Pour tourner « Opération Turquoise », Alain Tasma et Gilles Taurand, les producteurs de Canal plus et de Cipango, ont choisi les meilleurs décors, les meilleurs acteurs : les collines du sud est du Rwanda, des figurants qui jouaient le rôle qu’ils tenaient en 1994, du côté des victimes ou du côté des bourreaux et d’excellents acteurs français comme Bruno Todeschini dans le rôle du colonel Rambert. Le résultat est saisissant : avec réalisme et pédagogie, sans la moindre complaisance, ce téléfilm montre comment des soldats français, membres des troupes d’élite, ont débarqué au Rwanda le 22 juin 1994. Les uns ignoraient tout du pays mais la découverte des charniers ne tarda pas à les affranchir. Les autres avaient du Rwanda une connaissance très particulière: non seulement ils haïssaient Kagame et ses hommes mais surtout, voici moins d’un an, ils avaient formé soldats et miliciens, leur apprenant les techniques de tir, mais aussi l’efficace maniement des armes blanches…Débarquant au Rwanda alors que des centaines de milliers de Tutsis ont déjà été massacrés, tous ces hommes, ignorants, naïfs ou cyniques, partagent le même effarement : ils sont accueillis en libérateurs par des hommes dont les machettes dégoulinent de sang, ils découvrent que les « amis » qui débouchent des bouteilles en leur honneur sont responsables des pires crimes, ils cheminent sur des pistes jonchées de cadavres et les quelques Tutsis qu’ils découvrent leur crachent au visage. La polémique suscitée en France par l’Opération Turquoise n’est pas éteinte :livres et colloques, accusateurs ou révisionnistes, se succèdent, les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont toujours rompues à la suite de l’inculpation de neuf responsables rwandais, accusés d’avoir mené l’attentat contre l’avion du président Habyarimana et à Kigali, la Commission d’enquête indépendante dirigée par l’ancien procureur Jean de Dieu Mucyo se prépare à publier ses conclusions sur l’implication de la France dans le génocide. C’est dire si les blessures saignent toujours : le Rwanda estime que la France, non seulement n’a jamais reconnu ses torts et demandé pardon, tandis qu’en France, les officiers qui ont participé à Turquoise se sont organisés pour ajouter les calomnies au déni de réalité… Le film de Tasma, avec vigueur et vraisemblance, apporte une contribution importante à l’établissement de la vérité. Réalisé avec les conseils du journaliste Patrick de Saint Exupéry et illustrant en partie son témoignage, il relate des épisodes à la fois connus mais toujours incompréhensibles : le fait que, sur la colline de Bisesero, il a fallu trois longues journées pour que les Français reviennent porter secours à des Tutsis qu’ils avaient découverts par hasard (un délai mis à profit par les miliciens pour massacrer quelques fournées supplémentaires…), le fait que, pour cette opération « humanitaire », seules avaient été engagées des troupes de combat, GIGN et forces spéciales…. Le film donne aussi une information inédite, il montre comment, dans les environs de Butare, un convoi français tomba dans une embuscade tendue par le FPR. Une humiliation jusqu’à présent demeurée « secret militaire », tu par la France, respecté par Kigali et on ne saura jamais si des Français furent alors faits prisonniers ni comment ils furent libérés…. « Opération Turquoise » illustre bien les complicités et les ambigüités de l’engagement français au Rwanda. Cependant, son souci de rendre la complexité de la situation, de camper plusieurs acteurs illustrant toutes les facettes de la tragédie risque de le rendre peu lisible aux yeux du grand public, qui ne retiendra que le souvenir de militaires chargés d’une mission ambiguë, jetés dans une tragédie qui les dépasse et dont ils ne comprennent pas la trame. D’autant moins qu’à part quelques allusions au président Mitterrand et à François Sarkozy, qui était à l’époque le porte parole du gouvernement, sont épargnés ceux qui, en définitive donnaient des ordres aux militaires, c’est-à-dire les responsables politiques…
Comment les députés à la double voire triple et quadruple nationalité, en sursis, sauvés par un moratoire dont les Congolais attendent toujours le résultat, peuvent-ils décider de changer la constitution? Comment les sénateurs dont la majorité avaient échoué au vote direct, qui ont acheté leur maroquin sénatorial auprès des députés provinciaux peuvent-ils changer une constitustion voté par référendum par les congolais le 18 decembre 2005 ? Comment se taire face à la fourberie des candidats déguisés en " indépendants " qui en fait étaient de l'Alliance de la Majorité Présidentielle, comment accepter qu'ils puissent décider la révision de la constitution, non pas pour le bonheur de la population congolaise mais pour eux-mêmes ? Pourquoi Louis Michel, le controversé commissaire européen, qui aime la République Démocratique du Congo plus que les Congolais eux-mêmes demeure silencieux ? Lui qui s'ést écrié devant les caméras et micros du monde entier, que la démocratie en RDC, c'est son oeuvre ! Pourquoi Louis Michel ne s'offusque pas qu'on veuille réviser " sa " constitution qui n'a même pas deux années d'existence?
Les députés à la double,triple nationalité ne devraient-ils pas se soucier de la manière dont voyagent leur compatriotes au lieu d'exercer un tripatouillage constitutionnel en moins de deux ans d'élections ?
Tripatouillage constitutionnel
Sur 47 années d' " indépendance " de la République Démocratique du Congo près de la moitié se sont deroulées en des périodes de transition. La loi fondamentale relative aux structures, promulguée par le Roi Baudoin le 19 mai 1960 ne devait pas aller au délà du 30 juin 1964. La constitution du 1er août 1964- dite " Constitution de Luluabourg ", définit un Etat fédéral au régime parlementaire, le multipartisme et un parlement à deux chambres. Elle fut redigée par une commission présidée par Joseph Iléo. Cette commission constitutionnelle était composé de Marcel Lihau, secrétaire général et plusieurs jeunes universitaires: Etienne Tshisekedi, Barthélemy Dipumba, Albert Mpase, Paul Muhona, Henri Takizala…La constitution du 24 juin du 1967 ou la constitution de la Deuxième République dite aussi constitution révolutionnaire, définit un Etat unitaire au régime présidentiel, deux partis politiques et un parlement monocaméral c'est-à-dire une seule Assemblée nationale. Cette constitution va asseoir la didacture mobutienne, avec son Parti-Etat. Elle fut amendée en août 1974, revisée le 15 février 1978, revisée le 19 février 1980 puis amendée en avril 1990. La constitution de transition d'avril 1994 a été redigée par la conférence Nationale Souveraine (CNS) en avril 1992. Signalons le décret-loi de mai 1997 signé par M'zée Laurent Désiré Kabila, l'acte constitutionnel de la transition de novembre 1998. La constitution de transition d'avril 2003 était encore en vigueur jusqu'à ce que le projet de constitution soit adopté les 18 et 19 decembre 2005. C'est cette constitution qui régit la République Démocratique du Congo depuis sa promulgation en février 2006.
310 députés AMP contre la population congolaise?
Même si les constitutionnalistes congolais n'ont pas redigé la constitution actuelle. Cette dernière a été plébicitée par la population congolaise avec large majorité 83,4% par 25 millions de Congolais lors du référendum du 18 et 19 decembre 2005. Pourquoi ne pas respecter la volonté du peuple congolais? Les députés dont le mandat a été invalidé par la Cour Suprême de Justice voient d'un mauvais oeil l'indépendance du pouvoir judiciaire. Concernant la justice, la constitution actuelle affirme quelques valeurs fortes: " le pouvoir judiciaire est indépendant de l'exécutif et du législatif; il ne peut être crée aucun tribunal d'exception; les magistrats du siège sont inamovibles ". La révision d'une constitution ne se fait pas d'une manière intempestive. Les pétitionneurs AMP voudraient ouvrir la boite de pandore avec les articles 110, 152, 197 ignorant les autres articles de la constitution dont certains posent aussi problème. Les pétitionneurs voudraient que lorsque prend fin une fonction incompatible avec le mandat de député national ou Sénateur ( ministre, pdg) que ce dernier puisse regagner son siège au Parlement renvoyant ainsi son suppléant hors de l'hémicycle art.110. Les pétitionnaires estiment que l'art.152 doit être revisé pour deux options la première consiste à faire du Président de la République, membre du conseil supérieur de la magistrature, le ministre de la justice et même la société civile. La seconde, eviter l'aspect corporatiste du conseil supérieur de la magistrature et reduire le nombre de ses membres. Quant à l'art.197, les députés provinciaux élus au suffrage universel doivent bénéficier d'une immunité au même titre que les députés nationaux pendant la durée de leur mandat.
Attention aux lobbyistes
L'initiative du 4 juillet 2007, l'oeuvre du député national Tshibangu Kalala membre du PDP-AMP, qui a réçu le soutien de 310 députés, n'est pas à prendre à la légère. Le dialogue intercongolais de Sun-City en Afrique du sud, nous a donné la formule 1+4, un gouvernement des composantes et entités, prime aux seigneurs de guerre de tous bords. Formule que seule la République Démocratique du Congo a expérimenté, qui n'existe nul part au monde. Au libéria par exemple, les seigneurs de guerre ont été formellement interdits de participer aux élections, ce qui n'est pas le cas pour notre pays. Lorsque les députes qui veulent noyauter le conseil supérieur de la magistrature parlent d'intégrer la socièté civile dans cette institution, de quelle socièté civile parlent-ils ? Celle de Bahati Mukwebo, la socico ( la Société civile Congolaise) qui est en plein dans l'Alliance de la Majorité Présidentielle ? Durant la transition nous avons connu 5 institutions dites citoyennes: la Commission électorale indépendante; l'Observatoire nationale des droits de l'homme; la Haute Autorité des Médias; la Commision vérité et reconciliation, la Commision éthique et pour la lutte contre la corruption. La majorité d'entre elles n'ont pas répondu aux attentes des congolais si ce n'est à leurs lobbyistes.
Prenons le cas de la Haute Autorité des Médias: malgré les deux séminaires organisés avec les professionnels des médias au centre Bondeko à Limeté et un autre plus restreint à l'Agence Congolaise de Presse. La loi organique de la HAM est celle qui a été préconisé par son lobbyiste , Institut Panos de Paris. Les amendements des professionnels des médias n'ont jamais été pris en compte, ils n'ont été que les dindons de la farce de tous ces séminaires organisés. Lorsque la HAM est devenue un taureau-fou donnant des coups des cornes à la liberté d'expression, et à la liberté de presse Panos Paris n'a jamais levé son petit doigt pour l'arrêter. Car dénoncer la prédation de la HAM, c'était toucher au financement de l'Union européenne donné à, l'Institut Panos qui redistribuait à la HAM . La question que les congolais doivent se poser est : qui est derrière cette volonté de réviser la constitution? Des lobbyistes ou simplement les députés de l'AMP? Les lobbyistes ont pour option de justifier leur financement, ils sont prêts à tout; quant aux députés de l'AMP, ils veulent garder le pouvoir à tout prix. Qui va financer la revision constitutionnelle proposée par les députés AMP ? Les Congolais ou les Ong lobbyistes?
Les Ong internationales fonctionnent avec un principe de base: elles créent un problème. Ensuite, elles s'arrangent pour blâmer d'autres personnes; elles s'assurent que les médias dont elles ont le contrôle reportent le problème sous forme de propangande mensongère et erronnée afin de manipuler l'opinion publique de sorte qu'elle voie le problème comme eux veulent afin qu'elle réagisse. Elles proposent une solution qui est en fait le but qu'elles visent pour asseoir le système de spoliation, prédation qu'elles veulent. En un mot les Ong lobbyistes sont souvent des sapeurs pompiers -pyromanes, elles créent le problème pour se faire passer pour des secouristes-bienfaiteurs. Les péripeties de l'Arche de Zoé au Tchad prouvent à dessein que les lobbyistes ne reculent devant rien y compris de " voler " les enfants dont les parents sont vivants les faisant passer pour des orphelins.
L'affaire de 315 magistrats revoqués
La justice congolaise a toujours été l'enfant pauvre dans notre pays. Sous la défunte deuxième République , nous avons connu la justice de " ndeko ya " dont l'une de conséquences néfastes est le divorce entre la population congolaise et sa justice. Le 6 novembre 1998, sous l'Afdl, 315 magistrats de Kinshsasa ont été abitrairement revoqués pour " moralité douteuse, corruption, desertion, incompétence, comportement contraire aux devoirs de leur état ". Les magistrats Congolais sont-ils seuls à qui on peut reprocher ces griefs? les politiques congolais sont-ils des anges blancs? La constitution actuelle imprime l'indépendance du judiciaire face à l'éxecutif et le legislatif. C'est une chance pour la démocratie naissante en République Démocratique du Congo. Cette indépendance doit être préservée pour la bonne marche du pays.
Conditions pour la révision constitutionnelle
Pays post-conflit, la République Démocratique du Congo a d'abord besoin d'un gouvernement central- fort, compétent et responsable qui travaille pour le bien être de sa population, un gouvernement qui garantie la sauvegarde de l'intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo. Le peuple a besoin de vivre dans la paix, condition du développement, d'une armée nationale républicaine, d'une police efficace…
Deux conditions sont nécessaires pour une révision de la constitution:
. Que les élections en République Démocratique du Congo soit financées à 100% par les Congolais eux-mêmes. Que Louis Michel et " sa " communauté européenne ne se substituent plus à la volonté des Congolais.
. Que les élections se fassent selon la pyramide renversée telle que préconisaient les Congolais: qu'on commence par les chefs de secteurs et conseillers, les bougmestres et conseillers municipaux, les chefs des districts et conseillers, les gouverneurs, les députés provinciaux, les députés nationaux et sénateurs, le Président de la République. La revision de la Loi fondamentale ne doit jamais se faire à la criée, ni par les Sénateurs qui ont acheté leur maroquin sénatorial, encore moins par les députés à la double, triple nationalité qui se sont présentés aux élections en candidats indépendants cachant au peuple leur vraie indentité.
Nous ne pouvons qu'encourager et soutenir l'initiative citoyenne de nos confrères de CEBS, jean -Bedel Iyoka, Bijou Ndodji et Jean Clément Kanku qui viennent de lancer une campagne populaire de collecte des 100.000 signatures pour barrer la route aux révisionnistes députés AMP. Cette initiative citoyenne devrait gagner nos villes, villages, provinces pour éviter une fois pour toute le tripouillage constitutionnel en République Démocratique du Congo.
C’est depuis plusieurs jours que du matériel lourd et des hommes des troupes débarquent dans la ville de Goma en provenance de Bukavu via le Lac Kivu, de Kisangani par l’aéroport de Goma et par la route de Walikale. Des signes qui ne trompent pas sur des préparatifs avancés de la guerre dans la ville de Goma; surtout que l’on sait que cet arsenal est positionné aux alentours de la ville comme pour barrer la route aux insurgés de l’ANC.Des chars de combats sont récemment arrivés à Goma en provenance de la Tanzanie par le port d’Uvira au Sud-Kivu. Ces engins de la mort, après avoir défilé sur les artères de la ville au vu et su des habitants, reçoivent un dernier coup de balai avant que ces monstres ne crachent du feu sur la population de la province touristique du Nord Kivu à la grande satisfaction de leurs élus retirés à Kinshasa.Le président de la République Joseph KABILA KABANGE a pris l’initiative de recommencer les hostilités foulant au pied les recommandations en l’unanimité de la Communauté Internationale et de G.W.Bush pour une solution négociée au conflit qui oppose le gouvernement congolais au CNDP de Laurent NKUNDA. Il a présidé en date du 13 novembre 2007 une réunion du Conseil Supérieur de la Défense axé essentiellement sur la situation sécuritaire à l’Est du Pays.
BRUXELLES, 20 nov 2007 (AFP) – Un Belge qui revenait de Kinshasa a été interpellé fin octobre à l'aéroport de Bruxelles avec six kilos de diamants bruts dissimulés dans ses bagages, ont indiqué mardi les douanes belges.
Lors d'un contrôle effectué le 27 octobre, les douaniers ont découvert ces diamants dans le double fond de deux glacières appartenant au voyageur.
Celui-ci ne disposait en outre d'aucune autorisation d'importation de diamants, a précisé l'administration des douanes.
L'importation de diamants bruts est interdite en Belgique, sauf s'ils sont conditionnés dans des conteneurs antifraude et disposent d'un "certificat Kimberley" précisant le pays d'origine et garantissant qu'il ne s'agit pas de diamants issus de zones de guerre.
Malgré ce système "rigide" de contrôles adopté par la Belgique –qui abrite à Anvers (nord) l'un des plus importants centres diamantaires du monde– des "cas de fraude significatifs" sont toujours constatés dans le pays, selon les douanes.
I start by congratulating you, your Excellency President Museveni, the government and people of Uganda, for hosting the Commonwealth Heads of Government Meeting, and thank you most sincerely for your gracious hospitality.
The Commonwealth Business Forum together with your sponsors, deserve applause for putting together an impressive program that brings together business and government leaders, to explore ways of making East Africa competitive in the commonwealth and global contexts.
Discussions like this rightly remind us of our respective roles. It cannot be stated enough that businesses create wealth, while governments provide a supportive environment.
This partnership is what will permit us to achieve our vision for Africa – a continent finally free from poverty and aid dependency. This is also our vision in and for Rwanda. We want to become home to entrepreneurs who transform agricultural produce into commercially viable goods; who develop tourism into dynamic clusters that generate wealth; who utilise ICT to create export-oriented service industries – where ample energy and modern infrastructure become permanent features of our landscape.