RFI
15/10/07
RFI
15/10/07
AFP
Kigali. 12/10/07
L'armée rwandaise a catégoriquement démenti vendredi avoir une quelconque présence militaire dans l'est de la République démcoratique du Congo (RDC), où des combats opposent les troupes gouvernementales aux forces de l'ex-général tutsi congolais Laurent Nkunda.
«C'est une affirmation gratuite d'alléguer qu'il y aurait des éléments des forces de défense du Rwanda (RDF) sur le sol congolais», a déclaré à l'AFP à Kigali le porte-parole de l'armée rwandaise, le major Jill Rutaremara.
Selon ce porte-parole, les affrontements dans le Kivu (est de la RDC) sont une affaire entre Congolais.
«Le Rwanda est surtout préoccupé par la présence dans l'est de la RDC des milices génocidaires regroupées au sein des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda» (FDLR, rébellion hutue rwandaise), a ajouté le porte-parole.
Le Nord-Kivu, frontalier du Rwanda, est depuis la fin août le théâtre d'affrontements entre soldats insurgés, estimés à plus de 5000 par l'ONU, et Forces armées de RDC (FARDC), dont au moins 15 000 hommes sont mobilisés.
Un officier des FARDC s'exprimant sous couvert d'anonymat a affirmé que dans la nuit du 6 au 7 octobre, «deux bataillons rwandais sont entrés à partir de Kavuranga, près de Kibumba», localités congolaises situées dans le parc national des Virunga, à moins de 5 km de la frontière rwandaise.
Interrogé par l'AFP, Laurent Nkunda a catégoriquement nié ces allégations: «C'est faux. Nous n'avons pas eu de renfort de bataillons rwandais. Le Rwanda n'est absolument pas engagé dans cette affaire».
cyberpresse.ca
Nyota Munga
12/10/07
Le décor est préparé pour un nouveau massacre des Tutsis Congolais. Comme il est reporté par plusieurs observateurs y compris la M0NUC, le gouvernement de Joseph Kabila collaborant avec ces Rwandais qui ont fuis leur pays après avoir perpétré le génocide de 1994, se bat contre les troupes du Général Nkunda, défendeur des Tutsis Congolais, persécutés par le pouvoir de Kinshasa, à chaque fois qu’on doit distraire le peuple et couvrir l’incompétence du régime.
Le Gouvernement de Joseph Kabila n’a jamais souscrit aux négociations avec le General Nkunda afin de régler le problème de sécurité de ces Tutsis Congolais. La preuve fragrante est que le monde possède le cahier de revendications du Général Nkunda ainsi que les solutions qu’il préconise pour protéger cette tribu minoritaire mais jusqu’à présent, le Président Joseph Kabila n’à jamais évoquer les solutions que le gouvernement envisage pour la protection de cette tribu contre ces génocidaires rwandais qui ont envahi le Kivu et sèment la terreur depuis plus d’une décennie car il n’en a pas . Par contre, l’alliance J.Kabila et les génocidaire perdure et se renforce. D’après les observateurs, ces génocidaires reçoivent une assistance militaire et logistique.
Par son épouse,
Maman Fêté Kimpiobi
Le Samedi, 22 septembre 2007
02 mai 1941- 17 septembre 2007
Chers parents et chers amis,
Mes premiers mots sont ceux de gratitude et de reconnaissance envers Dieu qui m’a accordé le privilège d’avoir pour époux un homme hors pair, un phénomène inclassable dans les limites des normes habituelles. Ceux qui l’ont bien connu ou qui l’ont simplement côtoyé comprennent ce que je veux dire.
Radio Okapi
12/10/07
Les organisations humanitaires expriment leurs craintes face à la récente intensification des combats au Nord-Kivu. Elles s’inquiètent d’autant plus qu’à la suite de ces combats, des centaines des milliers de personnes déplacées ont un besoin urgent de protection et d’assistance, rapporte radiookapi.net
Dans un communiqué, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu, Ocha, indique que les affrontements en cours ont considérablement réduit l’accès entre Goma et les territoires de Masisi et Rutshuru. Ce qui rend impossible, souligne le communiqué, tout accès aux populations affectées et tout acheminement de l’assistance. Ocha appelle alors toutes les parties en conflit à respecter les principes humanitaires fondamentaux, l’intégrité physique ainsi que la dignité de toutes les populations civiles.
Radio Okapi
Dépêche AFP
12/10/07
RDC: les humanitaires expriment leur "profonde inquiétude" pour des milliers de déplacés par les combats au Nord-Kivu
Les humanitaires ont exprimé vendredi leur "profonde inquiétude" pour des milliers de civils déplacés par les récents combats au Nord-Kivu, qui ont "considérablement réduit l'accès" aux populations dans cette région de l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
"Au nom de la communauté humanitaire en RDC, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) exprime ses craintes face à la récente intensification de combats" qui "pourraient conduire à une catastrophe humanitaire", selon un communiqué.
L'Ocha fait part de "sa profonde inquiétude pour (…) des centaines de milliers de personnes qui ont été déplacées et qui ont un besoin urgent en termes de protection et d'assistance".
Antoinette K. Kankindi
Orléans, 12 Octobre 2007
C'est le combat pour une juste cause qui oppose toujours tous les Goliath de ce monde aux jeunes David. En ce moment il y a un David contre tous les Goliath de la scène congolaise. Pourquoi les Goliath au pluriel ? Eh bien ils sont nombreux, il faut lire la presse qui reproduit les propos des officiers FARDC, les ténors des FDLR forts de l'appui du gouvernement de Kinshasa, la dernière force constituée FDLK qui grossit les rangs des forces gouvernementales et bien entendu la MONUC d'une force de 15 000 hommes. Tous contre un seul, le Général de Brigade Laurent NKUNDA MIHIGO dont la force semble se limiter à 4 ou 5000 hommes selon la presse. Véritable David donc contre de nombreux Goliath en effet. Tous ces Goliath sont déterminés à écraser David. Kabila est en train d'exécuter méthodiquement son plan militariste quoi qu'il sait, et tout le monde avec lui que là n'est pas la solution du problème de la sécurité en RDC. Pas plus tard qu'il y a deux jours, Karel de Gutch faisait aux journalistes à Bruxelles un compte rendu de son marathon diplomatique à New York. Il a répété que la solution militaire n'était pas celle qu'il fallait puisque le problème sécuritaire au Kivu était plus complexe que cela, et partant exigeait une négociation politique plus globale. Il estimait également que les populations du Kivu (qui sont minoritaires chacune prise isolément) ont le droit d'être entendues. Voilà qui rejoint une des revendications essentielles du CNDP !
Frank Nkuranga
Namur, 12/10/07
Le brassage brandi comme solution à l’insurrection des tutsis (pudiquement nommés rwandophones) est un suicide évident que nul n’accepterait tant l’épuration ethnique opérée au sein des casernes, tout au long des dix derniers années, est encore vivace dans les mémoires ! Pourquoi seraient-ils naïfs au point d’avancer poings liés et yeux bandés vers une mort certaine ? Quand rendra-t-on, à leurs parents, les restes des jeunes officiers gazés et calcinés à la base militaire de Kamina (en 98) où ils suivaient leur formation? Quand reconnaîtra-t-on nos martyrs tombés sous les grenades de Kabila (père&fils) après avoir mis en selle ces dictateurs sanguinaires alliés aux génocidaires rwandais?Quelles garanties leur donne-t-on avant de solliciter leur adhésion au brassage, alors que leurs familles croupissent en exil et pendant que leurs terres sont occupées par les FDLR ! Quelle assurance leur miroite-t-on pour les convaincre qu’ils échapperont au sort des soldats et officiers tutsis décimés par leur hiérarchie (obéissant à Kabila) dès le déclenchement des hostilités en août 1998 ?
O. Mise en route
Trop c'est trop. L'incompétence, l'amateurisme et la navigation à vue ont des limites qu'il ne faut pas, à un certain moment, dépasser. Plus d'un député congolais sortent de leur réserve pour fustiger l'irresponsabilité d'un gouvernement ayant franchi les limites du tolérable.
Le crash de l'Antonov 26 du jeudi 4 octobre 2006 a été une goutte d'eau faisant déborder le vase. Il a permis à ceux et celles d'entre nous ayant opté pour la politique de l'autruche de conclure comme Marie-France Cros de La Libre Belgique qu'au Congo, "l'Etat est un leurre". En effet, "outre la sécurité, l'affaire touche à une des pierres angulaires de l'absence d'Etat au Congo: les hiérarchies parallèles, qui détiennent le vrai pouvoir et agissent dans les coulisses, quand l'appareil d'Etat semble n'être destiné qu'à capter les regards extérieurs, sur le devant de la scène, agissant comme un leurre." (M.-F. Cros, Antonov tombé: polémique politique, dans La Libre Belgique du 10 octobre 2007)
AFP
11/10/07
GOMA (RDCongo), 11 oct 2007 (AFP) – Les combats entre Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les troupes ralliées à l'ex-général Laurent Nkunda ont cessé jeudi après-midi aux abords de Mushake, localité du Nord-Kivu (est) tenue par les insurgés, a-t-on appris de source militaire.
"Nous avons tenté de libérer Mushake, mais les insurgés ont résisté. Nous avons progressé mais nous n'avons pas atteint" la localité, située à une trentaine de km au nord-ouest de Goma, la capitale provinciale, a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel John Tshibangu, commandant adjoint de la 14e brigade des FARDC.
"Les insurgés ont été renforcés", a affirmé l'officier qui dirige les troupes loyalistes dans cette zone où les FARDC ont repris plusieurs villages depuis trois jours.
"Nous n'avons pas encore reçu d'ordre de cessez-le-feu. Nous nous organisons pour tenter de prendre Mushake", a-t-il ajouté.
Mercredi soir, Nkunda a appelé à un "cessez-le-feu" et s'est dit prêt à démobiliser 500 de ses hommes. Lundi, il avait annoncé la fin de la trêve instaurée dans la région le 6 septembre sous forte pression de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) après dix jours de combats.
Le ministre congolais de la Défense, Diemu Chikez, a "pris acte" jeudi de ce nouvel appel, et dit attendre "de voir cela se traduire sur le terrain".
"Depuis le début de cette affaire, les FARDC n'ont fait que riposter à des attaques de Nkunda", a-t-il affirmé, rappelant que le chef de l'armée congolaise avait donné "à tous les combattants dissidents jusqu'au 15 octobre pour aller dans des camps de regroupement", afin de démobiliser avant d'intégrer l'armée régulière.
Agence France Presse