Yearly Archives: 2007

RDC: Whasington approuve le plan d’offensive de Kinshasa.

AFP

02/11/07

 

fdlr.jpgLes Etats-Unis approuvent le plan d'offensive de la République démocratique du Congo (RDC) contre les rebelles hutus rwandais liés au génocide de 1994 au Rwanda et accusés de déstabiliser l'est du pays, a annoncé Washington jeudi dans un communiqué.

 

Washington salue Kinshasa pour sa "proposition d'éliminer la menace pour la paix et la sécurité que font peser des anciens membres des ex-Forces armées rwandaises (FAR) et des miliciens Interahamwe (extrémistes hutus rwandais), responsables du génocide de 1994 au Rwanda", indique le texte du Département d'Etat.

"Nous saluons aussi la réponse du gouvernement du Rwanda à la proposition congolaise de désarmer et rapatrier ces éléments", ajoute le communiqué.

Présents depuis plus de 13 ans dans l'est de la RDC frontalier du Rwanda, ces rebelles sont depuis 2001 regroupés au sein des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et sont actuellement estimés à 6.000 par l'ONU.

Certains d'entre eux sont accusés d'avoir activement participé au génocide contre la minorité tutsie au Rwanda.

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Le Major “Talangai “

Responsable de plusieurs crimes et actes de violation des droits de l’homme perpétrés à l’Est de la
RDC.

kivupeace

01/11/07

fdlr_talangai.jpgAlliées des Forces Armées de la RDC, les Forces
Démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR en
sigle un mouvement qui regroupe des éléments de l’ex-
Forces Armées Rwandaises et des Interahamwe ayant
versé dans le génocide rwandais de 1994, se rendent au
quotidien responsables de massacres et plusieurs actes de
violation des droits de l’homme à l’égard de la population
civile de l’Est du pays qui pourtant les ont
hébergés depuis
qu’ils sont sur le sol congolais.
Des prises d’otages aux tueries, en passant par des viols
massifs des femmes avec mutilation des organes génitaux,
des pillages, de la vente publique aux enchères des jeunes
filles, etc., voilà plus ou moins peint le tableau
des exactions
des forces négatives et plus particulièrement les différents
combattants FDLR à l’Est de la République.

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Goma: Félicité Kalume dénonce les tracasseries contre les journalistes internationaux.

Radio Okapi

01/11/07

 

La ministre provinciale chargée de la presse, Félicité Kalume, s’insurge contre les tracasseries dont sont victimes les hommes de medias étrangers de la part des éléments de l’Agence nationale des renseignements (ANR) à Goma. Elle fait savoir que la carte d’accréditation donne droit au journaliste de faire librement son travail, rapporte radiookapi.net

Madame Félicité Kalume invite les agents commis au beach et dans les aéroports à bien se comporter devant les journalistes. Ils doivent les accueillir et les orienter au lieu de les rançonner, ajoute-t-elle. Cela, poursuit-elle, peut donner de l’honneur à notre pays. De même, les agents de la DGM et de l’ANR doivent laisser tranquilles les journalistes étrangers qui séjournent dans un hôtel. Elle précise enfin que l’accréditation des journalistes est strictement réservée à la seule division de l’Information et Presse. En période de troubles, seule l’armée peut autoriser l’accès aux journalistes qui sont en quête de l’information, conclut la ministre provinciale.
Pour rappel, mardi dernier, des éléments de l’ANR à Goma ont tenté d’extorquer de l’argent à des journalistes internationaux. La Monuc Goma note que ces 3 derniers mois, environ 10 journalistes internationaux ont été inquiétés aux barrières, certains carrément dans leur chambre d'hôtel.

 

 

Radio Okapi

 

Congo: ramener la paix au Nord Kivu.

International Crisis Group

Rapport Afrique N°133
31 octobre 2007

 

SYNTHÈSE ET RECOMMANDATIONS

Le Nord Kivu est, de nouveau, un foyer de crise en République Démocratique du Congo. Depuis que les combats ont repris entre les insurgés de Laurent Nkunda et l’armée nationale en décembre 2006, plus de 370 000 civils ont été déplacés dans la province. Après que les dernières tentatives faites pour intégrer les troupes de Nkunda dans l’armée ont échoué, la crise a encore empiré à partir du mois de mai 2007. Les efforts faits par les Nations Unies pour imposer un cessez-le-feu et nommer un envoyé spécial en charge de la médiation de la crise n’ont pas abouti. La décision prise, le 15 octobre, par le président Joseph Kabila de suspendre les offensives militaires puis d’appeler l’ensemble des groupes armés congolais actifs dans la région à désarmer ou à intégrer l’armée est positive. Toutefois, les combats continuent et il n’y a toujours pas de véritable dialogue avec Nkunda. Une initiative globale doit être lancée de manière urgente afin de désamorcer la crise et de traiter des causes profondes à l’origine du conflit.

Cette nouvelle crise est le résultat des échecs du processus de paix congolais en matière d’intégration de l’armée, de gouvernance économique et de justice transitionnelle. Au cours de la second moitié de la transition – qui s’est achevée officiellement avec l’élection du président Joseph Kabila et celle d’une nouvelle assemblée nationale en 2006 – les tensions avaient diminué grâce à une politique d’endiguement, d’apaisement et la priorité donnée, sur le plan international, à la tenue des élections. Les causes à l’origine de ces tensions n’ont toutefois jamais été traitées. La province est ainsi restée coupée en deux et les territoires de Masisi et Rutshuru comme pris dans une guerre froide entre l’ancien groupe rebelle soutenu par le Rwanda, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) et l’armée nationale (FARDC). Il y eu également très peu d’avancées en ce qui concerne le désarmement et de la réintégration des milices Mai Mai ou le rapatriement des rebelles hutu rwandais (FDLR). L’exploitation illégale des ressources naturelles s’est ainsi poursuivie et toutes les communautés ont continué à s’armer, animées par de profonds ressentiments les unes envers les autres, liés aux problèmes d’insécurité foncière, aux violations massives des droits humains pendant la guerre et aux rivalités pour le contrôle des ressources naturelles.

Les élections nationales et provinciales de 2006 ont conduit à la disparition politique du RCD. Renforcé par son élection, le président Kabila a engagé des discussions discrètes avec Nkunda, avec la facilitation du Rwanda, et conclu un accord portant sur l’intégration progressive des troupes de Nkunda dans les forces armées régulières, un processus connu localement sous le nom de mixage. De façon implicite, il était également convenu que les troupes de Nkunda ne quitteraient pas la province tant que les conditions générales de sécurité ne se seraient pas améliorées de manière significative. Cependant, ni Nkunda ni Kabila n’ont été en mesure de contenir les extrémistes de leurs camps opposés à cet accord.

Par peur d’être assassinés en représailles ou de perdre tout ce qu’ils avaient acquis illégalement pendant la guerre, les leaders Tutsi de Goma ont accusé Nkunda de trahison et ont menacé de lui retiré leur soutien. Les durs du côté de Kabila ont accusé le président d’accorder aux Tutsi un traitement apparemment préférentiel dans le processus d’intégration dans l’armée et ont profité des protestations publiques concernant les violations des droits humains et les déplacements de populations entraînés par les opérations contre les FDLR pour mettre à mal la légitimité de l’accord. Finalement, le mixage s’est effondré en mai 2007 et a conduit à une nouvelle escalade militaire. Jusqu’à présent, la crise n’a pas franchi la frontière et entraîné une implication directe du Rwanda. Tant Kinshasa que Kigali ont manifesté de la retenue et choisi de maintenir leurs consultations régulières. Toutefois, sur le terrain, les combats se poursuivent, la situation humanitaire est catastrophique et aucun des deux camps n’a véritablement de chance de l’emporter militairement. Une escalade militaire risquerait de déstabiliser un peu plus la région.

Afin de compenser la faiblesse de l’armée nationale, le président Kabila a cherché à coopter la MONUC dans les opérations. La MONUC devrait continuer à résister à ces pressions afin de ne pas se retrouver prise entre les feux croisés de Nkunda et des FDLR. La communauté internationale devrait encourager Kabila à suspendre ses offensives militaires et à lancer une initiative globale pour la paix au Nord Kivu, visant dans un premier temps à désamorcer la crise et à améliorer l’environnement sécuritaire général dans la province pour, ensuite, dans un second temps s’attaquer aux questions centrales liées à la restauration de l’autorité de l’État dans la province, telles que la régulation de l’exploitation des ressources naturelles, le retour des réfugiés, et la mise en place d’un processus de justice transitionnelle facilitant la réconciliation intercommunautaire. Une impasse prolongée conduirait inévitablement à de nouvelles vagues de déplacés chez les civils et renforcerait le risque de nettoyage ethnique et de tueries vengeresses des deux côtés.

Au cours des trois dernières années, le règlement du conflit au Kivu a été régulièrement différé au profit des efforts destinés à consolider la transition et à permettre l’élection du président Kabila. Mais le Nord Kivu a été l’épicentre de la violence au Congo depuis le début du conflit, il y a plus de quinze ans. Il est temps désormais de régler ce grand oubli de la transition congolaise et de mettre un terme à une crise qui provoque d’immenses souffrances et, qui, plus généralement, continue de faire peser des risques pour la stabilité du Congo et de ses voisins.

RECOMMANDATIONS

Au Gouvernement de la République Démocratique du Congo :

Désamorcer la crise et renforcer la sécurité

1.  Suspendre les offensives militaires contre les troupes de Nkunda, adopter une stratégie d’endiguement et nommer un officier militaire de haut rang à la tête d’une task force (un groupe de travail spécial comprenant des officiers de la Structure Militaire d’Intégration – SMI – du Programme National de Désarmement – PNDDR – et des observateurs militaires de la MONUC) afin de discuter avec des représentants de Nkunda au Masisi et au Rutshuru, sous la supervision de la MONUC.

2.  Mettre en place, avec l’aide de la MONUC, des zones sans armes, désarmer les nouvelles milices et les anciens membres des forces locales d’autodéfense (LDF), mener des opérations visant à rassurer les personnes déplacées et à sécuriser les mines et les routes commerciales que les Mai Mai et les FDLR utilisent comme sources de revenu.

3.  Sanctionner les membres de l’armée nationale (FARDC) et les combattants Mai Mai (notamment PARECO) qui collaborent activement avec les FDLR et incident à la haine ethnique contre les communautés tutsi.

4.  Réactiver le mécanisme conjoint de vérification avec le Rwanda et mener des patrouilles intensives avec l’aide de la MONUC afin de dissuader toute infiltration d’éléments armés ainsi que l’immigration illégale dans la province.

5.  Développer avec le Rwanda et la MONUC un plan afin d’isoler et de capturer les chefs génocidaires présents au sein des FDLR et d’offrir à ceux des FDLR qui n’ont pas été impliqués dans le génocide et souhaitent être démobilisés la possibilité de s’installer au Congo ou de rentrer au Rwanda.

6.  Organiser une table ronde avec les communautés locales, les autorités provinciales et les députés nationaux afin d’établir des règles concernant la distribution des postes au sein de l’administration provinciale, de prévoir un processus consensuel de désarmement pour toutes les communautés et d’adopter un code de conduite pour les activités politiques dans la province.

Traiter des causes profondes à l’origine du conflit

7.  Créer une commission en charge des questions foncières, composée des autorités provinciales et des représentants de toutes les communautés. Cette commission serait chargée d’examiner les titres de propriété foncière et de recommander des mesures pratiques en vue d’une redistribution et d’une réattribution des grandes propriétés et des ranches dans le Masisi et le Rutshuru. L’objectif devrait être de faciliter la réinstallation et la réinsertion des déplacés et des réfugiés sans terre, d’améliorer les relations intercommunautaires et de prévenir de nouveaux conflits.

8.  Négocier et mettre en œuvre avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Rwanda un accord tripartite visant à permettre le retour des réfugiés Congolais du Rwanda, en veillant notamment à prévoir un mécanisme de vérification de la nationalité des réfugiés et à ce que des cartes d’électeurs soient délivrées aux personnes éligibles avant les futures élections locales.

9.  Encourager les autorités provinciales, les communautés concernées et les associations de réfugiés à mener avec le UNHCR des campagnes de sensibilisation afin de réduire les tensions intercommunautaires et permettre une réinstallation dans le calme des déplacés et des réfugiés.

10.  Soumettre un projet de loi au parlement, s’appuyant sur l’enquête menée par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme sur les crimes de masses commis au Congo depuis 1993 portant création d’une Commission Vérité et Réconciliation et prévoyant également la mise en place d’un système de probation afin d’écarter de la police, des forces armées et des services de renseignements les auteurs des violations des droits humains les plus graves.

11.  Améliorer les potentialités économiques et le contrôle sur l’exploitation des richesses minières du Nord Kivu en :

(a)  Renforçant les services chargés de la collectes des taxes et de la surveillance des mines ;

(b)  Veillant à ce que le processus de révision des contrats miniers signés pendant la guerre qui a commencé à Kinshasa prenne en compte les concessions accordées dans la province; et

(c)  Engageant des consultations avec la Fédération des Entreprises Congolaises (FEC) du Nord Kivu avant d’étudier les moyens les plus appropriés pour ouvrir et mieux régulier l’économie provinciale.

Au Procureur général de la Cour Pénale Internationale :

12.  Ouvrir des enquêtes sur les crimes atroces commis depuis juin 2003 dans les Kivus et poursuivre leurs auteurs.

A la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC) :

13.  Créer des équipes d’observation mixtes avec l’armée nationale afin de contrôler les mouvements de troupes autour des sites prévus pour le cantonnement des forces de Nkunda. Obtenir l’accord de l’armée nationale, pour qu’en échange d’un soutien en ravitaillement et en logistique, des observateurs militaires soient intégrés au sein des brigades déployées au Nord Kivu afin d’aider des commandants à former et sensibiliser leurs troupes et à prévenir les abus des droits humains.

14.  Apporter son soutien à l’armée nationale dans le cadre d’opérations conjointes visant à établir des zones sans armes, à contrôler les principaux axes de communication, à contenir de manière agressive et à désarmer les FDLR dans les territoires de Masisi, Walikale et Rutshuru.

Au principaux pays donateurs, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Afrique du Sud et la Belgique :

15.  Apporter un soutien technique et financier à la mise en place de la commission en charge des questions foncières au Nord Kivu et au renforcement de la capacité des services de l’État à collecter les taxes et prévenir la fraude. Financer le programme du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme visant à recenser les crimes de masse commis au Congo depuis 1993.

International Crisis Group

RD Congo: au Nord-Kivu, une crise humanitaire comparable à celle du Darfour.

Dépêche AFP

30/10/07

 

roeland_van_de_geer.jpgLe Nord-Kivu, province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est plongé dans une "très grave crise humanitaire", "comparable à celle du Darfour", s'est alarmé lundi soir le représentant spécial de l'Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs africains.

"La crise humanitaire au Nord-Kivu a atteint un niveau comparable à celle du Darfour", région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre depuis février 2003, a déclaré Roeland Van de Geer lors d'un entretien à l'AFP à Kinshasa, au terme d'une visite de 13 jours en RDC.

"Nous avons été frappés par la gravité de la crise humanitaire au Nord-Kivu. Il y a urgence à régler cette crise et à s'attaquer à ses causes profondes", liées à la persistance des violences dans cette région, où 350.000 personnes ont fui leurs foyers depuis le début de l'année.

Le Nord-Kivu, théâtre depuis la fin août d'affrontements entre l'armée régulière et des soldats insurgés ralliés à l'ex-général tutsi congolais Laurent Nkunda, compte près de 800.000 déplacés internes, soit 70% du nombre total de déplacés de guerre en RDC.

Selon l'ONU, quelque 236.000 réfugiés du Darfour se trouvent au Tchad, tandis que 173.000 Tchadiens ont été déplacés par les violences dans l'est de leur pays.

"Dans trois (des six) camps de déplacés de Mungunga (à 15 km au nord-ouest de la capitale provinciale Goma), les responsables des camps se sont plaints des viols des femmes, dans les camps ou à l'extérieur, lorsqu'elles vont chercher de l'eau ou du bois", a déclaré M. Van de Geer.

"Les déplacés mettent en cause les FARDC (Forces armées congolaises), qui sont autour des camps et y pénètrent parfois de nuit", a-t-il poursuivi.

Selon les agences humanitaires opérant au Nord-Kivu, la zone de Mugunga compte à elle seule plus de 60.000 déplacés, hébergés dans des camps ou des familles d'accueil, dans une promiscuité terrible, favorisant le développement de maladies comme le choléra, et alimentant les tensions entre déplacés. Au moins 38 cas de viols ont été recensés dans les différents camps de cette zone.

De nombreux autres déplacés ne sont pas accessibles aux humanitaires dans les territoires de Masisi et de Rutshuru (nord-ouest et nord de Goma), deux territoires où le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) estime qu'un habitant sur trois est actuellement déplacé.

"Nous devons rester engagés au côté du gouvernement congolais pour régler cette crise humanitaire, mais aussi pour résoudre la crise sécuritaire et aider le pays à se développer, en associant les pays de la région des Grands Lacs", a plaidé M. Van de Geer.

Il a appelé à régler de "façon conjointe le cas des (rebelles hutus rwandais des) FDLR et le cas de Nkunda".

Ex-officier tutsi congolais, Nkunda se pose en défenseur de sa communauté contre les FDLR, dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre la minorité tutsie.

Nkunda accuse l'armée régulière d'être appuyée sur le terrain par ces rebelles hutus, ce que Kinshasa dément formellement.

"L'urgence et la priorité est la crise humanitaire, mais il faut absolument en même temps, si on veut trouver une solution durable à cette crise, s'attaquer à la réforme du secteur de la sécurité en RDC", a souligné le représentant spécial.

 

 

 Agence France Presse

ARCHE DE ZOE: Les 16 Européens ont été inculpés au Tchad.

Reuters

30/10/07

 

arche_de_zoe.jpgUn juge tchadien a formellement inculpé 16 Européens d'enlèvement de mineurs et 2 Tchadiens de complicité, dans l'enquête sur la tentative de transport d'enfants vers la France par l'Arche de Zoé.

 

N'DJAMENA, -Les autorités tchadiennes inculperont neuf Français impliqués dans l'affaire de l'ONG "L'Arche de Zoé" d'enlèvement d'enfants et de fraude, ainsi que sept Espagnols de complicité, a annoncé lundi un procureur tchadien, Ahmat Daoud.

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RDC: Human Rights Watch partisan des génocidaires

Antoinette K. Kankindi

Navarre, 30 Octobre 2007

francais_livrant_armes.jpgPendant qu'à Kinshasa on chante, on danse et on s'époumone à propos du « succès diplomatique » de Joseph Kabila aux Etats-Unis, je finis la lecture du dernier rapport de Human Right Watch portant le titre plutôt monotone de « Nouvelle Crise au Nord-Kivu ». Et je ne peux que me demander pour qui roule HRW, de qui je garde les rapports sur le Nord-Kivu depuis 2004 ? La réponse est évidemment que ou bien HRW roule pour la françafrique ou s'est laissé infiltré par elle, ou encore, ce qui est plus plausible, agit de concert avec elle. Oui, il y a une crise au Kivu, c'est un peu complaisant de l'appeler nouvelle. Une crise est toujours à la fois un chaos et une opportunité. C'est pour cela qu'à la gérer mal on paye un prix exorbitant. Et puisque celle-ci est une crise politique, son coût en vie humaine, en misère matérielle qui entraîne toutes sortes d'autres misères, est incommensurable. Le coût en vie humaine c'est un génocide certain. Les révisionnistes ont presque réussi à faire croire que ce mot est trop fort pour ce qui se passe au Congo, et même au Darfour, c'est dire à quel point la société contemporaine devient de plus en plus insensible au pire des horreurs.

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Le dernier acte se joue à Washington.

Colette Braeckman

29/10/07

 

Les deux guerres, la négociation, l’interminable transition, les élections démocratiques n’auraient donc été que les premiers actes. Cette fois, alors que l’on croyait la pièce terminée, le rideau se lève à nouveau, et on a le sentiment que les vrais acteurs, qui se tenaient jusque là dans les coulisses, entrent enfin en scène, à visage découvert. Continue reading

Rwanda rejects Congo’s FDLR disarmament plan.

By JAMES MUNYANEZA and EDWIN MUSONI

27/10/07

 

murigande.jpgThe Government has described DR Congo’s new action plan to disarm the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebels as unrealistic. According to a classified document obtained by The New Times, Foreign Affairs minister Dr Charles Murigande told a group of donors on October 23 that the plan was not different from the usual rhetoric of voluntary disarmament by the rebels.

FDLR is largely composed of remnants of the former Rwandan Armed Forces (FAR) and Interahamwe, groups which are largely responsible for the slaughter of at least one million people during the 1994 Rwanda Genocide.

The Minister explained that such an action plan was not the first to be made, that there are others that were previously made, which were even better than the one of DRC…. When you closely examine it, you find nothing tangible in it,’ the document stated.

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