tutsie.

A Goma, le général Kayembe a aussi appelé tous les soldats dissidents congolais à désarmer sans délai et sans condition.

Le Nord-Kivu est depuis la fin août le théâtre d'affrontements entre FARDC, qui ont massé quelque 20.000 hommes dans la province, et environ 5.000 soldats insurgés ralliés au général déchu Laurent Nkunda.

Cet ex-officier tutsi congolais accuse les FARDC d'être appuyées par des rebelles hutus rwandais, ce que le général Kayembe a une nouvelle fois démenti jeudi, rappelant que ces combattants étrangers devaient "tous désarmer et rentrer chez eux".

De leur côté, les rebelles hutus rwandais accusent régulièrement Kigali d'appuyer militairement Nkunda, ce que le régime rwandais dément tout aussi régulièrement.

20 Minutes

Exactions contre l’ethnie de Bemba: Amnesty dénonce des abus contre les ressortissants de l’Equateur

La Libre

25/10/07

 

amnesty_international.jpgAmnesty international (A.I.) diffuse ce jeudi un rapport sur le Congo (à l'exception du Kivu, objet d'un rapport à venir) qui lance un cri d'alarme au sujet de la pratique du meurtre et de la torture par des agents de l'Etat.

Si l'organisation humanitaire stigmatise le fait que "virtuellement toutes les agences de sécurité exercent les pouvoirs d'arrestation et détention et ont leurs propres centres de détention", elle épingle plus particulièrement deux services : la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS, plus connu sous le nom de son quartier général, Kin-Mazière) et la Garde républicaine, garde prétorienne du président Kabila.

Le constat de la violence et de l'impunité de ces services est tiré de l'analyse des violations des droits de l'homme commises durant et après la campagne électorale (2006-07).

Les deux services mentionnés ont arrêté et torturé des personnes parce qu'elles avaient la même ethnie (Ngbaka) ou origine régionale (l'Equateur) que l'opposant Jean-Pierre Bemba. "Ces arrestations et détentions arbitraires se poursuivent à Kinshasa", précise A.I.

Agents de torture et de mort

"Loin de protéger la population" congolaise, "les services de sécurité de l'Etat demeurent des agents de torture et de mort".

L'organisation souligne que la garde de Bemba, la DPP, s'est elle aussi rendue coupable de violations des droits de l'homme. A.I. étudie les combats qui ont opposé l'armée à la DPP en mars dernier, faisant "600 morts", dont un grand nombre de civils, et qui furent suivis de nombreuses arrestations, dont des enfants des rues (certains sont toujours détenus sans avoir jamais été inculpés). La DPP s'en est alors prise à des membres du parti du président Kabila, le PPRD, tandis que les forces loyales à ce dernier s'en prenaient aux ressortissants de l'Equateur, dont un nombre important ont été victimes d'exécutions extra-judiciaires.

L'insécurité créée par les services de sécurité, analyse A.I., est due au fait que certains de ceux-ci "continuent à servir des intérêts politiques particuliers et à agir hors du cadre de la loi".

Pour l'organisation, deux facteurs empêchent une amélioration. D'abord la lenteur du processus de réforme du secteur sécuritaire, mené par Kinshasa avec l'aide internationale (notamment belge) et la médiocrité de ses programmes de formation. Ensuite "la culture institutionnelle de permissivité envers les violations des droits de l'homme ".

Selon Amnesty "des mesures urgentes sont nécessaires pour placer les services de sécurité sous le contrôle effectif et transparent de l'Etat". Les priorités sont la réforme de la police (dont les violations des droits de l'homme ont commencé à dépasser celles de l'armée) et sa soumission aux autorités civiles, avec des lignes de commandement claires; l'envoi de la Garde républicaine (garde présidentielle) au processus de brassage, comme les autres unités de l'armée et la limitation de ses activités à la protection du chef de l'Etat; l'introduction de mécanismes de contrôle indépendants des forces de sécurité.

La Libre

Général Kayembe : « La situation militaire actuelle au Nord Kivu est satisfaisante »

Radio Okapi

25/10/07

 

Le chef d’état major général des FARDC, le général Kayembe et le général Babaye Gaye de la Monuc ont tenu ce jeudi à Goma une conférence de presse au cours de laquelle ils ont évoqué les questions sécuritaires de la province du Nord-Kivu, rapporte radiookapi.net

Selon le chef d’état major des FARDC, la situation militaire actuelle est satisfaisant, précisément à Rutshuru et à Masisi. Pour preuves, depuis la prorogation de l’ultimatum accordé aux combattants pour entrer dans le processus de brassage, au moins 1 000 éléments se sont déjà rendus, a-t-il souligné . Il s’agit de 250 combattants de Laurent Nkunda et de 800 hommes de la brigade Maï-Maï du commandant Jackson. Le général Kayembe a réitéré l’appel aux groupes armés indistinctement de laisser leurs combattants rejoindre le brassage. Par ailleurs, évoquant les relations avec l’armée rwandaise, le chef d’état major de l’armée congolaise a indiqué qu’une équipe des officiers congolais s’est rendue mercredi à Kigali dans le cadre du mécanisme de vérification des frontières communes. Il n’a pas confirmé la rumeur sur les infiltrations rwandaises sur le territoire congolais pour appuyer les troupes de Laurent Nkunda.

Pour sa part, le général Babacar Gaye a regretté le fait qu’aucun combattant n’ait encore rejoint le centre de regroupement ouvert par la Monuc à Kirolirwe. Il a déclaré néanmoins qu’il ne perd pas espoir que, comme l’a promis Laurent Nkunda lui-même, ce centre accueillera des combattants pour le brassage.

 

Radio Okapi

RDC: Série noire à Butembo.

Kivupeace

25/10/07

 

butembo.jpgL’histoire réunit tous les ingrédients d’une série noire, dont les dénouements arrivent toujours à l’arrestation du criminel après avoir passé au peigne fin tous les mobiles et interrogé tous les suspects potentiels. Seulement l’histoire ne se passe pas dans un roman d’Agathe Christie ni dans un film de Derick mais à Butembo au Quartier Matanda, cellule Maimirwa  au numéro 6. Il est 21h lorsque voulant rentrer chez lui, feu MUHINDO Bitehe, est abattu à bout portant par des hommes armés non autrement identifiés qui n’emporteront rien  prenant soin de s’enquérir que le commerçant git bel et bien dans son sang qui se vidait à travers les dizaines des plaies laissées par les balles. En véritable polar digne de ce nom, le forfait a été exécuté par des professionnels qui n’ont laissé aucune trace, la sentinelle n’ayant même pas eu le temps d’ouvrir  la porte et d’apercevoir les ombres se fondre dans la nuit macabre.Il est mort  laissant derrière lui 10 enfants et une veuve.  

A  l’âge où l’on prend la retraite, ce commerçant, agriculteur et fermier a passé toute sa vie à travailler dur pour laisser un héritage à sa progéniture nombreuse dans un pays où  le service social n’existe pas. Qu’estce qui manque à la série noire? L’absence d’enquêteurs qui sont venus avec un grand retard, le matin à 10h00, sans aucun matériel de prise d’empreintes te digitales, inexistant au Congo,  ils ont été chassés par une foule d’étudiants en colère pour exprimer leur ras le bol devant la montée de l’insécurité montante dans cette ville de Butembo. Le maire de la ville de Butembo n’a pas échappé à la colère de la population qui a perdu un homme de développement, un père pour toute la population, un exemple pour le dynamisme de la Cité de Butemebo. Le maire de la ville ligoté et obligé de rester à côté du cadavre, est accusé d’être complice   de cette insécurité qui vient d’emporter plus de quatre  personnes ressources dans les villes de Beni-Butembo. Qui aurait tué Kambale Kisonia? Qui a tué MUHINDO BITEHE? Quel est le mobile de ce crime ? MUHINDO ne s’est jamais intéressé de la politique, un homme de paix qui s’occupait plus de ses champs et de ses affaires. Est-il mort par jalousie d’autres commerçants non contents de l’ascension   de cet homme de Dieu?  Il est mort, il n’a pas vu ses assassins. Une chose est certaine, l’intolérance a élu domicile dans cette partie de la république.


En attendant que nous soyons inscrits à l’école de la démocratie, pour apprendre le débat, la tolérance, nous demandons
aux congolais de respecter les vies et de savoir qu’une vie en vaut une autre.

 

 www.kivupeace.org

RDC: L’argent de la discorde.

Kivupeace

25/10/07

 

francs_congolais.jpgLe Président de la République Joseph KABILA vient de séjourner à deux reprises au Nord Kivu à l’espace d’un mois seulement. Dans ces valises, des millions des francs congolais pour capturer le Gén. Dissident Laurent NKUNDA MIHIGO. Combien a-t-il mis en jeu pour que tous les spécialistes mis à la trousse du Général lui remettent la tête d’un NKUNDA et de ses acolytes? Personne ne le sait, c’est leur secret à eux. Celui qu’il recevait lui promettrait qu’il était le
seul capable de lui ramener la tête du Général Laurent NKUNDA MIHIGO et il sortait avec une mallette pleine des Francs congolais.

Le député DUNIA Bakarani, seul porte parole attitré et autoproclamé de la communauté Tutsi a empoché plus de 75000US Dollar qu’il distribue à compte goutte. Voilà qu’au moins il se rend utile car depuis qu’il a été élu au parlement, son électorat ne l’a jamais vu levé un seul doigt, il se fait un bon prétexte pour redonner une santé à ses affaires. Quant au Président de la République, il attendra longtemps avant de recevoir la tête de son NKUNDA.

Certains officiers qui avaient reçu de cet argent commenceraient à payer :  Le Colonel Smith Gihanga, commandant des opérations militaires  du front de Rutshuru serait aux arrêts depuis hier avec ses deux adjoints SAFARI et ZAIRE. Motif, le revers subit sur ces deux fronts : Les FARD  ont perdu le Camp de Rumangabo avec tout l’arsenal qu’il y avait dedans. La cité de Rugari est tombée  entre les mains des militaires du CNDP qui ont fait subir une perte lourde en hommes, plus de 150 militaires dont deux majors et sans compter les blessés de guerres.

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RD Congo: les forces de sécurité gouvernementales liées aux tortures selon Amnesty

Dépêche AFP

25/10/07

 

L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a appelé jeudi, dans un rapport, le gouvernement de la République du Congo à enquêter sur les accusations de tortures et tueries portées à l'encontre des forces de sécurité gouvernementales.

Amnesty concentre son attention sur les violences commises à Kinshasa en marge des élections de 2006, considérées comme les premiers scrutins libres et démocratiques en 41 ans dans l'ex-Zaïre.

L'organisation, basée à Londres, pointe du doigt la Garde républicaine (GR) et la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS) pour des attaques menées contre des opposants du président Joseph Kabila.

"De nombreuses personnes ont été ciblées par les forces de sécurité simplement parce qu'elles partagent la même origine ethnique que Jean-Pierre Bemba, le principal opposant politique de Kabila pendant ces élections", a déclaré Erwin van der Borght, responsable du programme Afrique d'Amnesty.

"Nombre d'entre elles sont encore emprisonnées sans avoir été inculpées ni être passées en procès", a-t-il affirmé. Les chercheurs d'Amnesty ont aussi rapporté des cas de "torture et mauvais traitements" en prison, a-t-il indiqué, soulignant: "En conséquence de cela, le climat d'intimidation et de peur à Kinshasa s'est intensifié".

Le rapport met également en cause la Garde républicaine pour des violations des droits de l'Homme lors des combats meurtriers de mars 2007, qui ont causé, selon Amnesty, la mort d'environ 600 personnes.

Il implique de même les fidèles de Jean-Pierre Bemba, qui séjourne au Portugal depuis le 11 avril, pour des abus des droits de l'Homme à la même période.

Amnesty appelle donc le gouvernement à accélérer ses efforts pour créer une armée, une police et des services de renseignements représentatifs des diverses composantes de la société, afin de résoudre ces problèmes.

L'organisation demande aussi que des mesures soient prises pour mettre fin à "une culture institutionnelle permissive au regard des violations des droits de l'Homme", due selon elle à la désorganisation des systèmes judiciaire et policier.

"De nombreuses forces de sécurité continuent à servir des intérêts politiques et c'est au coeur du manque de confiance ressenti par la plupart des Congolais", a estimé M. van der Borght.

Amnesty a cependant salué certains "récents développements bienvenus" en ce qui concerne la protection humanitaire, avec l'établissement de comités provinciaux chargés d'établir la véracité ou non des accusations de violations des droits de l'Homme à l'endroit des services de sécurité.

Ce rapport intervient deux jours après des conclusions alarmantes d'Human Rights Watch (HRW), qui a dénoncé des crimes "épouvantables" perpétrés contre des civils au Nord-Kivu (est) et exhorté Kinshasa et l'ONU à favoriser une solution politique à la crise.

Foyer de rébellions ayant déjà plongé à deux reprises l'ex-Zaïre dans la guerre (1996-97 et 1998-2003), le Nord-Kivu est depuis fin août le théâtre d'affrontements entre l'armée régulière, des troupes dissidentes ralliées à l'ex-général tutsi congolais Laurent Nkunda, mais aussi des milices locales Maï Maï et des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), tous deux hostiles à Nkunda.

 

AFP

DR Congo arming FDLR – Dr Sezibera

By James Munyaneza

25/10/07

 

fdlr_captives.jpgKIGALI – The Congolese government army is collaborating with FDLR rebels and has lately increased its weaponry supplies to the Genocide force, a top aide to President Paul Kagame has said. Dr Richard Sezibera, Kagame’s Special Envoy to the Great Lakes Region, has said that Congolese military commanders have continuously supplied the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebels with arms, ammunition and other war materials.

FDLR is composed of remnants of the defunct Rwandan government soldiers (ex-Far) and Interahamwe militia, which are jointly blamed for the massacre of over a million people during the 1994 Genocide.

“There is now overwhelming information on the collaboration of the FDLR with many FARDC (Congolese army) units.

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Congo forces rape, kill Kabila opponents – Amnesty

Reuters

25/10/07

 

KINSHASA, Oct 25 (Reuters) – The Democratic Republic of Congo should reform its security forces and prosecute members accused of raping, murdering and torturing suspected opponents of President Joseph Kabila, Amnesty International said on Thursday.

The British-based rights body said government security, intelligence and police services continue to abuse human rights despite last year's landmark elections, designed to end years of war and chaos in the vast, unruly central African state.

"Far from protecting the people of the DRC, the state security services remain agents of torture and death," it said.

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RDC: En 1999, plus d’un millier des Tutsi congolais persécutés furent évacués du Congo vers les USA.

El Memeyi Murangwa

 

 

24/10/07 

 

victime_de_yerodia.jpg

 

Victimes d’une persécution gouvernementale.

 

Au mois d’aout 1998, le gouvernement Kabila lança la chasse à l’homme invitant la population à dénicher les vermines-Tutsi à   éradiquer selon les termes propres de l'ancien vice-président Abdoulaye Yerodia et leur faire subir le supplice du collier.  Le Président  Laurent Désire Kabila mit sur pied des brigades d’auto- défenses populaires (CPP) qui aidèrent l’armée nationale et la police à procéder aux fouilles pour arrêter et massacrer des paisibles citoyens dans les grandes villes du pays qui ont eu la seule faute de naitre Tutsi ou d’avoir des traits nilotiques.  

L’armée nationale que dirigeait son fils Joseph Kabila, revenu précipitamment de Chine, se distingua dans des massacres à grande échelle dans les milieux urbains.  Les militaires refusant de combattre une nouvelle rébellion se montrèrent plus efficaces dans les assassinats sélectifs, les pillages et les viols à l’égard des Tutsi.  Plus tard par manque des boucs-émissaires, ils se jetèrent sur le reste de la population, provocant la naissance des plusieurs milices qui tentent à ce jour de stopper l’arbitraire encouragé présentement par le pouvoir. 

Ministres, Vice-ministres et officiers supérieurs relayèrent une campagne xénophobe sans précédant dans l’histoire du pays.  Abdoulaye Yerodia (sénateur PPRD/J.Kabila) utilisa les medias nationaux pour pousser le peuple à la vindicte et continua ce jeu dangereux jusqu'à la veille des dernières élections présidentielles.

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