Yearly Archives: 2007

RDC : La Tripartite+Un piétine comme le CIAT !

Antoinette K. Kankindi

Navarre, 17/11/07

Les medias contrôlés par la femme puissante de Kinshasa s'égosillent depuis une semaine autour de l'Accord signé à Nairobi il y a à peine une semaine. Chaque jour qui passe, ces medias se font de plus en plus haut parleurs de la vedette du conflit à l'Est du Congo, qui est en même temps un confit régional, exactement à cause de cette vedette, à savoir les FDLR et leur chef. Celui-ci tonne depuis l'Allemagne et menace de faire la guerre à tout le monde si l'on ose toucher à « ses potes ». Chaque jour, de Digitalcongo ou de l'Avenir, on nous offre quelques lignes des déclarations incendiaires du chef des forces négatives par excellence. Il voudrait être invité à la Tripartite plus Un pour en faire une tripartite plus deux  peut-être. Pas si facile que ça quand on est génocidaire déclaré et ses propos à l'égard des populations congolaises sont sans équivoque !

On remarque aussi la tendance chaque fois plus précise de ces journaux à mettre sur le même pied d'égalité les FDLR et CNDP, comble de l'aberration. Une autre aberration des medias kinois c'est leur interprétation de l'accord comme étant le ralliement de toute la communauté internationale à la guerre de Kabila à l'Est du Congo. Mais nous savons que la guerre de Kabila au Kivu est une guerre contre le CNDP, et non pas contre les FDLR qui, par ailleurs intègrent l'armée qui combat le CNDP.  

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RD. Congo: la jeune démocratie en péril !

Richard Kabamba

16/11/2007

 

Chassez le naturel, il revient au galop dit-on. C’est ce triste constat que les Congolais sont entrain de faire depuis que le pays s’est doté des institutions dites démocratiques (sic) voici une année aujourd’hui.

En effet, l’inventaire fait sur les cas de violations des droits de l’homme au pays de Lumumba ne sont pas à compter à ce jour. Du petit au grand citoyen, la loi est différente selon que l’on appartient à X ou Y groupe de la société congolaise. La bipolarisation politique ayant refait surface depuis la fin des élections de 2006 qui ont vu le pays se doter des nouvelles institutions dont aujourd’hui les actions, dans le domaine des droits de l’homme, sont décriées par tous, comme nous le démontrent ces quelques exemples triés à la volée rapportés par le quotidien kinois La Référence Plus N°4126, dans sa livraison du mercredi 14 novembre 2007, sous le titre : « Le MLC dénonce les tracasseries et brimades contre ses membres ».

Cet article commente un communiqué du Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle, de Jean-Pierre Bemba Gombo, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2006 où il a été battu au second tour par Joseph Kabila ; Sénateur élu de l’actuelle législature forcé aujourd’hui à vivre en exil au Portugal par le pouvoir de Kinshasa.

Le MLC s’insurge dans ce communiqué contre les tracasseries et brimades dont sont victimes ses militants et membres de la part des forces de l’ordre. Le Secrétaire Exécutif et président du groupe parlementaire MLC, M. Thomas Luhaka Losendjola qui signe ce communiqué rappelle à titre illustratif les actes de barbarie perpétrés contre trois de ses hauts cadres à Kinshasa notamment l’honorable député Omer Egwake Yangembe, attaqué à son domicile en avril dernier par des hommes en armes non autrement identifiés ; l’honorable député Cyrille Mbwebwe Kasenvu battu en pleine journée à la station services dans la commune de Kalamu. Et le dernier acte en date, c’est la famille de l’honorable sénateur Polycarpe Mongulu Tapangane qui a été terrorisée le dimanche 11 novembre 2007 à son domicile sis avenue de la Justice N°16, dans la commune de la Gombe, par dix éléments armés qui ont pris en otage deux des enfants en lieu et place de leur père.

Ces actes ne sont pas les premiers qu’on vit dans ce pays depuis l’avènement de la troisième République voulue démocratique par tous. Hélas ! Les Congolais ne vivent malheureusement que des déclarations de bonnes intentions et assistent chaque jour à des actes qui assassinent la jeune démocratie pour laquelle, gagnants et perdants aux élections de juillet et octobre 2006, se sont pourtant massivement mobilisés.

Il n’y a pas que les membres du MLC qui sont brimés sans qu’il y ait une réaction palpable du pouvoir en place. Les Kasaïens habitant le Katanga, province d’origine du chef de l’Etat Kabila, vivent dans cette partie de la République comme dans un pays étranger. Ces Congolais à part entière ne peuvent pas jouir de tous leurs droits pourtant garantis par la Constitution de la République ! Les déclarations publiques du Président de l’Assemblée provinciale de cette province, l’honorable Gabriel Kyungu wa Kumuanza, ont été pour le moins incendiaires et séparatistes aux yeux de tous. Quand on sait que les ressortissants Kasaïens sont très nombreux dans cette province cuprifère, il y a de quoi craindre une nouvelle épuration comme celle des années 92-93 qui avait vu tous les Kasaïens rentrés chez eux en laissant tous leurs biens aux Katangais. Toujours sous l’instigation du même Kyungu alors gouverneur de province sous Mobutu.

Des cas sont très nombreux et nous avons déjà eu à dénoncer plusieurs d’entre eux comme par exemple les tueries par la police, sur ordre du pouvoir de Kinshasa, des adeptes du mouvement politico-religieux « Bundu ne Kongo », pour avoir manifesté pacifiquement contre la tricherie électorale dans la province du Bas-Congo. L’enquête diligentée à cette occasion est restée sans suite jusqu’à ce jour !

Que dire de la grève des enseignants et autres fonctionnaires et agents de l’Etat ? Sinon que leurs revendications pourtant légitimes sont considérées par le pouvoir comme un acte de lèse majesté et on utilise plusieurs subterfuges pour étouffer la volonté de ceux là même qui constituent le socle de l’Etat. En effet, peut-on comprendre que dans un même pays, qu’il y ait plus d’un barème de salaire et, c’est selon qu’on travaille à Kinshasa la capitale où à Lubumbashi (Katanga) chez le Président Kabila. Les autres provinces ont un statut particulier, celui des petits qui peuvent vivre avec moins de dix dollars par mois ! Allez y comprendre quelque chose ? Les primes de transport, de logement et autres allocations familiales sont réservées aux seuls Kinois et Katangais ! Quelle justice sociale ?

Au jour d’aujourd’hui, les tensions sociales sont nombreuses surtout à Kinshasa la capitale qui passe pour le miroir de ce pays. Le gouvernement est bien dépassé par les événements que le patriarche du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) et Premier Ministre Antoine Gizenga est loin de maîtriser la situation. De même que le Président Joseph Kabila qui ne sait pas trop bien quoi faire et fait jaser les gens avec le remaniement de son gouvernement tant promis et les nominations des cadres des entreprises publiques annoncées voici plusieurs mois. La vérité est que l’homme fort du Congo a difficile à maîtriser tous les paramètres de la situation qu’il contrôle difficilement par les étrangers interposés.

www.kric.org.

Rwanda: Kigali salue l`extradition d`un présumé génocidaire de France.

AngolaPress

16/11/2007

 

dominique_ntawukuriryayo.jpgKigali, 16/11 – Le procureur général de la République à Kigali, Martin Ngoga, a salué, jeudi, la décision de la cour d`Appel de Paris d`extrader un présumé génocidaire rwandais, Dominique Ntawukuriryayo, recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), demandant que la même procédure soit appliquée pour d`autres suspects en quête d`asile dans ce pays.

La cour d`Appel de Paris a accepté, mercredi, la remise au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) siégeant à Arusha, en Tanzanie, de l`ancien sous-Préfet Ntawukuriryayo, recherché pour génocide et arrêté le 16 octobre en France.

"C`est une obligation pour la justice française de prendre cette décision, car ce présumé génocidaire était recherché depuis de longues années", a déclaré le procureur Ngoga qui a demandé que la même procédure judiciaire soit appliquée pour deux autres suspects génocidaires, un prêtre catholique, l`abbé Wenceslas Munyeshyaka et un ancien Préfet de Gikongoro (sud), Laurent Bucyibaruta, tous actuellement dans le collimateur de la justice française.

"C`est une affaire de justice et une obligation pour faire comparaître tous présumés génocidaires rwandais en quête d`asile en Europe", a souligné M. Ngoga, qui a rappelé que le Rwanda a déjà délivré des mandats d`arrêt pour plusieurs présumés génocidaires rwandais qui se cacheraient en France.

"Cette décision constitue une lueur d`espoir pour leur extradition devant le TPIR ou au Rwanda, ou dans le cas contraire, de procéder à leur jugement", a-t-il conclu.

 

 

AngolaPress

La démocratie mise en péril par de ‘‘regrettables malentendus’’

Le Révélateur

16/11/2007

 

le_senat_de_la_rdc.jpgPersonne ne croit plus aux ‘‘regrettables malentendus’’ du ministre de la Justice, Georges Minsay Booka. ‘‘L’affaire Mongulu’’, du nom du sénateur MLC ancien Procureur général de la République dont la résidence a fait l’objet d’une perquisition musclée par les forces de l’ordre (seize éléments des FARDC et de la Police nationale), continue à défrayer la chronique. L’opinion nationale est restée sur sa soif après les explications empreintes de contradictions fournies mercredi 14 novembre au Sénat par le ministre de la Justice et l’Inspecteur général de la Police, le général John Numbi.

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Les manœuvres du gouvernement congolais pour se disculper de ses engagements pris à Nairobi.

Kivupeace

16/11/07

 

nyamwisi.jpg

Quand le mensonge s’institue en mode de gouvernance, l’inversion des valeurs et la
culpabilisation des victimes se banalisent et se normalisent.

Si le ridicule pouvait tuer,  la République Démocratique du Congo seraient un ‘’no man
land’’ ou mieux un bien sans maître.

Pourtant l’ère de la démocratisation était porteuse d’espoir pour des millions des
congolais qui croyaient encore à la renaissance d’une république plus humaniste avec un
pouvoir à corps humain. Seulement une année plus tard l’on est convaincu que l’on s’est
trompé, que l’on a commis une erreur, peut-être la plus grave que l’on ait jamais
commise.

Comme pour dire que l’on ne pourrait s’attendre à une différence des résultats aussi longtemps que l’on ne se départirait
pas du vieil homme pour en revêtir un nouveau. Le mensonge mal cousu reste plus mobilisateur qu’une vérité servie sur
un plateau d’or ; les politiciens congolais ont su s’y accommoder et en sont passés maîtres ; Bravo.

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Panel to Respond to State of Race Speech.

By Simran Jain

11/12/07

 

A group of Emory faculty members who opposed allowing the “Hotel Rwanda” figure Paul Rusesabagina to speak unopposed at State of Race last month has organized a follow-up event to present other views on the Rwandan genocide.

The event, scheduled for Nov. 27, is titled “Beyond Hollywood’s Rwanda: Truth and Justice, Security and Development after the 1994 Genocide,” will be a panel discussion about Rwanda. Susan Allen, professor of global health at the Rollins School of Public Health, said Rusesabagina is a “genocide denier” who has misrepresented the facts of the 1994 genocide for political purposes.

“You have to be a critical thinker. Just because he says things, doesn’t mean it’s true,” she said. “That’s how this panel began. It’s not ‘let’s bash Paul,’ it’s, ‘let’s tell the truth.’” In the past, College Council’s annual State of Race address has featured a panel of experts, not one person speaking unopposed.

“The contract Emory signed with Rusesabagina really went against the spirit of the State of the Race,” said Professor of Anthropology and Global Health Peter Brown, another organizer of the November event.

“If $20,000 of our tuition money went towards this man making political-ethnic tensions worse, then you’re putting $20,000 in the war chest,” Brown added. “We don’t know for sure, but these are things to be concerned about.” One panelist will be former U.S. Ambassador to the United Nations Andrew Young, who produced a documentary called “Rwanda Rising” about the genocide.

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Violents affrontements à l’arme lourde à Mugunga.

Kivupeace

13/11/07

 

Les habitants de la ville de Goma et ses environs se sont réveillés ce matin sous les coups de bombes et crépitements d’armes lourdes et légères tirés  à partir de la localité de MUGUNGA à environ 15 Km au Sud de la ville sur la route qui mène vers la localité de Sake. Ces crépitements d’armes ont surgi à la suite des affrontements entre des éléments FDLR/Interahamwe et les troupes gouvernementales FARDC après que les premiers eurent réussi à désarmer les troupes gouvernementales auxquelles ils portaient assistance pour la protection de la ville de Goma contre les troupes insurgées du Général Laurent NKUNDA. Ces combats qui ont débuté vers 4h30 du matin ont provoqué la fuite des déplacés de MUGUNGA qui ont certains pris la destination de Goma d’autres ont préféré tout simplement rentrer dans leurs entités d’origine à savoir KIMOKA, KARUBA, MUSHAKI etc.

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Congo committed to fight FDLR.

By James Munyaneza

13/11/07

 

fdlr_prisoners_2.jpgKIGALI – A new era is starting. This is what Foreign Affaires Minister Dr Charles Murigande announced yesterday when asked about DR Congo’s declared commitment to disarm ex-FAR/Interahamwe.

Addressing a press conference yesterday on the Friday Nairobi pact between the two countries, Murigande said Kinshasa now considers FDLR – which is an amalgamation of ex-FAR and Interahamwe militia – as a Genocide group.

“In the (Nairobi) meeting I witnessed a change in attitude and language on the part of Congolese officials.

There seem to be a new resolve to deal with the FDLR problem,” Murigande said at the Foreign Affairs ministry headquarters in Nyarugenge, Kigali.

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Accord entre RDC et Rwanda pour désarmer les rebelles hutus

Reuters

12/11/07

 

fdlr_prisoners.jpgKINSHASA, 11.11.07  – Le Congo démocratique et le Rwanda ont conclu un accord visant à désarmer par la force les rebelles hutus réfugiés dans l'est de la RDC.

Cet accord, annoncé par un communiqué commun, devrait réduire la tension entre Kinshasa et Kigali.

Les rebelles hutus, dont les membres des Forces armées rwandaises (Far, ex-armée au pouvoir à Kigali) et les miliciens "Interahamwe" tenus pour responsables par Kigali du génocide anti-tutsi de 1994 au Rwanda, figurent parmi plusieurs mouvements armés qui continuent de déstabiliser l'est de l'ancien Zaïre.

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